PATAGONIE 

Le "Fitz Roy" 

 Présentation 

Le Fitz Roy était appelé "la montagne qui fume" par les indiens Tehuelches avant l'arrivée des Espagnols. C'est le géographe Francisco Perito Moreno qui le nomma "Fitz Roy" en référence au militaire anglais "Robert Fitzroy" qui avait mené la première expédition en ces lieux. 

Sa première ascension n'eut lieu  qu'en 1952 lors d'une expédition menée par Lionel Terray. 

Ce sommet marque la frontière de l'Argentine avec le Chili. Cependant, il ne semble pas avoir été escaladé depuis le Chili ? 

Le Fitz Roy est très souvent environné de nuages, notamment à son sommet (d'où le nom de "montagne qui fume" donné par les indigènes qui le prenait pour un volcan). Lors d'un trop court séjour, on peut ne pas le voir ! 

Lors de mes passages à El Chalten, je l'ai approché autant que me le permettaient mes possibilités. J'ai fait d'innombrables photos du sommet lui-même mais aussi des paysages et de la végétation qui l'entourent. Voir les deux liens. 

Le panneau d'information installé au début du chemin du "Fitz Roy" nous donne quantité d'information (pour les rendre lisibles cliquez sur la photo). 

Les distances entre les différents points importants sont notées et, il est conseillé de n'emprunter que les chemins marqués. 

Un petit détour pour côtoyer la laguna Capri et c'est l'arrivée au "Mirador del Fitz Roy".  

La vue sur le Fitz Roy y est vraiment magnifique. L'utilisation du zoom nous rapproche encore un peu plus du sommet. 

Le panneau nous donne les noms des sommets avoisinants. Mermoz, Guillaumet, Saint-Exupéry, ... souvenirs des débuts de l'aviation et de l'Aéropostale. 

Le cheminement au-delà du Mirador de Fitz Roy est toujours remarquablement aménagé. Il convenait de rendre hommage à ce travail par ces quelques photos. Il faut souligner à nouveau que l'accès au "Parc des Glaciers" est totalement gratuit et le comparer à son pendant Chilien du "Torres del Paine" où, non content d'être payant, le tarif est très fortement majoré pour les Européens. 

Le panneau d'information installé à côté de la dernière passerelle indique qu'il convient de passer un par un. 

Après la traversée d'une zone où l'accumulation de la neige a blanchi le bas des arbres, nous arrivons au camp Poincenot où peuvent s'installer les campeurs. Un panneau attire tout de suite l'attention. Il s'agit d'une sorte de "mode d'emploi" en cas de rencontre avec un puma. 

En préalable, on nous dit : "voir un puma peut être considéré comme un cadeau de la nature mais qu'il ne faut pas oublier le risque qu'implique cette expérience". 

Tout une série de conseils est ensuite donnée. 

Si vous voyez un puma : 

"Arrêtez-vous et regardez-le" - "ne courrez pas" - "ne lui tournez pas le dos" - "élevez vos bras pour paraître plus grand " - "marcher à reculons lentement" - prendre son enfant dans les bras " 

Si le puma est agressif : 

"ne cessez pas de le regarder" - crier fort" - lancez-lui des pierres".  

Eviter une rencontre : 

"ne marchez pas seul" - "ne laissez pas les enfants séparés" - "maintenez le camping propre" - "cachez votre nourriture". 

Je n'ai jamais rencontré de puma tant en Argentine qu'au Chili. Par contre, lors de la correspondance internet que j'entretenais avec l'un de mes jeunes petit-fils, je l'ai beaucoup impressionné en lui laissant entendre que je risquais d'en voir un ! 

 

 

En quittant le camp Poincenot et sous la flèche indiquant la direction à suivre pour aller à la "Laguna de los Tres" (point le plus proche du Fitz Roy accessible aux randonneurs) ce panneau nous dit : 

"Visiteurs, les derniers 500 mètres de ce sentier ont une grande difficulté et une exposition au vide. Ne montez pas si vous n'avez pas des chaussures hautes et une expérience des sentiers de montagne. Evitez les accidents". 

Un peu plus loin, un autre panneau indique le coût d'une intervention de secours par hélicoptère ! 

Le glacier suspendu de "Piedras Blancas" est assez loin, à droite de notre parcours. Point n'est besoin d'y aller lorsque l'on dispose d'un zoom ! 

Des sites datant de quelques années nous le montrent descendant beaucoup plus bas. 

 

Et voici le chemin objet des avertissements qui ont précédé. L'angle de prise de vue de la photo donne l'impression qu'il s'agit là d'un chemin juste un peu raide. 

En réalité, Il est très raide et très pierreux. J'en gravirai une bonne moitié mais inquiet des difficultés que je vais avoir à la descente, je fais demi-tour et entreprends une descente disons ... calamiteuse ! 

Pas trop de regrets car le sommet est dans une sorte de brouillard intermitant qui risquait de me priver de la vue probablement extraordinaire de ce sommet. 

Revenu à El Chalten, sur un parking, ce touriste Chilien a inscrit à l'arrière de sa voiture un texte que je vous traduis ainsi : 

"J'ai dépensé quasiment tout mon argent en femmes et en alcool ... le reste, je l'ai perdu" 

Il y a des Chiliens qui ont de l'humour. La preuve ! 

PATAGONIE 

Le début du chemin se déroule au milieu des arbres. Celui-ci est parfai-tement aménagé  et sa pente est très modérée. De temps à autre de sim-ples et jolies fleurs sont présentes.