PATAGONIE 

DIAPORAMA 

Le 10 février 2016 : le deuxième jour, j’avais prévu de faire un aller-retour jusqu’au lac Rosselot (point de départ du fleuve du même nom) situé à 8/9 km. Départ 10 h avec un pique-nique et, … après 2 km, je m’aperçois que je n’ai pas pris à boire … . Aujourd’hui, c’est grand bleu, pas un seul nuage et la température doit tourner dans les 25°. Bon, là, »le bide » c’est moi. Alors, 4 km et je reviens déjeuner chez « Fely ». L’après-midi, j’ai aussi un autre projet en aller-retour d’une douzaine de km vers le « mirador del Rio Palena ». J’ai à boire et tout comme le matin, je profite pleinement du paysage de pics enneigés et de la campagne à vaches (quand la forêt a été dégagée).  

Mon séjour à La Junta, avec un temps magnifique et le plaisir d'être logé chez "Tia Fely" va en faire l'un des plus apprécié de l'ensemble de mon séjour. De nombreuses photos bien sûr et  comme il est difficile de choisir ce va être des diaporamas. 

Le 9 février 2016 : donc, cet après-midi départ pour un sentier panoramique qui monte en lacets au travers d’une végétation luxuriante. C’est donné pour deux heures aller-retour. Au bout d’une heure, alors que le sentier, parfait au début, se dégrade un peu, un panneau incite à ne pas aller plus loin. Je suis bien chaussé, j’ai pris mes bâtons mais … demi-tour !  

L'hospedaje "Tia Fely" est d'un confort sommaire comme tous les établissements de ce type. Je dispose d'une cham-bre individuelle à l'étage et les toilettes sont ... en bas ! 

Le séjour/salle à manger est une merveille "Kitch". 

Et depuis la place du village, on profite de la vue sur un paysage de toute beauté. 

Nous allons maintenant nous rendre jusqu'à La Junta où j'ai beaucoup à vous dire et à vous montrer. 

J'ai emprunté ce tronçon de route, une première fois, un 22 décembre 2008 entre Santa-Lucia et Puyuhuapi en compagnie de Nicole et Elie lors de notre périple 4X4. Nous venions d'Argentine via Futaleufu et, ... autant que je me souvienne, on ne s'est pas arrêté à La Junta. Probablement à cause d'une météo éxécrable. 

Le 18 janvier 2016, je fais le trajet entre Chaiten et Cohyaque d'un seul tenant pressé que j'étais de réserver mon passage vers l'île Navarino et, à part un arrêt bistrot, je dois me contenter de regarder par la fenêtre. Voici ce que j'en dis dans le blog. 

  

Le 18 janvier 2016 : départ à 7h00 dans un petit bus 25 places pour aller en 9 heures de route jusqu'à Coyhaque (on doit voir sur la carte). Distance 400 km, 9 heures de route, ça peut paraître beaucoup mais, même si maintenant certains tronçons sont revêtus, cela reste une route difficile. Le fait que de grands travaux soient entrepris pour l'améliorer n'arrange rien (circulation alternée, ornières, ...). Magnifique parcours avec des cascades, des glaciers au loin et un tout proche que je ne pourrai même pas photographier. Nous sommes dans un bus avec des locaux, qui l'ont vu 25 fois et je me voyais mal demander un arrêt. Du folklore aussi, des chiens qui décident de dormir sur la route, des vaches échappées de leur enclos qui courent devant le bus, des troupeaux de mouton, ... A partir de Villa Santa Lucia je rejoins la route que j'avais faite en 4X4 avec Elie et Nicole  S. (une autre je ne le répèterai plus). J'ai donc réalisé la partie qui me manquait de la "Route Australe". 

  

Enfin, le 9 février 2016, lors de ma remontée paisible du sud vers le nord de la Route Australe (j'avais gagné un temps considérable en ne réussissant pas à aller à l'île Navarino (voir xxxxxx), je m'installe pour trois nuits chez "Tia Fely". 

  

Le 9 février 2016 : je me suis hébergé à La Junta chez "Tia Fely" (tante Fely qui en réalité s’appelle Felicia !). Encore une charmante vieille dame et un style d’habitat qui m’agrée parfaitement (sanitaires séparés mais tout bien propre quoique un peu déglingué). La maison est très mignonne, remplie de bibelots, de coussins et … très basse de plafond. Attention la tête ! 

parlons un peu de mon hébergement. Ici c’est un « hospedaje » où passent des touristes (beaucoup de Chiliens mais d’autres aussi). Tia Fely, plus de 80 ans probablement, est débordante d’activités. On peut prendre ses repas chez elle pour vraiment pas cher. C’est simple et bon. Après lui avoir expliqué qu’il fallait qu’elle parle lentement pour que je la comprenne, nous avons beaucoup échangé. Elle connaît Lourdes et Bernadette (la bourrée, j’ai pas demandé !). Je lui enverrai une carte de Lourdes. On s’est fait la bise au moment de mon départ. 

Nous voici donc à Chaiten. La vue générale nous laisse deviner l'ampleur de la catastrophe qui a touché cette ville. En l'agrandissant (cliquez dessus) vous pouvez voir que les traditionnels "cuadras" (carré de 100m par 100m) ont des trous. Beaucoup de maisons ont été détruites. 

Au loin, imperturbable, la silhouette gracile du volcan Corcovado montre ses flancs escarpés. C'est un sommet d'alpinisme extrêmement difficile (la vue rapprochée vous en donne une idée). Aucune route ne s'en approche et l'on ne peut entreprendre son ascension qu'en venant par la mer et en affrontant la végétation primaire vierge qui l'entoure. Il faut 24 heures (aller-retour) pour en faire la conquête (dixit un document en espagnol trouvé sur internet). 

La vue au soleil couchant en dirigeant son regard vers la mer est plutôt belle. On y aperçoit très nettement les dépots qu'a laissés l'éruption du volcan. 

Cela va donner un diaporama avec, en prime quelques effets de coucher de soleil. 

Le 17 janvier 2016 : 

Et c'est l'arrivée à Chaiten village sinistré s'il en est. En 2008, une colline que de nombreuses personnes ne considéraient même pas comme un volcan a explosé et projeté dans le ciel un panache de cendres de 20 km de haut qui a pourri l'atmosphère jusqu'à Buenos-Aires et tapissé le sol de cette petite ville de 50 cm de cendres. Evacuation de la population et projet de reconstruire ailleurs. La "bête" s'est calmée, les habitants sont revenus et tentent de reconstruire. Ce n'est pas gagné, beaucoup de maisons sont abandonnées et tombent en ruines. Il y a cependant beaucoup d'opportunuités touristiques autour. 

ERUPTION DU 2 MAI 2008 

Durant le processus éruptif une dense lave rhyolitique s'est accumulée à l'intérieur du cratère formant des domes d'un volume estimé à 800 millions de mètres cubes qui augmenteront de 200 mètres l'altitude du volcan. 

Durant votre promenade vous pourrez rencontrer des morceaux de restes volcaniques : pierre ponce, obsidienne et rhyolite. 

ERUPTION DU 2 MAI 2008 

Histoire : 

Le matin du 2 mai 2008 se produisit une forte éruption qui atteignit une hauteur de 20 km. Quatre jours après une nouvelle explosion de grande ampleur provoqua un écoulement de gaz volcanique, de vapeur d'eau et de particules solides qui descendirent à grande vitesse par les flancs du volcan détruisant la forêt. 

Le sentier : 

- 3 heures aller-retour à allure normale. 

- 600 mètres de dénivelé et 2,2 km jusqu'au cratère. 

- ne pas quitter le chemin et il est défendu de descendre à l'intérieur du cratère. 

- amener de l'eau et utilisez une protection pour les UV. 

J'ai vu seulement la plus basse. Bof ! Quand on a fait Iguazu, on est très difficile !  

Le lien ci-dessous vous permet de les voir.  

Au bas de cet encadré, ce que je disais dans le blog au sujet du volcan Chaïten et un lien wikipédia bien documenté en texte et photos à cliquer. 

Cette éruption assez exceptionnelle, mais il y en a bien d'autres au Chili, m'a particulièrement marqué car mes projets ont du être modifiés pour en tenir compte. J'en parle dans la présentation de la route australe et dans la page précédente (Puerto-Montt - Hornopiren). 

Je vous traduis les panneaux que l'on trouve au parking d'où se font les randonnées vers le cratère (ce n'était pas au programme ce jour à cause de la météo). 

Un diaporama va vous montrer le volcan et ses fumeroles (première image)  et ensuite les dégâts causés à l'environnement. 

L'appareil photo est sorti furtivement, vu la pluie qui tombe, pour prendre ce gigantesque alerce et les racines bizarres d'un arbre. 

Lorsque nous aurons traité du parc des alerces argentin un lien vous y conduira. 

Ci-dessous le lien du parc Pumalin. 

Comme lors de la précédente page, vous trouverez en italique, ce qui a pu vous être dit sur le blog "patagonie chilienne" et qui nous a semblé présenter de l'intérêt. En plus cela évite de se répéter ! 

Ces deux sentiers et cet approche du volcan Chaiten sont situés dans le parc Pumalin. Les liens ci-dessous vous permettent d'en savoir plus sur le dit parc. le premier est le site officiel du parc (en anglais et espagnol) une mine de renseignements et des "tonnes" de photos toutes plus belles les une que les autres. Le second, à destination des "unilingues", est ce qu'en dit "Mademoiselle Wikipédia". Moins fourni en photo que le précédent mais plus explicite sur son créateur? 

  

Le 12 février 2016  : premier chemin long de 700 m, celui des « alerces » (un arbre gigantesque qui peut vivre 3 000 ans)  mais avec beaucoup d’explications de notre guide qui précise que c’est le seul endroit en Amérique du sud où l’on peut en voir de si gros (lors de notre passage au parc des alerces en Argentine en 2009 on nous avait dit la même chose !). Moi qui ne suis pas partie prenante de « la chaude camaraderie » qui règne entre argentins et chiliens, je pense que ce sont les argentins qui ont les plus beaux. La pluie, … qu’est-ce qu’on s’est pris … 

Le second, c’était celui des cascades. On n’en a fait qu’une par un chemin merveilleusement aménagé, tout en bois local QUI NE GLISSE PAS (ceux qui ont marché avec moi comprendront les majuscules !). Le temps est devenu meilleur mais pas au point de sortir l’appareil photo. 

Et nous terminerons par une approche (toute relative) du volcan et des explications de notre guide (le patron d’une agence tout à fait charmant et fort documenté, en plantes notamment). 

Cette seconde page va nous faire pénétrer encore plus dans la magie de la route australe. 

Un parcours en ferry plutôt quelconque entre Hornopiren et Caleta Gonzalo ( nous contournons par le large la péninsule Huequi). En d'autres temps le parcours faisait cheminer par le fiord Leptepu, probablement beaucoup plus spectaculaire. 

Le parcours en bus de Caleta Gonzalo à Chaïten évoqué ci-dessous ainsi que deux sentiers du parc Pumalin pratiqués en excursion d'agence depuis Chaïten. 

Chaïten, ville sinistrée qui tente de renaître. 

Et pour conclure La Junta, son environnement magnifique et "Tia Fely". 

Hornopiren - La Junta 

DIAPORAMA 

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PATAGONIE 

Au revoir Hornopiren (ville et volcan), sa météo pata-gonienne et les belles rencontres que j'y ai faites. 

Le ferry est très confortable et in extremis je réussis à m'acheter une place dans le bus qui fait la liaison Caleta Gonzalo à Chaiten. 

Caleta Gonzalo, c'est un débarcadère et un quatre-étoiles, planqué dans les arbres, où je risquais d'y laisser pour une nuit mon budget hebdomadaire d'hébergement ! 

Magnifique parcours de 60 kilomètres sur la route australe restée comme à l'origine jusqu'à Chaiten. C'est-à-dire 4,50 mètres de large et même moins car encore réduite par la végétation envahissante. Non revêtue bien évidemment. 

C'est lors d'un second séjour à Chaiten que je parcourrai deux sentiers du parc Pumalin et approcherai le volcan Chaiten. Je vous en parle ci-dessous afin de respecter la continuité de la Route Australe.