Tracés des différentes étapes constituant cette page 

(La cartographie OTM la plus détaillée a été choisie) 

L'étape était assez longue (plus de 25 kilomètres) aussi, nous n'arrivons à Castromonte qu'à 14h30. L'albergue est dans l'école à l'entrée du village mais notre premier souci va être de nous restaurer. Le village, pourtant d'une certaine importance, n'a qu'un seul bistrot qui ne fait pas restaurant. La serveuse pourtant débordée par une bande de braillards alcolos sera d'une grande gentillesse et nous servira, comme savent le faire les Espagnols, un monstrueux "bocadillo con tortilla francesa" (l'omelette française est une omelette "normale", sans pommes de terre !). Le soir elle nous aura préparé un repas simple mais copieux (salade et pâtes). 

Après un petit tour à l'église nous gagnons notre albergue où nous retrouvons nos compagnons de la veille (le coréen et l'andalou qui progresse avec une poussette d'enfant !  

Petit tour le soir où nous allons assister au début du dépouillage des votes qui se fait dans l'école où nous logeons. 

Penaflor de Hornija est perchée sur un promontoire. Pour y aller on descend et on remonte et pour en repartir ... on descend seulement. Aux premières maisons du village, dans la montée, nous subissons une violente attaque de trois chiens. Le "Tazer" est dans le sac mais Robert trouve une grosse pierre qu'il lance sur le plus gros et le plus vindicatif. Atteint au flanc, il part en hurlant de douleur suivi de ses compères. Demain, le "Tazer" sera à porté de main mais il n'y aura pas d'attaque de chien comme c'est généralement le cas sur les chemins de Compostelle. 

Un autre chien bien paisible celui-là attendait que quelqu'un se serve de la fontaine pour se désaltérer. C'est Nicole qui le lui permet. 

Et enfin une autre église Santa Maria mais, en plus, de la "Expectacion" !  

A Wamba, nous espérions un bistrot ouvert, mais "nada". Il n'ouvre qu'à 10h et il est 9h. Le bureau de vote à la mairie lui est ouvert... Nous prendrons un en-cas devant la magnifique église de Santa Maria. De style cistercien à l'extérieur et mozarabe à l'intérieur, nous dit le panneau, mais elle est fermée. La  page Wikipédia va vous permettre d'y entrer 

DIAPORAMA 

Nous quittons l'albergue à 7h30, avec un petit-déjeuner succinct ... et froid. Les bars sont fermés à cette heure matinale. Après une brève montée, nous sommes dans une meseta céréalière plane sur un chemin empierré bordé de fleurs sur 5 mètres de large de chaque côté. À chaque carrefour, une sculpture métallique représentant des pélerins buvant, marchant ou à vélo nous indiquent la direction en plus des traditionnelles "flécha amarilla " et des "mojons" (bornes) indiquant le nombre de kilomètres restant à parcourir pour arriver à Saint Jacques.  

Un diaporama va vous présenter les sculptures métalliques. Certaines sont tachées de la fiente des oiseaux qui s'y posent. 

Nous retrouvons de suite la meseta mais nous apercevons rapidement le clocher de Cigunuela qui se trouve aussi sur une éminence. Installation dans une belle auberge où nous avons pour compagnons un Andalou et un Coréen. La cuisine est fermée car le local va servir pour les élections de demain. 

Petite pause à l'ombre et achats d'aliments à la Plaza Mayor. C'est samedi et il y a un mariage devant l'église. Les tenues sont, disons ... , colorées mais on a vu pire au niveau de l'excentricité. Une des invités se fera photographier avec nous car elle a fait le chemin de Compostelle. Et nous quittons la ville par le château. 

Et nous arrivons au pont dit romain (en réalité, médiéval) qui nous fait refranchir le Duero et nous conduit à la ville perchée de Simancas. Remarquez les deux pèlerins à droite de la photo. Il s'agit de sorte de statue en tôle épaisse et nous en verrons beaucoup les prochains jours. Nous vous en ferons un diaporama avec les meilleures. 

Durant la montée vers le centre de Simancas nous voyons le Duero dans toute sa splendeur. Le Duero (Douro au Portugal) est l'un des grands fleuves de la péninsule ibérique qu'il traverse sur plus de 700 km jusqu'à l'océan atlantique. 

Petit-déjeuner un peu "racho" seulement à 7 h 45. C'est samedi, le patron s'est levé pour nous, il referme après notre départ à 8 h. 

Notre parcours jusqu'à Simancas suit des routes mais il y a des alternatives. Jusqu'à Puente Duero, une piste sableuse un peu à l'écart de la route peu fréquentée en ce samedi matin. Nous buvons notre café et achetons des abricots. Nous franchissons une première fois le Duero qui est ici assez envahi par la végétation. Après un cours passage le long de celui-ci (sa rive est inaccessible) nous trouvons la route de Simancas elle aussi peu fréquentée. Une belle piste cyclable nous fera cohabiter avec les nombreux amateurs de "la petite reine". 

Nous commençons notre visite de Valladolid par le traditionnel tour de ville en bus touristique (rien de mieux pour repérer les endroits où nous reviendrons pour une visite plus attentive). 

Nous avons retenu seulement deux monuments. La magnifique église San Pablo (sa façade et son portail) ainsi que la façade et le clocher l'église Santa Maria la Antigua ( (où un mariage a lieu). Les autres ... coincés dans une voirie étroite sont difficilement photographiable sans matériel adéquat. La page Wikipédia vous fournira quelques autres vues plutôt petites et un lien intéressant sur l'église Saint Paul. 

Notre choix, mais nous n'avons pas vraiment cherché, se porte sur le "Restaurant-Salon de banquets Teodoro" qui trône sur la plaza mayor. 

Grand standing et menu del dia à 12,50 euros ! C'est très bon et la carafe de vin à notre disposition contient du "Ribeira del Duero" vieux d'une dizaine d'années et facturé à 29,50 euros si on déjeune à la carte comme le serveur nous le fait remarquer. 

Le serveur qui nous a "à la bonne" nous amène visiter les salons qui peuvent recevoir jusqu'à 500 personnes ! Impressionnant ! Voyez la photo à gauche et le lien. Le style, ... disons espagnol ! 

Nous arrivons complètement au nord de Valdestillas près de la mignonne petite gare "RENFE" où, renseignements pris, il apparaît que nous disposons de trains pour aller faire une visite de Valladolid entre 16 et 21h. Il est seulement midi. Nous nous installons dans le petit hôtel "Taquita" à 50 mètres de la gare et, après avoir attendu une heure "raisonnable" pour l'Espagne, nous partons vers le centre-ville à la  recherche d'un "menu del dia".  

Nous progressons, comme nous le faisons régulièrement depuis plusieurs jours, dans de vastes pinèdes sableuses. Nous côtoyons le rio Eresma toujours dans une profonde tranchée inaccessible en contrebas. 

Lorsque nous coupons la route provinciale VA-104 nous devrions normalement la suivre à gauche sur une centaine de mètres puis partir à droite sur un chemin, la carte embarquée sur notre iPad le révèle, totalement hors de la pinède et forcément en plein soleil. En face, la pinède continue. On a une bonne carte sous les yeux et le GPS nous dit précisément où l'on est alors ... nous quittons le balisage et nous continuons en face. 

Beau chemin sauvage où nous apercevons un chevreuil qui, en quelques bonds gracieux, rejoint le rio. Un "local" en 4x4 s'inquiète de savoir si nous nous sommes "equivocado" (trompé). La vue de notre matériel et nos explications le rassureront. 

Cette page va nous mener jusqu'à Castromonte. 

De la meseta, des pinèdes, deux franchissements du Duero et au passage un petit détour en train pour aller visiter Valladolid, l'ancienne capitale du royaume d'Espagne. 

Le grand beau toujours et maintenant une fréquentation plus assidue des albergues qui sont de toute beauté. 

De Alcazaren à Castromonte  

LE CHEMIN DE MADRID 

(de Madrid à Sahagun)