LE SENTIER DE L'ADOUR
Depuis mon domicile jusqu'au point de départ du "Sentier de l'Adour", la distance est de 7 kilomètres. Le parcours se fait sur une piste bitumée qui reçoit quantité de marcheurs, de coureurs à pied et de cyclistes.
C'est un tronçon du "Camin'Adour" qui relie les lacs de "Sous" et de "Bours" et se déroule dans une zone plutôt urbaine. C'est donc une occasion de donner le départ du "Sentier de l'Adour" depuis mon domicile et de vous présenter quelques photos de la ville et de ses environs.
Pour atteindre Maubourguet terme de cette première page, il me faudra trois sorties à la journée du fait de la décision prise de procéder par aller-retour depuis le point de dépose de ma voiture (voir la présentation).
Les deux stationnements nécessaires se feront, pour le premier, à proximité de la zone sportive de Bazillac et pour le second au centre même d'Artagnan près de son église et de son école.
Tarbes à Maubourguet
Le bel Hôtel de ville de Tarbes est orné d'une belle statue très expressive de Danton fustigeant un ennemi de la République. Beaucoup plus de détails sur le lien qui vous montre aussi les détails du soubassement.
Le magnifique jardin Massey héberge le "Musée des Hussards" dans un bâtiment à la tour mauresque.
Plus en périphérie ... la Mosquée ainsi que les bords de l'Adour équipés pour les loisirs
La périphérie de Tarbes a vu des immeubles collectifs mo-dernes se construire. Heureusement, seul un petit nombre d'entres-eux ont une grande hauteur comme celui-ci.
Et le bord de l'Adour est toujours accompagné de ses deux pistes destinées aux loisirs.
Voici le premier grand panneau indicateur du "Sentier de l'Adour". Le plus important nous donne ici le parcours détaillé du tronçon qui va vers l'aval. Par la suite, il y aura les parcours détaillés des tronçons "aval" et "amont" puisque le promeneur a le choix du sens de sa marche.
Le petit panneau à gauche, montre le parcours intégral afin de pouvoir se situer.
Ces panneaux sont toujours disposés dans un lieu équipé de tables et de bancs où il est possible de pique-niquer.
Cliquez pour voir la photo en grand (c'est valable pour toutes les photos).
Je quitte maintenant la ville.
Un panneau, que je vais revoir régulièrement durant plusieurs kilomètres, me signale un "danger industriel" ? C'est sur l'autre rive et je ne suis jamais allé y voir !
La photo ci-dessous montre un bâtiment de ce qui fut l'Arsenal. On y fabriquait des armes et l'activité a cessé en 2003. Ce site est encore très présent dans la mémoire des Tarbais les plus âgés.
J'ai maintenant abandonné le site de l'Arsenal qui renaît maintenant sous la forme d'une zone d'activité devenue très active (restaurants, commerces, multi-ciné, ...). Après avoir contourné le lac de Bazet (ancienne gravière dont le pourtour est agréablement aménagé) je suis au véritable point de départ du "Sentier de l'Adour", la chaîne des Pyrénées est à mon dos mais, aucune inquiétude à avoir, je n'ai pas fini de la contempler !
Ci-dessous, le type de double pancarte de direction qui guidera mes pas sur toute la longueur du "Sentier de l'Adour". Toujours placés aux points où l'on est susceptible de partir dans une mauvaise direction, ils seront de précieux auxiliaires pour le marcheur.
Les rangs de maïs tout frais plantés dessinent au petit jour d'agréables courbes.
La régulation du cours de l'Adour se fait très régulièrement avec des blocs de roche. Elle permet, avec un succès mitigé, d'éviter la destruction des berges.
Dans les lieux où le courant n'est pas trop violent, de petits massifs floraux se créent.
C'est au bord de l'Adour et à proximité de Bazillac que je dépose ma voiture au point atteint lors de la précédente étape.
Le chemin reste très à l'écart de l'Adour (probablement pas de possibilité de passage). Je vais faire très peu de photo ce jour.
L'église de Bazillac et son cimetière.
Un élevage en batterie mais avec "permission de sortie".
Et un bel étalon fringant et curieux
Une parcelle de vigne isolée et l'église d'Artagnan un peu plus conséquente que la précédente.
D'Artagnan évoque le fameux mousquetaire (de son vrai patronyme : Charles de Batz de Castelmore). C'est un personnage dont on connaît peu de choses si ce n'était la notoriété que lui a donnée Alexandre Dumas.
L'endroit où je me trouve à un très vague lien familial avec sa mère.
Un lien ci-dessous si vous avez envie de débrouiller l'affaire.
A l'entrée de Maubourguet (à quelques centaines de mètres du but) je pars dans cet étroit sentier qui traverse une propriété privée dont le propriétaire nous dit que les marcheurs peuvent passer.
Je suis rapidement sur une digue de protection qui déroule ses méandres sur une bonne distance. Les premiers temps je n'aperçois que les abords du fleuve plutôt encombrés d'arbres morts et d'eau stagnante.
Survient ensuite le bord franc de l'Adour où l'eau "cataracte" à loisir.
Comme lors de la précédente étape entre Bazillac et Arta-gnan, le chemin se tiendra longtemps à l'écart de l'Adour. J'aurai cependant ma récompense lors de la dernière heure du parcours.
Régulièrement, les chemins d'exploitation agricole, sont garnis sur toute leur largeur par d'immenses flaques d'eau. La météo des jours précédents en est très certainement la cause. Il faut donc parfois marcher dans les champs.
Alors que je pénètre en forêt, j'aperçois en lisière, régulièrement espacés, des chasseurs arme au poing ... qui attendent ?
Et c'est l'entrée dans la petite ville qu'est Maubourguet.
Le chemin se faufile entre les terrains de sport et les propriétés protégées par de hautes haies. Un parcours des plus agréables avant de retrouver la circulation du centre de l'agglomération
Au bord de l'Adour, la très belle statue moderne "Les Nymphes" installée en 2013. Le lien va vous donner tous les détails que vous pourriez souhaiter.
Et l'Eglise de l'Assomption, de style roman, nous ramène elle au 11ème siècle.
Le lien "Wikipédia" va vous renseigner largement et surtout vous donner à voir de magnifiques photos de l'intérieur qu'il ne m'a pas été possible de réaliser (intérieur très sombre).
Et c'est le retour vers ma voiture par le même chemin car, il n'y a pas d'alternative plus courte.
La grande zone boisée traversée ce matin où l'on entendait retentir les coups de feu des chasseurs et où stationnaient des types flingues en main faisant "le pied de grue” a totalement changé d'ambiance.
Il y a maintenant des voitures partout, des gueulements de chiens et des “tontons flingueurs” à chaque débouché de chemin. Maintenant on ne tire plus mais on entend hurler à "fendre l’âme" les chiens dans les taillis.
A un moment, toute la meute traverse la piste (plusieurs dizaines à coup sûr) toujours en gueulant comme des “cons”.
L’un a quitté la meute pour me suivre. J’ai eu beau le traiter de "chien de con (et pas à la), il avait l’air de m’aimer. Peut-être était-il contre la chasse !
Au final, une voiture est venue le rechercher (ont-ils des puces GPS ?).
Mes nouveaux lecteurs auront compris que je n'aime pas la chasse !
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Le lierre sur un arbre a pris de belles couleurs automnales et le panneau à l'entrée d'une ferme biologique dont on voit les serres en arrière-plan.
Et la chaîne des Pyrénées alors qu'apparaissent des nuages d'altitude et que la lumière baisse.