Nous faisons en sens inverse l'étape de l'an dernier afin de rejoindre le chemin d'UrbainV (voir explications dans la présentation). Il fait froid et il a gelé cette nuit. Nous prenons une petite variante pour commencer, une petite rue dans La Canourgue à la place de deux kilomètres sur la nationale. Après être passés sous l'autoroute nous découvrons un nouveau tracé, un chemin bien raide le long de l'autoroute et nous rejoignons l'ancien itinéraire. Il fait de plus en plus froid et nous n'avons aucune envie de faire une pause. Nous montons régulièrement vers Saint-Germain du Teil en espérant que le bistrot sera ouvert. Les arbres n'ont pas encore de feuilles, par contre dans les prés il y a déjà du blé et de l'herbe assez haut. Nos voyons même des vaches qui sont groupées pour se tenir chaud.
A Saint-Germain nous ferons une grande pause dans le café près de l'église, occupé par de nombreux hommes. Les femmes sont à la messe, c'est l'heure, nous dit Nicole la spécialiste du groupe pour les questions relevant de la liturgie !
Un chocolat chaud, puis, réflexion faite, un veau au curry avec du riz que l'on nous sert gentiment malgré que celà ne soit pas l'heure. Nous repartons réchauffės et atteindrons le col pour 13h 40. C'est L'heure du repas à l'auberge du Radal mais nous pouvons gagner notre chambre . La maison s'est agrandie. Nous apprendrons plus tard que les travaux ont été faits dans l'optique de passer l'affaire aux trois fils de la maison.
Une petite conférence au bar nous permet de discuter avec le patron qui connaît très bien les prochaines étapes du parcours du chemin UrbainV que nous allons poursuivre (voir explications dans la présentation). Il nous aide à raccourcir celle de demain qui était assez démentielle.
Aujourd'hui, la gente bovine est à l'honneur. Un jeune taureau (semble-t-il) et de jeunes vaches curieuses.
Il a plu cette nuit et il pleut encore ... il fait froid ... Après le petit-déjeuner, c'est un départ avec veste, cape et parapluie . Nous restons la première heure sur la petite route car le chemin dans l'herbe est trempé.
A Saint-Georges de Levejac, nous cherchons le bistrot, le trouvons mais il est fermé.... Le village est très soigné. Nous regagnons la petite route pour cinq kilomètres de plus. Le groupe (ils sont des Charentes) dépose des bouteilles vides dans les poubelles à verre, c'est l'ultime au revoir , nous ne les croiserons plus.
Trois kilomètres plus loin, c'est sur un bon chemin que nous retrouvons le GR, et entre la Malaviette et les Rouges Parets, un bâtiment à machines agricoles nous permet un pique-nique à l'abri. Le ciel se dégage un peu et la descente sur La Canourgue se fera au soleil. En fin de parcours, dans la boue, Nicole fait une "glissade accompagnée" (qui consiste à amortir sa chute sur la partie la plus charnue de son corps). Bilan : un pantalon à laver. Il y a une fête de l'escalade à la Canourgue et notre hôtel (du Commerce) est moderne, le patron est sympathique et ravi de la clientèle amenée avec les chemins.
Les photos : un mur moussu et l'oiseau à Nicole (pixelisé du fait de l'agrandissement).
Quelques centaines de mètres sur le causse de Sauveterre et nous voici au gîte "Les Fleurines" sis à Almières. Nous sommes dans une ferme caussenarde des 17ème et 18éme siècles magnifiquement restaurée. Un court sentier permet d'aller admirer le panorama sur les gorges du Tarn (hélas sous un ciel bas aujourd'hui).
Notre site n'est pas un guide touristique aussi, d'une manière générale, nous nous abstenons de faire de la publicité pour nos hébergements (il peut y avoir des exceptions pour des accueils particulièrement chaleureux ou ... déplorables !). Les avis sur ce gîte sont très contreversés. Nous avons le nôtre et comme c'est le nôtre, nous nous le gardons ! Avant de venir ici, vous pouvez lire les avis donnés sur "tripadvisor", "Routard.com", ... et vous faire une opinion.
Lors du repas du soir nous faisons plus ample connaissance avec le groupe "motorisé" que nous côtoyons depuis trois jours. Il y a un peu de tout parmi ces personnes. Des "cafistes" qui ont fait l'étape du jour par l'autre rive du Tarn et en passant en haut, d'autres n'ont fait qu'une partie du parcours et certains sont directement venus au gîte et se sont promenés autour.
Nous les itinérants "purs et durs" (de moins en moins "purs et durs" car nous ne répugnons pas à dormir à l'hôtel et à faire des séjours en étoile plus ou moins motorisés !), sacs au dos et ne pouvant compter que sur nos jambes nous ne jouons pas, bien sûr, dans la même catégorie.
Ces groupes sont souvent très bruyants à table et au dortoir jusqu'à parfois assez tard car, marcher sans sac et faire des étapes plus courtes ne facilite pas l'endormissement ! Nous, ce serait plutôt "21h-7h". Alors, bon, on s'adapte et l'on prend une chambre individuelle quand cela est possible.
Ci-dessous donc, la vue sur les gorges et un aspect du gîte. La photo de droite du bandeau de présentation vous en montre un autre aspect.
Nous arrivons au village des Vignes.
Nous traversons le Tarn et nous voyons un resto avec menu du jour (aligot-saucisse). On a notre pique-nique mais on ne peut quand même pas ne pas faire honneur à une spécialité locale.
Robert prend un quart de vin et ... la raide montée du chemin qui coupe les lacets de la route menant à Almières sera avalée beaucoup plus difficilement que le plat du jour !
Excellente nuit et au réveil le sol est mouillé, le ciel est bas ... La boutique pour les courses est juste en face de l'hôtel. Nous partons ã 8h40, sac équipé et parapluie à la main.
Nous suivons le Tarn et les photos ci-contre et ci-dessous vous montrent un temps "très moyen" surtout si l'on dirige l'objectif vers le haut (où nous sommes passés hier).
Et comme nous avons pris l'habitude de le faire maintenant, des vignettes à cliquer (paysage, faune, flore, habitat ...).
Et, c'est en suivant un chemin aménagé au goût de Robert que nous descendons très progressivement vers le terme de notre étape au Rozier. Durant la descente nous côtoyons de nombreux rochers aux formes les plus extravagantes. Demain nous les longerons par le bas.
Le Rozier est à la confluence de la Jonte et du Tarn. Peyreleau qui le surplombe semble plus "typique" (voir la photo) mais la météo "glauque" ne nous a pas incités à y aller.
Nous rencontrons une partie du groupe "motorisé" avec qui nous avons cohabité hier à Hielzas. Ils sont en train de faire le transfert de leurs affaires depuis les voitures vers leur hébergement (différent du nôtre). Nous apprenons que demain, ils se rendent à Almières, comme nous ...
Petit coup de fil à Almières pour dire que finalement nous préférons une chambre individuelle plutôt que le dortoir ...
Et nous entrons dans la zone classée des "Arcs de Saint-Pierre". Rochers ruiniformes, arcs de pierre, grottes et sol sableux nous donnent l'impression d'être en forêt de Fontainebleau. Vous allez pouvoir regarder un court document "You Tube" et voir les vignettes à cliquer de nos propres oeuvres.
Le paysage est magnifique malgré un temps médiocre et nous n'aurons pas de pluie contrairement à l'auteur du document dont l'objectif est constellé de gouttes de pluie !
De ces quatre étapes que rassemble cette page, les deux premières vont nous faire côtoyer les gorges de la Jonte et du Tarn ainsi que des amoncellements rocheux tout à fait remarquables. Le temps sera gris mais il ne pleuvra pas. Les troisième et quatrième ... on vous dira le moment venu !
Notre hôte d'Hielzas ne prévoyait pas de pluie avant 11hoo. Vu le parcours en falaise sur la fin, un plan B était prévu (petite route descendant rejoindre la nationale au bord de la Jonte). Les nuages circulent à vive allure et ne semblent pas menaçants, nous restons donc sur le GR6 qu'emprunte notre chemin de Saint-Guilhem.
Au premier (et dernier !) hameau rencontré (La Viale), l'humoriste local à frappé !
Tracés des différentes étapes constituant cette page
(Choisissez de préférence la cartographie IGN. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran")
Hielzas au Col de Trébatut
LE CHEMIN DE SAINT-GUILHEM
(de Saint-Guilhem à Aumont-Aubrac)