UN TOUR DE CAUSSES 

(Causses de Sauveterre, Méjean et Noir) 

UN TOUR DE CAUSSES 

(Causses de Sauveterre, Méjean et Noir) 

Et pour finir, puisque nous allons retrouver le chemin dans la falaise nous ramenant à Meyruès, deux photos de bestioles injustement accusées de tuer les arbres (voir le lien). Evitez toutefois son contact car elles sont "urticantes". 

Le parcours après le Buffre et jusqu'à Hures va être agrémenté de panneaux informatifs concernant l'histoire et la vie du causse. Je les ai tous photographiés et tous lus (si, si !) et vous les avez à disposition ci-dessous. En cliquant dessus, vous les aurez dans un format les rendant lisibles. 

Donc, de gauche à droite : 

- Le "Camin Ferrat" ou chemin de Saint Guilhem.   

- "L'eau sur les Causses".  

- "Clapas et caselles" : l'art de la pierre sèche et "Cueillette et chasse" : l'art d'utiliser les ressources du milieu. 

- Moines Bénédictins et brigands du Roy. 

- Du calcaire à la lause. 

La croix du Buffre que je vous présente plus avant illustre bien le "Camin Ferrat" ou chemin de Saint Guilhem lui-même déjà défini dans la présentation du chemin de Saint-Guilhem. 

Ci-dessous : 

- la photo d'une lavogne, cuvette rendue étanche par de l'argile qui retient l'eau pour les troupeaux qui sans cela partirait dans le sol calcaire perméable. 

- et d'une "caselle" abri pour les bergers gardant leur troupeau. 

Mon dernier jour sur le causse Méjean va se révéler fort intéressant. 

D'abord, la croix du Buffre. Deux photos pour pouvoir distinguer les deux faces ouvragées (la seconde n'a pas un arrière-plan valorisant mais c'est ainsi. 

Parmi les nombreuses croix que la région possède celle-ci se distingue nettement du lot. Le lien vous en dit plus. Ne manquez pas de cliquer sur les flèches pour fair défiler les détails des sculptures. 

Mon étape va être assez courte car le parcours entre La Canourgue et Meyruès est trop long pour être fait en deux jours. J'ai donc dû faire une étape intermédiaire, un peu à l'écart du chemin, au Mas Saint-Chély. Je n'ai trouvé qu'un hôtel un peu cher mais confortable, avec une table pour le dîner digne d'éloges. 

Ci-contre une belle habitation "caussenarde" classique. 

Après un pique-nique au bord de l'eau, l'examen des falaises situées de l'autre côté du Tarn et par lesquelles il faut passer pour se hisser sur le causse Méjean me donne quelques inquiétudes. 

Divine surprise ! L'ancien chemin muletier se glisse entre les parois rocheuses à l'aide de nombreux lacets et toujours avec une faible pente (les concepteurs de l'époque avaient le souci que les muletiers ne "crève" pas leurs bêtes - maintenant, on ne "crève" pas le randonneur). 

Admirez les magnifiques murs de soutènement pratiquement partout en parfait état. 

L'arrivée sur le causse me délivre une belle vue sur la vallée du Tarn. 

Et me voici surplombant Sainte-Enimie depuis l'ancienne route qui a perdu son bitume et est totalement désertée par les voitures. 

C'est probablement la notoriété de Sainte-Enimie qui m'a conduit à faire, en prélude à ma boucle dans les Cévennes, ce parcours passant dans ce beau village. Pas de déception, c'est très joli et bien sûr très touristique (trouver le magasin d'alimentation perdu dans les bistrots et les marchands de souvenirs n'est pas aisé !). 

Le lien Wikipédia vous donne de belles photos de "pros" à voir en grand et, ci-dessous, quelques-unes des miennes. 

Dès le départ, un beau menhir s'offre à moi avant de pouvoir bénéficier d'une belle vue plongeante sur Sainte-Enimie. 

Le gîte de Champerboux (les Dolmens) est un bâtiment moderne parfaitement équipé. Je vais y être seul et je vais profiter de la grande quantité de revues traitant de la randonnée auprès de la cheminée en insert. 

Je suis en demi-pension et je trouve dans le frigo tout ce qu'il faut pour mon repas du soir et mon petit-déjeuner de demain. Je prépare moi-même et à l'heure où je veux. Une forme de gestion originale qui délivre la propriétaire de pas mal de tracas et qui a tout à fait mon agrément. 

Dans un hameau (Les Fons, Le Gazy ?), le four banal a été restauré et semble être utilisé. Les maisons, en parfait état sont très probablement des résidences secondaires. 

Au fil du chemin, un dolmen parmi beaucoup d'autres dans ce secteur. 

Et enfin, ce beau chemin avec un mur de pierres sèches en parfait état qui va me mener au terme de mon étape à Champerboux. 

Il y a encore des activités sur le causse. En témoigne ce gigantesque tas de copeaux de bois qu'un engin, absent des lieux a produit. Mais aussi, ces sinistres bâtiments d'élevages en batterie. Elevage de quoi ? On ne sait pas. On imagine les animaux empêchés de bouger avec un tapis roulant leur fournissant la nourriture et un autre récoltant leurs déjections. Un silence de mort règne. Sinistre ! 

Le GR quitte judicieusement une petite route revêtue pour me faire emprunter cet ancien chemin bordé de murets. Ce n'est pas le plus court mais quel plaisir de profiter du chant des oiseaux dans la végétation et d'essayer d'imaginer ce qu'était ce chemin, il y a ... longtemps.  

Les murets de pierres sèches finiront par s'écrouler sous la poussée de la végétation. Sait-on encore monter ce type de mur ? 

Sortie de ville : la maison de retraite médicalisée, le cimetière, et le funérarium (chambre funéraire cela fait-il mieux ?). Tout ça est regroupé à l'écart des maisons. Et ce panneau ! 

Pour rester dans l'ambiance, le temps est très gris et couvert mais il ne pleut pas. 

Et par un bon chemin, je m'élève sur le causse de Sauveterre. 

La Canourgue est une belle petite ville avec des commerces et de l'animation. Comme indiqué dans la préface, Robert y revient pour faire, en prélude à son circuit dans les Cévennes, le parcours normal du chemin de Saint-Guilhem, dans le bon sens cette fois, jusqu'à Meyruès. Il retourne à l'hôtel du Commerce où nous avions été fort bien traités l'an passé. 

Le lien Wikipédia vous donne à voir les photos que nous n'avons su faire ! 

La Canourgue à Meyruès