Et enfin, hommage à celle qui note tous les jours les petits et grands événements de la journée et sans qui ce site ne serait pas.
La sculpture qui orne la porte d'entrée du refuge est l'illustration d'une légende locale que nous vous narrons ci-dessous :
Un enfant aurait jadis été enlevé par un monstre qualifié d'osa (ourse). Après de longues recherches, on les retrouva tous deux dans la forêt, ''la soi-disant ourse donnant la tétée à l'enfant, qui reposait tranquillement dans son pelage hirsute''. Le seigneur de Doriga pour remercier le ciel du miracle fit édifier le monastère et sculpter la scène.
L'hébergement du jour se situe dans l'immense monastère bénédiction de San Salvador de Cornellana. Celui-ci est en partie délaissé. Subsistent le gîte, l'église et des locaux de réunion actuellement utilisés par les candidats aux élections régionales.
Au pied de son "horreo", un paysan et sa fille discutent avec nous et nous font goûter le cidre de leur production. Pas de bras à plus d'un mètre du verre mais toujours la dégustation progressive en étant servi plusieurs fois. Ceux qui ne suivent pas peuvent se reporter plus avant !
Et voici, notre "horreo" du jour !
Notre chemin les traverse de temps à autre. Mais, il évite les routes en passant par des forêts sur des chemins bordés de jolis murets en pierre.
... un beau lever de soleil sur une campagne nimbée de bancs de brume..
Au sortir de l'ancienne école qui nous a accueillis cette nuit, ...
Et, somptueux coucher de soleil sur ciel tourmenté.
A midi, nous nous installons dans le refuge qui est dans une ancienne école. Nous sommes les premiers et aussi, ... les derniers. Repas dans une « parilla » à quelque distance de notre hébergement. C’est une vaste salle à manger qui est fréquentée par des familles nombreuses, donc assez bruyante. Au retour, ce sera, lessive, repos et préparation de l’étape suivante. Le soir, "plateau combinado" dans une cidrerie et découverte d'un rituel asturien. Le cidre est versé le bras tendu en l'air dans un verre fin, et seulement la quantité à boire de suite (soit une ou deux gorgées). Si on a encore soif, on recommence à chaque fois le même cérémonial. La raison semble être que le cidre stationnant trop longtemps dans un verre s'oxyderait et perdrait ainsi de sa saveur. C'est aussi dans les restaurants à touristes l'occasion de faire un "grand cinéma" !
Un premier "horreo" de type asturien (on va vous en montrer plein d'autres !) ainsi qu'un joli petit sentier.
Chemins par la campagne, bétail, ...
Alors, même si notre séjour à Oviedo nous a satisfaits, c'est avec un réel plaisir que nous progressons dans les Asturies "profonde".
La petite pluie de sortie de ville, en cessant, nous donne un bel arc-en-ciel.
Très beau balisage pour la sortie de la ville, des coquilles en bronze et aussi des "flecha amarilla". Le ciel se dégage progressivement et deux heures après le départ nous ondulons alternativement entre des prairies où paissent des vaches aux yeux semblant maquillés et des sous-bois d’eucalyptus. A un détour du chemin nous avons un tête à tête d’une fraction de seconde avec une biche. Nous rencontrons également un groupe de 4 pèlerins qui vont bien plus loin que nous.
Départ de bonne heure, pour une étape courte, car nous souhaitons nous décaler par rapport au guide et avoir ainsi des hébergements intermédiaires.
Spectacle de désolation dans les rues qui nous conduisent vers la sortie de la ville. Les canettes de bières jonchent la chaussée et les services municipaux sont à l'oeuvre pour ramasser les détritus accumulés dans le quartier piétonnier. Quelques ivrognes finissent de "cuver" dans les encoignures de portes et quelques bouteilles volent dans notre direction sans nous atteindre. L'année dernière nous avions vu pas mal d'ivrognes à Ourense mais pas à ce niveau.