Mon guide "Rando-Editions" passe par les villages. Moi j'emprunte les berges du "Canal du Midi".
Le site que je vous fais découvrir, à l'occasion du passage de la triple écluse de Trèbes, vous donnera tous les renseignements que vous pouvez souhaiter sur l'oeuvre magistrale qu'est ce canal.
Des arbres donc de l'ombre, pas de bruits, le chant des oiseaux, ... Que demander de mieux et cela sur près de dix kilomètres.
Beaucoup de photos donc un diaporama.
Sur le chemin qui me mène, à nouveau, à Carcassonne (à pied maintenant !), la petite commune de Marseillette non contente d'avoir une salle du peuple (ce qui est déjà suspect en soi) veut, en plus, garder sa Poste. Jusqu'où certains élus locaux pousseront-ils l'outrecuidance !
Je clopine un peu en descendant du bus à Carcassonne. Je mets cela sur le compte de ma mauvaise position dans le bus. Je passe à l'écart de la vieille ville qui ne m'inspire pas du tout avec ses 20 habitants permanents et ses milliers de touristes à la journée. L'authenticité, ce n'est pas là !
Mon parcours vers mon hôtel "Première Classe" situé bien évidemment dans une lointaine zone industrielle est en grande partie au bord de l'Aude, joliment aménagé.
Départ en train pour Lézignan-Corbières (cette fois-ci je paye mon billet !) d'où je vais me rendre, à pied, à Capendu. De là, un bus me conduira à mon second "camp de base" à Carcassonne.
Passage d'un "petit" col et ce sera "la mer des vignes" sous un ciel morose. Peu soucieux de traîner, je me fixe le défi de prendre le "bus d'avant". Je mets le "turbo" (6 à 7 km/h) et attrape le dit bus. Les conséquences de cette accélération se feront sentir par la suite.
Comme indiqué au début de ce tronçon, l'hébergement (à un coût raisonnable et tenant compte du fait que je suis seul) aura été un problème.
Je me suis donc choisi un "camp de base", pour deux jours, relativement économique, éloigné du centre-ville et au milieu d'un univers dont je me fais le devoir de vous faire profiter à l'aide du diaporama ci-dessous !
Après avoir acheté un savoureux sandwich fait devant moi à la boulangerie et arrosé au bar d'un vin local (avoir toujours le souci de dynamiser la viticulture locale !), je termine mon étape comme prévu à Lézignan-Corbières.
Le train qui doit me ramener à mon "camp de base" à Narbonne est en gare lorsque je m'y présente. Je le prends et me mets à la recherche du contôleur pour prendre mon billet. Introuvable ! Un voyageur me dit qu'il se cache dans la cabine de conduite arrière du train ne désirant pas affronter une bande de loubards qui sillonne le train. Toc,toc, à la porte et je formule ma demande. L'appareil portable ne veut pas me faire de billet (ou le contrôleur dérouté par tant d'honnêteté me fait une "fleur"). La police est sur le quai à l'arrivée mais la bande se disperse à contre-voie.
Je fais une sortie "apocalyptique" de Narbonne sous des trombes d'eau. Il y a des trottoirs durant un bon moment puis, c'est le bas-côté, pas trop large, d'une route plus que passante et les camions qui, au passage, en rajoutent à ce qui tombe du ciel.
Après avoir rejoint une voie moins passante et que le ciel se soit un peu calmé, j'arrive à Bizanet.
L'unique photo du jour est la devanture d'un bar ! Les "mauvais esprits" que je sais nombreux parmi vous ne seront pas étonnés de ce choix. Pourtant, il ne s'agit pas d'un bar ordinaire. Il a une histoire que m'a contée l'un des tenanciers.
Ce bar est le successeur du "cercle populaire" lieu où se réunissaient les ouvriers de la vigne (allez savoir ce qu'ils y tramaient !).
En face, il y avait le bar des propriétaires des vignes disparu aujourd'hui (le bar, pas les propriétaires !) Notre bar est maintenant une sorte de SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) géré bénévolement par un groupe de volontaires. Son activité première est bien entendu la vente de boissons mais de nombreuses activités s'y déroulent et notamment le mercredi après-midi où les enfants s'y réunissent pour faire des jeux éducatifs sous la conduite d'adultes bénévoles. En clair, "on ne picole pas le mercredi après-midi" !
Morale, de la chose : pas besoin d'un patron pour diriger une affaire !
La cathédrale qui est difficile à voir en entier, le Palais des Archevêques et son jardin.
Gruissan est un joli village languedocien, à proximité de la mer, que l'on traverse de retour de la plage.
L'environnement est de type camarguais avec de nombreux canaux d'irrigation et des chevaux, tous blancs, viennent systématiquement vous rendre visite.
Et enfin le canal de la Robine nous fait entrer agréablement dans Narbonne.
Gruissan-Plage et sa "plage des chalets" dispose d'une grande notoriété du fait de son architecture ancienne et particulière.
Par ailleurs, ce site a servi de décor au film de Jean-Jacques Beinex "37°2 le matin" (ci-contre, petit chalet commémoratif érigé à l'entrée de l'agglomération).
Vous n'avez bien sûr aucune chance d'échapper au diaporama des photos que j'ai prises sur ce site !
La photo symbolique qui marque le début de ce que va être ce parcours.
D'une part la réalisation du "Chemin de Piémont" défini dans la présentation mais aussi une liaison "Mer Méditerranée-Océan Atlan-tique".
Pas de traditionnelle photo "en pied" car il n'y avait pratiquement personne sur la plage pour me prendre.
Ce tronçon va se révéler assez difficile à réaliser pour diverses raisons.
les hébergements économiques sont rares et les auberges de jeunesse sont déjà complètes au moment où j'entreprends de réserver. Et, cette région a peu d'intérêts touristiques (hormis Narbonne, Carcassonne et quelques petits villages).
Je vous dis tout (ou presque !) dans ce qui suit.
Gruissan-Plage à Carcassonne
LE CHEMIN DE PIEMONT
(De la Méditerranée à l'Atlantique )
(GR 78)