(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

 
 

                           LISBONNE                                                             PORTO                                                                SANTIAGO 

LISBONNE-PORTO-SANTIAGO 

(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

Torreira 

Tracés des différentes étapes constituant cette page 

(Choisissez la cartographie OTM. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran") 

A l'approche de Porto, la côte devient beaucoup plus rocheuse. Il reste cependant un peu de sable pour s'étaler au soleil (toujours aucun baigneur). 

Après une petite montée dans les rues d'un quartier périphérique de Porto et une agréable traversée de jardins potagers, je jouis d'une belle vue sur l'estuaire de Douro. 

Mon hôtel (Accor bien sûr !) est à deux pas. Je vous en parle ... demain. 

La cote est maintenant urbanisée en continu et ce sera ainsi jusqu'à Porto. Les habitations sont le plus souvent à bonne distance du rivage et le cheminement continue à se faire sur les passerelles. 

C'est dimanche, et vers midi, il commence à y avoir du monde au point, que par moments, il faudrait presque dire pardon pour passer. 

Un couple de randonneurs me dépasse (pas d'échanges). Cela  aura été, depuis Lisbonne, les seuls marcheurs susceptibles d'être itinérants, que je verrai ! 

Je quitte momentanément les passerelles pour pénétrer dans Espinho. Toujours en bord de mer mais sur une avenue où je trouve le bistrot qui va me délivrer le café et la pâtisserie dont je rêve. 

Peu avant la sortie de l'agglomération, c'est le marché aux poissons (du frais, débarqué des bateaux). Les oiseaux de mer s'occupent à éliminer les déchets. 

Le soleil va finir par percer même si une légère brume persiste sur la mer. 

Mon parcours, jusqu'à Porto, terme de mon étape, va être un "tout passerelle". Celle-ci est progressivement, envahit par le sable. Par endroits de gros blocs de béton sont disposés pour, qu'en cas de tempête, les vagues se brisent sur eux. Le but probable étant de protéger les habitations érigées plus bas que la dune. 

DIAPORAMA 

Je pars dans une épaisse brume marine où le soleil tente, sans succès, de percer. 

Je traverse, sur des passerelles, la "barrinha de Esmoriz" qui semble être une zone de marécages protégée. 

La variation de la densité de la brume crée une atmosphère et des éclairages étranges et, pour moi, d'une grande beauté. 

Qu'en penserez-vous en regardant le diaporama ci-dessous ? 

Une dernière petite "galère" alors qu'une fois de plus je quitte la route pour partir dans les arbres. Alors que je longe le mur d'enceinte d'un immense camping, je tombe sur une parcelle où les petits arbres qui la composent ont été coupés et ... laissés sur place. Ce va être une assez longue séance de franchissement de ces obstacles feuillus entremêlés les uns dans les autres. 

Arrivée à mon hébergement qui est un club de surf. Je dispose d'une chambre et la clientèle très jeune est fort calme. La pratique du surf, à mon avis, ne prédispose pas à faire la fête la nuit. 

Je me trouverai un petit restaurant simple et pas cher où j'ai gardé le souvenir de bons échanges avec le serveur et le patron. Ne me demandez pas de quoi on a parlé. C'est déjà bien que je me souvienne d'avoir eu une conversation intéressante ! 

La seconde étape consiste maintenant à rejoindre la plage et faire les trois à quatre kilomètres me restant pour atteindre Esmoriz, terme de mon étape, en longeant le bord de l'eau. Ambition légitime, puisque depuis mon départ, je n'ai jamais marché véritablement dans le sable plus de quelques centaines de mètres. Je suis sur "le rail des sables", "Bordel" ! 

Objectif atteint par une allée perpendiculaire à celle où je suis et ... , il m'apparaît très rapidement que 80 kilos surmontés d'un sac d'une douzaine de kilos le tout s'appuyant sur le sol par le biais de deux chaussures de pointure 44, permet de s'enfoncer suffisamment dans le sable du bord de l'eau pour s'épuiser complètement au bout de quelques centaines de mètres. 

Ma tentative de rejoindre mon allée parallèle au bord de mer dès que je décide d'arrêter l'expérience échoue face à des taillis impénétrables qui me barrent le chemin. Je retrouve mon point d'entrée sur la plage en suivant mes pas et à l'aide du GPS qui a enregistré mon parcours. 

Au final, fatigué de tous ces exercices, je rejoins la petite route tranquille parfaitement équipée pour les vélos et piétons. 

 

La première étape du plan consiste à emprunter une allée parallèle à la route (que conseille ma documentation) se développant au milieu des pins qui, ici, n'ont pas brûlé. 

Plein succès. De l'herbe a un peu poussé sur le sable, le solidifiant suffisamment pour que je puisse avancer sans trop d'efforts. La progression est fort agréable et le parcours est parfois agrémenté de petites fleurs.  

Par "grand beau" dès le départ, je fais encore quelques kilomètres sur la petite route qui longe le "ria d'Aveiro". Il vit ses derniers kilomètres, se rétrécit, et se termine à ce rond-point, décoré d'une embarcation locale, qui marque l'entrée de la station balnéaire de Furadouro. 

Je ne vais pas jusqu'à la mer et bifurque à droite vers la forêt de résineux. J'ai un "plan" ! 

Torreira à Porto