(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa")
LISBONNE PORTO SANTIAGO
LISBONNE-PORTO-SANTIAGO
(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa")
Tracés des différentes étapes constituant cette page
(Choisissez la cartographie OTM. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran")
Me voici à Povoa de Varzim avec son incontournable fortification et son église moderne.
Un terrain étroit n'empêche pas les Portugais de construire un immeuble ! Plus loin, de belles façades.
Mon hébergement au petit hôtel "Sardinas" est tout à fait agréable.
Au final, une courte étape fort agréable, par grand beau temps.
DIAPORAMA
Je vais faire de nombreuses photos jusqu'à mon arrivée à Povoa de Varzim terme de mon étape.
Le diaporama qui suit va me permettre de ne pas allonger démesurément la longueur de cette page.
Povoa de Varzim forme une même agglomération avec Villa do Conde que je traverse toujours en bord de mer et avec des immeubles à ma droite jusqu'à la fin de mon parcours. Un peu de tout, en vrac ensuite. Le couvent de Santa Clara, un galion, une belle fortification, une sportive, encore des bonnets de couleur et la plage sans personne dans l'eau (si, une seule, jusqu'aux genoux seulement !).
Le pendant de l'image précédente ! Un "lâcher de vieux" a eu lieu ! On les met tout de suite à l'ombre car, comme disait un humoriste des années 50 (Robert Lamoureux) : "on ne les a pas élevés jusqu'à cet âge pour les perdre bêtement" !
A noter cependant qu'une dame du groupe, en bas à gauche, a été mise à cuire au soleil. Punition ?
Merci de ne pas voir de méchanceté dans mes propos. La plupart de ces personnes ne sont peut-être pas plus âgées que moi mais, goûts personnels et/ou états de santé leur font probablement apprécier ces sorties organisées.
Grand bien leur en fasse.
Et je poursuis toujours en bord de mer, sur de belles passerelles en bois parfois derrière une dune de sable. Se perdre ? il faudrait vraiment le vouloir !
De curieuses clôtures sont disposées sur la plage. Pour quoi faire ? Selon moi, pour éviter l'ensablement de la passerelle en cas de vent. Cela fait tomber au sol les grains ?
Nous sommes un mercredi jour de congé scolaire probable et les enfants accompagnés de monitrices jouent dans le sable tous affublés du même bonnet (un moyen de ne pas en perdre).
La ruelle qui nous fait pénétrer dans le village, des maisons de pêcheurs et des barques de pêche sur le sable.
Au bistrot, je converse avec une jeune espagnole qui est très sympathique et parle parfaitement le français. Je m'enquiers de sa destination du jour et il apparaît qu'elle va bien plus loin que moi. Pourquoi ? On lui aurait dit qu'une partie du parcours est au bord d'une route dangereuse aussi, va-t-elle prendre un bus !
Il n'y a pas de route dangereuse car, c'est du "tout bord de mer" et voilà comment on progresse rapidement et que moi je suis privé de sa compagnie !
Et me voici rendu à Areia-Mindelo. Areia en portugais, c'est "sable" et Mindelo c'est le nom du village en retrait dans les terres. Une petite bourgade de pêcheurs "authentique" avec un "vrai bistrot" et des "vrais gens", même si les quelques "Rando-Pèlerins" font plutôt tache (il n'y en a pas encore trop).
Aujourd'hui, courte étape de 17 kilomètres. Pendant 5 kilomètres, la côte va être plutôt rocheuse entrecoupée de petites criques sableuses où ondule une belle passerelle planchéiée. C'est le grand beau mais une petite brume persiste côté mer.
Après quelques autres plages, dont je vous dispense, j'arrive à "Praia de Labruge", petite plage où, une belle avenue bordée de belles villas de villégiature me conduit au "vrai" village de Labruge. Pas de commerce à part un bar et ... un salon de coiffure !
Première "Albergue de Peregrinos" que je vais fréquenter depuis mon départ de Lisbonne si l'on excepte mon étape, l'an dernier, à Malveira-da-Serra où j'avais partagé une petite chambre Airbnb avec un ouvrier local. C'est comme de coutume une ancienne école. C'est bien aménagé et il y a un dortoir en bas et un autre en haut. Seul celui du bas est ouvert quand j'arrive et c'est seulement quand il sera complet que celui du haut sera ouvert pour accueillir les deux ou trois derniers arrivants.
Je prends un repas du soir sommaire au bar qui a su s'adapter à la présence de ces nouveaux clients générés par cet officiel chemin de Compostelle.
Je fais une excellente nuit. Le matin, je me réveille presque seul dans mon dortoir pourtant complet hier soir. Mes voisins sont montés à l'étage. Ronflerais-je ? Mais, c'est peut-être l'un des deux ou trois n'ayant pas émigré qui a ronflé ! Allez savoir ?
La plage qui suit, celle "idyllique" de Matosinhos, est accolée à une immense usine pétrochimique qui se développe sur deux kilomètres et crache ses gaz à tout vent. Les vents dominants sont probablement d'ouest et point n'est besoin de se retourner sur son transat pour la voir !
Nous traversons, à mi-parcours de notre étape qui va nous mener à Labruge, le port de Matosinhos.
Un pont escamotable permet d'accueillir des bateaux de grande taille.
Le lien ci-dessous (pour une fois pas de "Wikipédia") vous donne des informations sur cette ville et de nombreuses photos à voir.
Les grands espaces désertiques de forêts de résineux (parfois brûlés) avec souvent une vingtaine de kilomètres entre deux stations balnéaires satellites du village originel, lui, à plusieurs kilomètres dans les terres, c'est fini. La côte est de plus en plus souvent urbanisée (sans trop toutefois empiéter sur le bord de mer). Souvent des passerelles permettent de circuler à l'aise.
Je n'ai pas oublié ma promesse initiale de ne pas vous montrer que des plages. Ca commence plutôt mal puisque je commence par vous en montrer une. Nous sommes un 19 juin, il fait beau, il est 11h et ... personne ne se baigne. On peut en conclure que, en juin l'eau est trop froide pour s'y plonger.
Une dame, c'est son droit, a décidé de nous faire voir la partie la plus charnue de son anatomie. Mais ce monsieur qui semble vérifier si l'endroit vaut l'envers exagère tout de même !
Bronzer debout permet-il de haler plus vite ?
C'est depuis mon belvédère hôtelier et en descendant des escaliers au travers de ce quartier périphérique de Porto que je gagne le bord du Douro. Une sympathique et courte traversée me mènera sur l'autre rive d'où je vais commencer le "Camino de la Costa". Au revoir le "Rail des sables" qui aura été l'occasion de voir que marcher dans le sable avec un sac à dos ce n'est pas évident du tout.
Porto à Povoa de Varzim