(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

 
 

                           LISBONNE                                                             PORTO                                                                SANTIAGO 

LISBONNE-PORTO-SANTIAGO 

(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

Tracés des différentes étapes constituant cette page 

(Choisissez la cartographie OTM. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran") 

Me voici donc parti au travers de la lande, à l'assaut des hauteurs (modestes il faut en convenir). Les indications du document en ma possession ne correspondent en rien à ce qu'il y a sur le terrain. Des balises, ... puis plus rien. Je m'en tire au mieux avec le GPS de mon iPad non sans faire pas mal de rebroussements que vous pourrez voir sur les tracés que je vais mettre à votre disposition. 

Je marche conjointement avec une jeune femme qui promène dans ses bras un nouveau-né (2 à 3 semaines tout au plus) et le protège du soleil avec un châle. Un gros chien l'accompagne et alors que je pars en reconnaissance sur un chemin en prévision de mon étape de demain, il décide de me suivre. Il retrouvera sa maîtresse, plus tard, après que je me sois aperçu que ma reconnaissance me conduisait dans des taillis ! 

Je suis ce soir dans un hébergement "Airbnb" qui est un petit hôtel (voir photo ci-dessous). J'aurai eu pas mal de difficulté à faire comprendre, par internet, à mon hôte que, venant à pied, il ne m'était pas possible de donner une heure d'arrivée précise. Au final, tout s'arrangera et je partagerai un petit dortoir avec un jeune conducteur d'engins agricoles en mission de courte durée. 

Excellent repas au resto juste à la porte (photo). 

Me voici à la plage de Guincho, haut-lieu du surf si j'en crois ma documentation. Aujourd'hui pas de grosses vagues, ... alors pas de surf ! 

C'est d'ici que je vais rejoindre le village de Malveira da Serra où je dors ce soir et qui se trouve quelque part sur les collines. 

Petite plage ou grande crique ? Seulement un pêcheur et une baigneuse (pas dans l'eau). 

La suite de mon parcours le long de la côte atlantique me révélera que s'il y a parfois beaucoup de monde à bronzer, on ne voit jamais grand monde à l'eau (les "surfeurs" faisant exception comme nous le verrons plus loin). 

Maintenant, nous sommes au bord de falaises de petite hauteur mais très découpées. Toujours sur notre piste cyclable et avec à droite une lande. C'est beau et spectaculaire. La route ... quelle route ! 

Je quitte la ville en admirant de belles maisons et je bénéficie du confort d'une piste cyclable suffisamment à l'écart de la route côtière plutôt calme. 

Sur quelques kilomètres, encore quelques immeubles à l'esthétique pas trop agressive. 

Le lendemain, de retour à Cascais afin de commencer "pour de vrai" mon parcours vers le nord. Ci-contre, une autre plage, cette fois-ci côté atlantique. 

A vrai dire, qu'est-ce qui ressemble plus à une plage, qu'une autre plage ! 

Mon "challenge", pour la suite de ce parcours sera de ne pas trop vous en montrer et de choisir celles présentant des particularités intéressantes. 

Ultime plage à Cascais, avant de reprendre le train pour regagner Lisbonne et y passer ma dernière nuit. 

Beaucoup de trains direz-vous. Eh bien oui ! Mais j'aime et quel meilleur moyen de capter la vie d'un pays en côtoyant ses habitants. 

DIAPORAMA 

Le beau temps revient et je traverse différentes agglomérations balnéaires qui ne laissent aucun espace naturel entre elles. Bars, plages aménagées, somptueuses villas, le diaporama qui suit va vous montrer tout cela en vrac. 

J'ai traversé pratiquement sans le savoir Estoril. "Haut lieu" touristique s'il en est qui n'a que peu de chances de m'y voir séjourner plus longtemps que le strict temps nécessaire pour en effectuer la traversée à pied ! 

Extrait de la page Wikipédia : 

Estoril attire maintenant une élégante clientèle internationale par la qualité de ses distractions (golf, casino, pêche sur une côte poissonneuse) et des compétitions sportives qui s'y déroulent (courses motocyclistes, régates, tournoi de tennis, concours hippiques) . 

De petites plages, parfois un fortin et, une météo qui commence à s'améliorer. 

Le bord du Tage est très urbanisé (immeubles de grande hauteur, voie rapide, trains cadencés). Mais en longeant l'eau au plus près, quitte à marcher ponctuellement dans le sable, on se tient le plus souvent à l'abri des pollutions sonores. 

De mon hôtel Ibis, par un court trajet en métro et une sorte de RER qui longe le Tage, je rejoins les environs de la tour de Belem pour reprendre là où je l'avais laissé mon parcours le long du fleuve. Ce soir, je retournerai à mon hôtel car, même si je n'ai pas cherché, il est probable que les hébergements le long du Tage auraient été hors de prix. 

Le programme du jour consiste à continuer à longer l'eau jusqu'à atteindre Cascais, terminus des trains de banlieue et lieu où mon chemin passe de l'orientation est-ouest à celle, longeant l'océan, qui sera la mienne durant tout ce périple (sensiblement sud-nord). 

En début de matinée, le ciel est plutôt menaçant et une courte averse m'obligera à mettre ma cape. Mais, suivant l'usage, celle-ci enfilée, la pluie cesse ! 

En agrandissant les photos vous distinguerez au loin le pont du 25 avril. 

Lisbonne à Malveira-da-Serra