TRAVERSEE DES ALPES 

LE CHEMIN EUROPEEN GR5/E2 

(de la mer du Nord à la Méditerranée) 

Nous voilà repartis plein sud vers Nice. Nous en avons terminé avec nos "virevoltes" dans la Vanoise.

Les Cerces/Briançonnais : de Modane aux Fonds de Cervières

Sommaire

Aujourd'hui, c'est une étape qu'on n'oublie pas. Les paysages grandioses certes mais aussi les particularités de notre hébergement du soir. On va tout vous dire !
Pour commencer, quand on se lève à 6 h 00, que l'on pointe le nez à la fenêtre, et que l'on voit çà ! Etonnez-vous après que l'on parte en grande forme. Aujourd'hui, nous disposons de 50 photos. Va "yavoir" du diaporama !

Changement de temps aujourd'hui, il fait plus frais. La montée à la station de Val Fréjus s'oublie facilement ! Une première averse se déclenche alors que nous "petit déjeunons" chez la boulangère mais, nous reprenons le chemin vers le "refuge du Mont Thabor" avec le soleil. Nous  voyons à nouveau de gros nuages et une demi-heure avant le "col de la Vallée Etroite", nous avons juste le temps d’équiper nos sacs (première fois depuis le début de notre traversée alpine) avant une nouvelle averse. Elle sera rapidement suivie du soleil et nous arriverons secs au refuge.

Après avoir pris une omelette, un dessert et fait ... deux heures de sieste, nous faisons le tour des lacs Sainte-Marguerite. Le soir au dîner nous retrouvons des connaissances d'étapes antérieures : un couple de hollandais qui a commencé le GR5 il y a dix ans et qui font un morceau chaque année. Il y a également un autre couple avec des enfants. Ils font demain le Mont Thabor. Nous discutons aussi longtemps avec deux jeunes qui tracent le plus direct vers Nice, en suivant, ou pas, le GR5. Ils circulent avec des cartes Bayo imprimées, et semblent avoir une grande forme physique.

Nous ne gravirons pas le "Mont Thabor" car ce serait un important détour. Après la courte remontée au "col de la Vallée Etroite", nous descendons direct sur la vallée du même nom et le refuge des "Trois Mages" (I Re Magi). Nous nous y arrêtons le temps de prendre un "cappuccino et pastre" (c’est toujours avec un grand plaisir que nous faisons la pause à cet endroit !).
"La vallée étroite" a une histoire contem-poraine originale. En 1947, elle a été rattachée à la France. Le lien vous en dit plus et souligne que ce rattachement est plus théorique que pratique !

Et tandis que nous nous élevons vers le col des Thures les trois sommets des "Rois Mages" nous apparaissent.
Et bien d’autres vues que nous vous révèlons dans ce Diaporama, plutôt copieux !

DIAPORAMA 

Nous allons faire une longue pause au lac des Thures occupés à regarder ... les libellules.

Après un petit câlin au bourricot de service, c'est la descente dans une sorte de "Colorado". Nous côtoyons Névache sans y pénétrer et nous arrivons à Pamplinet devant l'Auberge de la Clarée où ... nous n'avons pas réservé. On aurait dû !
Nous sommes au gîte « la Cleida », et une fois n’est pas coutume, nous disons, si la direction est toujours la même, surtout, NE PAS Y ALLER !
La patronne est mal embouchée, radine, le gîte est sale, la bouffe (pas d'autres noms possible) est "dégueulasse" et mesquine (au petit-déjeuner, comme fruit, il y a une pomme pour deux !). Nous sortons de table, le soir comme le matin, en ayant faim.
Bonne ambiance heureusement avec les autres randonneurs qui tous partagent notre constat.

"L'église Saint-Sébastien", en plus de son cadran solaire recèle, de magni-fiques fresques. Le site vous les montre d'une manière exhaustive. Nous la visi-tons en compagnie d'un guide.
Au final : temps et parcours magnifique et visite culturelle du plus grand intérêt. Alors ... "La Cleida" ? On s’en est remis même si pour moi, ne pas manger à ma faim est extrêmement grave !

Aujourd'hui, par les cols de Dormillouse et de la Lauze nous allons à Montgenèvre. Nous montons d'abord par la route stratégique aux chalets des Ayes, puis dans les mélèzes jusqu’au col de Dormillouse. Ce col est sur une crête  toute en longueur dans les rhododendrons et ... les cailloux (nous sommes dans les alpes du sud).

C'est à flanc de montage par une traversée circulaire que nous atteignons le col la Lauze (également sur une longue crête mais plus raide !).
Quelques minutes après, arrive Nicole, toujours souriante, qui a régulé sa montée grâce à sa montre qui lui dit combien de dénivelé elle fait à la minute. Si à la montée, je caracole toujours en tête (c’est mon allure), il en va tout autrement à la descente ... !

De ce col, la vue s’étend sur tout l’Oisans.

Nous descendons en longeant le "rio Secco" bien nommé pour la circons-tance ! Il est équipé d'écrêteurs de crues (sortes de barrages qui blo-quent temporairement l'eau en cas de crues brutales). Ils ne servent plus à rien car tous les bassins sont remplis à ras bord de la pierraille apportée par l'eau ! De l'art et la manière d'investir, ... pour rien !
Nous cheminons sous le "Mont Cha-berton" (devenu français après la der-nière guerre) et les remontées méca-niques.

A Montgenèvre,  nous sommes en chambre d’hôte. C'est à l’opposé de la veille, très confortable et nos accueillants particulièrement sympathiques (Pilou et Pauline nos hôtes dîneront avec nous. Lui a été maire de Montgenèvre , ils ont été gérants d’hôtel et ils viennent d’ouvrir ces chambres).
Nous dînerons avec un jeune couple (Nicolas est gendarme et sa femme Ségolène infirmière). Ils ont acheté  un appartement à Montgenèvre sur internet et ils viennent voir comment il est. Ils nous vantent «l'authenticité" de Montgenèvre ce qui pourrait faire sourire mais, comme station de ski, il y a sûrement pire !

... où la petite chapelle nous permettra de pique-niquer à l’abri de son porche alors que quelques gouttes éparses tombent.
Le gîte des fonds de Cervières est très fréquenté car une petite route y conduit. En fin d’après-midi, le calme revient et nous pouvons profiter d'un hébergement en tout point exemplaire.

Nous laissons le GR5 partir à Brian-çon et nous démarrons, tout droit dans les gentianes jaunes, le long de la Durance jusqu’à "ses sources". Nous gagnons ensuite le sommet des Anges et le fort du Gondran garnis d'installations militaires de fortifica-tions et ... de remontées mécaniques. Hors chemin nous descendons jus-qu’à la cabane des douaniers (point de passage du chemin qui permet de basculer dans la vallée de la Cervey-rette).

Nous rencontrons des randonneurs à la journée. Ils sont montés par le chemin que nous allons emprunter à la descente. Il est remarquablement entretenu. Les cailloux sont sur le côté et les touffes d’herbes ont les racines en l’air ! Nous croisons l’équi-pe des jeunes en "job d’été" qui en fait l'entretien.
Nous voici au hameau du Bourget …