(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

 
 

                           LISBONNE                                                             PORTO                                                                SANTIAGO 

LISBONNE-PORTO-SANTIAGO 

(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

Tracés des différentes étapes constituant cette page 

(Choisissez la cartographie IGN-Es. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran") 

Pendant plusieurs kilomètres, je vais parcourir de grandes avenues pour atteindre mon hébergement. De petites taches de couleurs sur certains immeubles, Un bateau décoratif à un rond-point et une crêperie bretonne (il y a beaucoup de parallèles à faire entre la Bretagne et la Galice). 

J'ai une chambre Airbnb au dernier étage d'un immeuble et je vous montre ce que je vois, à droite, et à gauche ! 

J'irai à la gare acheter mon billet de retour de Santiago à Hendaye et me renseigner à l'office de tourisme sur la sortie de ville du chemin. La météo on ne peut plus glauque n'incite pas trop à la promenade. Un petit tour dans le quartier touristique du port et ce sera tout. Le lien Wikipédia  ci-dessous vous donne quelques photos ensoleillées à voir.  

Départ sous la pluie et même en mettant la cape, cela durera une bonne heure. Je fais route avec mon compagnon italien d'occasion jusqu'à l'entrée de Vigo. Je le rencontrerai ensuite dans Vigo et ce sera la dernière fois. Un compagnon discret qui  comprenait quand je voulais marcher seul. 

Une bonne partie du chemin se fera à quelque distance du rivage sur une petite route plus que calme. 

Avant l'entrée dans Vigo, nous rejoignons le bord de mer et découvrons ce beau calvaire galicien. La petite île proche de la cote et reliée par un pont au rivage est dénaturée par un immeuble de grande hauteur.  

DIAPORAMA 

Ce n'est pas encore le grand beau mais il ne fait pas froid. Je suis arrivé à mon hôtel à 13 heures. Alors, il convient d'occuper le reste de l'après-midi. Je fais un aller-retour dans la foire commerciale installée au bord de la "Praia" América (Praia et pas Playa, le galicien a des points communs avec le portugais). Puis, je m'installe confortablement à la petite table d'une buvette, quasiment sur le sable. Belle vue sur la baie et des marcheurs affublés de beaux "durillons de comptoir". 

Un gros bateau sort du port de Vigo et un jeune qui, tentant un saut périlleux depuis la promenade, se "ramasse", sans mal, sur le sable. 

Tout ça dans le diaporama ci-dessous. 

Une belle langue de sable, vierge de toute construction, traverse la baie que je longe pour me rendre à Ramallosa. C'est un peu de couleurs dans le paysage toujours dans la brume. 

J'ai réservé à l'hôtel Miramar, un trois-étoiles soldé Booking.com (fin juin, ce n'est apparemment pas encore l'affluence). Grand standing, pratiquement personne et le restaurant ne fonctionne pas encore. 

Ci-dessous, un lien vous permet de voir le luxe dans lequel je me vautre ! 

Baiona est une jolie petite ville de près de 12 000 habitants. Ses maisons toute de pierre, à l'architecture galicienne, la font beaucoup ressembler à Saint-Jacques. 

Départ à 7h30. Ce panneau local nous dit : "courage plus que 165 km". Je progresse dans un brouillard épais et mouillant. Il me faudra profiter d'un auvent de bistrot (fermé bien sûr !) pour mettre ma cape qui, très rapidement, ne sera plus nécessaire, car mettre sa cape, fait généralement cesser la pluie ! 

Au départ, deux petits évitements de la PO 552 (toujours très calme) que je suivrai ensuite jusqu'à Baiona. 

La côte est complètement rocheuse et seul ce moulin, en bon état, attire un peu l'attention dans ce paysage noyé dans la brume. 

Et c'est l'arrivée à Oia, où les maisons du village ont de bonnes assises ! 

Surplombant le petit port l'imposant monastère de Santa Maria de Oia un peu dans la brume marine. Le lien, dans une mauvaise traduction du galicien vers le français, vous en dit un peu plus et vous montre d'autres photos. 

Mon hébergement est un petit hôtel situé 2 à 3 kilomètres plus loin. Booking.com disait "dernière réservation possible et 5 personnes regardent" ! Je serai le seul client et à 20 heures le gérant est parti. A mon retour du restaurant je trouve la porte d'entrée close. Je réussis à rentrer par une fenêtre, au risque de me rompre les os, en passant derrière le bâtiment. Je n'avais pas vu qu'une autre porte était ouverte ! Le matin toujours personne mais, avec Booking on paye d'avance. 

La suite du parcours du jour va se faire en bord de mer en suivant, assez souvent, la route PO-552, on ne peut plus calme mais aussi à l'occasion des pistes et chemins ramenant au bord de l'eau. 

Allez, un diaporama ! 

DIAPORAMA 

La traversée du rio Miño se fait sur une sorte de hors-bord dont l'avant se lève lorsque le pilote met le moteur à plein régime. Il y a de la brume et cela donne un aspect fantomatique au paysage. 

C'est probablement la première traversée de la journée et je suis en compagnie de deux jeunes (un allemand et un italien) que je côtoie pratiquement depuis Porto (vous les voyez sur la 4ème photo). Nous marchons souvent ensemble en début d'étape et je communique avec l'italien en "itagnol' (plus "gnol" que "ita"). L'Allemand lui communique en anglais avec l'italien. On arrive à échanger mais c'est fatigant et après une heure ou deux de marche commune, je les quitte. 

Première belle borne galicienne dès que nous posons le pied à terre et un café (que nous n'avions pu prendre au Portugal) sur la place principale de A Guarda, première agglomération que nous rencontrons. 

Caminha à Vigo