LE CHEMIN DU SUD-EST 

(el camino del sureste) 

Le lien en français vous donne quelques renseignements sur la ville mais aucunes photos intéressantes. Le lien en castillan est lui beaucoup plus riche en images. Nous, nous en avons fait ... trois dont la belle façade du "musée des couteaux" que l'on a pris pour la mairie ! 

La cathédrale. 

La Casa de Hortelano (musée des couteaux). 

Et la plaza de toro. 

Pas de problème pour faire la très courte étape qui va nous conduire à Albacete car nous avons la ville en point de mire. 

Départ un peu laborieux sur petite route avec passage de l'autoroute, de la voie ferrée et traversée d'une carrière avec la noria de camions qui va avec. 

Ensuite, ce sera un chemin rectiligne au milieu des champs, en jachère, ou cultivés, mais toujours avec des fleurs sur les bas cotés. Nous prendrons notre café dans un Parador moderne complètement perdu dans les champs. Un cadre et un service toujours exceptionnel pour un prix, au final, raisonnable (café à volonté, patisseries, ...). 

L'entrée d'Albacete est un vaste chantier. Tout le quartier est en construction, maisons et immeubles, forêt de grues, tout est clos et nous sommes contraints de chercher une grande artère pour rejoindre le centre.  

Nous trouvons un bon petit hôtel une étoile, visitons la ville et partons à la recherche de la "sortie" pour demain conscient que nous sommes des difficultés à prévoir compte tenu de tous les travaux de restructuration de la ville (voie TGV, nouvelle gare, échangeurs d'autoroute, ...). 

Deux heures de recherche et, ... on "plante" toujours dans des chantiers. La suite ... demain, sur la prochaine page ! 

Après avoir traversé un imbroglio de voies ferrées anciennes et de nouvelles en construction, nous arrivons à Chinchilla de Montes Aragon étagé à mi-pente d'un piton rocheux couronné d'un château féodal. Au loin on voit Albacète, l’étape de demain. Laissons Nicole décrire.  

Le centre-ville est un mélange de médiéval-maure revisité par le gothique et le baroque. A Santa-Maria del Salvador, le prêtre nous donne quelques explications sur cette église surprenante : jolies ferronneries, chaire, tableau du 16ème siècle de Marie Madeleine avec le Christ ressuscité. Il allume le musée paroissial où sont entassés des habits sacerdotaux très ouvragés, brodés d’or. C'est un  beau travail. 

Après les deux villages précédents (Montealegre et Petrola) plutôt quelconques, Chinchillia nous fait renouer avec de belles richesses architecturales. 

Nous logeons dans en bas de la ville dans un hôtel "24h/24h" qui fait des réductions aux pèlerins et nous permettra de prendre tôt un véritable petit-déjeuner. 

Et quelques vignettes à cliquer de ce joli village (dont le tableau évoqué par Nicole). 

Quand on vous dit qu'il faut partir tôt, très tôt ! 

La lagune de Petrola jouit d'une grande notoriété. C'est un site protégé qui comprend de nombreuses espèces d'oiseau. On y trouve des groupes importants de flamant rose que vous pouvez, un peu, distinguer en cliquant la photo panoramique. 

Ce site, plutôt quelconque, vu de jour depuis les hauteurs du village étale toute sa splendeur au lever du jour. 

Dans un village où "ya rien", si l'on est un peu curieux, on trouve toujours des choses à voir et des gens avec qui échanger. 

Telle une dame avec qui nous avons longuement parlé lors de notre promenade sur le haut du village. 

Cette maison particulièrement étroite. Un chat normal mais pas blanc (référence Coluchienne !) et notre magnifique chambre à coucher.  

Et nous voici à Petrola village d'un peu plus de 800 habitants surplombant de belles lagunes classées que nous vous montrerons demain au lever du jour. 

L'église sera notre hébergement (la petite porte à gauche). 

Petrola est un village Espagnol "normal" sans richesses architecturales particulières. C'est l'heure du repas et il faudra attendre un peu Damien, le responsable, avant d'être installés dans une salle attenante à la sacristie. 

Le soir, les enfants qui préparent leur "confirmation" iront ... ailleurs ! 

Après avoir contemplé les pigeons tournoyant autour de l'église nimbée de la lumière du matin, nous remettons la clef à la mairie et nous partons avec un beau temps frais vers Petrola terme de notre étape. 

Après 6km d'une petite route jusqu’à la "fuente de Higuera" débute un chemin tout autre : grandes étendues vallonnées, lagunes, culture (vigne et maïs). La terre colorée est assez rouge, des rochers, des fleurs et les arbres sont de plus en plus hauts. Une forêt d’éoliennes couronne le tout. Beaucoup de photos dont nous sommes assez satisfaits alors .... 

Départ très tôt, après un petit-déjeuner "thermos" dans la chambre, pour une assez longue étape sans village intermédiaire qui va nous mener à Montealegre del Castillo. A Yecla nous étions passés de la province d'Alicante à la région-province de Murcia. Aujourd'hui nous entrons dans la région Castilla-La Mancha et nous allons y être longtemps. 

Nous prenons rapidement un chemin de terre qui monte le long d’une petite montagne qui semble être une réserve d’animaux (lapins et perdrix). Il y a beaucoup de fleurs et d'amandiers dans des champs de cailloux, puis de la vigne de chaque côté. Ici les rangs sont plus larges qu’en France, et les  tracteurs labourent entre inlassablement. Nous arrivons avant la fermeture de la mairie, nous récupérons sans problème la clef de l’accueil municipal flambant neuf, bien aménagé et confortable. 

Et, ... comme "dab" (repas, douche, sieste, bistrot, visite ...). Un village Espagnol ... normal ! 

Ci-dessous 4 photos prises au cours de la journée dans une zone sans culture. C'est quasiment plat, souvent rectiligne mais ... on aime ! 

Retour dans une Espagne traditionnelle et festive au pied de l'église qui présente de belles décorations au sommet de son clocher. 

A l'hôtel Avenida où nous sommes, ce sont deux com-munions : une fille habillée comme une mariée et un gar-çon ... en amiral ! 

Les avenues trop larges abandonnées avec des ronds-points tous les 50 mètres ... on oublie ! 

Au repas du soir, la serveuse est Equatorienne. 

Bien avant l’arrivée à Yecla terme de notre étape commence une zone industrielle de plus en plus dense et encombrée de détritus. Les entreprises fabriquant des meubles se touchent (Yecla est la ville du meuble). Après un passage sous l’autoroute, nous débouchons sur une immense avenue neuve, non encore en service, avec 3 voies centrales, 2 latérales et un immense trottoir, noir et ocre. Nous traversons une succession de ronds-points. Un effet de cette sorte de "folie des grandeurs" qui a frappé l'Espagne de longues années. 

Cette page va nous mener jusqu'à Albacete capitale de la province du même nom. 

Toujours de beaux paysages pas spécialement vallonnés mais des zones sauvages ou cultivées (vigne le plus souvent), des fleurs, beaucoup de fleurs car c'est le printemps. La lagune de Petrola, côtoyée au lever du jour va nous éblouir. Des villages, parfois sans attrait architectural particulier, le plus souvent couronnés d'un château féodal. Une Espagne profonde (en pleine restructuration) que l'on aime. 

de  Villena à Albacete 

Nous prenons notre petit-déjeuner dans le bar de la veille en compagnie d'un grand groupe de randonneurs. Nous les reverrons à nouveau dans la matinée. Nous sommes sur une "Via Verde" aménagée sur le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer abandonnée. Elle est plantée et il y a de jolis bancs, jusqu’à la chapelle  de Saint Bartholomé qui dispose d'une fontaine. La voie TGV en construction est juste au-dessus.  

Autour de nous, des vignes  et des exploitations dispersées de blé. 

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