"LA VIA GARONA" 

(de Toulouse à Saint-Bertrand de Comminges) 

Lors de mon premier jour de marche, descendant du train qui m'amène de Tarbes, je vais aller de Portet Saint-Simon, agglomération de la périphérie Toulousaine, vers mon hôtel en centre-ville. Une périphérie Toulousaine faite d’entreprises et de pavillons de banlieue. Je vais traverser le site où a eu lieu l'explosion de l'usine  A.Z.F. (ci-dessous le monument commémoratif). Quelques années après cette catastrophe un vaste centre de recherche sur le cancer (Oncopole) s'est développé à cet endroit. 

Cet après-midi et ce soir, à Toulouse, ce sera une vraie fournaise ! 

 

 

 

 

Toulouse, on y pénètre par cette voie cyclable qui longe la Garonne. La vue à gauche est pour le moins limitée ! Après ce plan d'eau généré par un barrage vous pouvez voir le "Pont Neuf" qui, comme son nom ne l'indique pas, est le plus ancien de la ville puisqu'il date du 16éme siècle. 

Et pour finir, ce "commando" de mères de famille avançant de front et prêt à écraser tout sur son passage ! 

Le lien ci-dessous vous délivre quantité de photos et d'explications concernant cette ville. 

 

 

 

 

C'est par la rive de la Garonne opposée au centre-ville de Toulouse que nous arrivons dans la "Ville Rose". Nous traverserons le fleuve par le pont que l'on voit au loin sur la photo.
Nous avons prévu de rester deux nuits à Toulouse et ce n'est seulement que demain que nous parcourrons la ville et ferons une visite approfondie de la cathédrale Saint-Sernin.

Toulouse est la quatrième ville de France et elle compte plus de 400 000 habitants.
La place du Capitole est le lieu que l'on peut considérer comme le plus emblématique de Toulouse.
Nous circulerons dans les rues de la ville à la découverte de ses divers monuments et consacrerons une matinée presque complète à la visite de la basilique Saint-Sernin accompagnés d'un guide hors pair. Nous allons essayer de traduire cette visite par un diaporama
Le cassoulet toulousain, aura été aussi inscrit au pro-gramme !

DIAPORAMA 

Je dispose d'une grande quantité de photos de cette magnifique ville. Je vous livre celles que j'avais sélectionnées pour ce site lors de mon passage à Toulouse en 2012, alors que je faisais le parcours entre Santiago et Rome (en plusieurs tronçons !). Les textes correspondent à mon parcours de 2012. 

 

 

 

 

Une grève de la SNCF est prévue pour mercredi. Nous sommes mardi et toute l'architecture de ma randonnée est basée sur l'utilisation du train qui, à la fin de ma journée de marche, me ramène à mon hôtel toulousain. 

La grève est annoncée comme dure et, il y aura donc très peu de trains. Je décide donc de garder pour le jour de la grève une étape qui me mènera, si je réussis à m'y rendre, de Muret à Portet-sur-Garonne d'où un bus permet de rejoindre le centre de Toulouse. 

Donc aujourd'hui, mardi je vais faire l'étape suivante de Muret à Longages-Noë prévue normalement mercredi (en inversant d'ailleurs son sens de parcours pour disposer de plus de trains à mon retour).  

Après ces considérations techniques qui risquent de ne pas vous avoir passionné, venons-en à l'étape. 

 

Le parcours se développe le plus souvent sur des sentiers au bord de la falaise qui surplombe la Garonne. Les quelques petites routes empruntées sont vierges de circulation automobile. 

A gauche, ... il y a une grande marche ! Le chemin est loin d'être plat et il ondule en suivant la topographie du terrain. 

Il fait une chaleur accablante dès le milieu de la matinée et ma progression s'en voit affectée. 

 

 

 

 

Le tracé du chemin prévoit de nous faire remonter par trois fois sur le plateau. La seconde remontée se révèle particulièrement raide et malgré le fait que je ne porte qu'un petit sac léger, j'ai les pires difficultés à me hisser sur la hauteur. Avec mon sac normal et dans le sens de la descente, ... j'aurais cherché un autre chemin ! 

A notre droite, les cultures de tournesol sont dominantes. 

 

 

 

Et, parfois, au détour du chemin, le cours de la Garonne découvre ses méandres. 

 

 

 

Comme décrit plus avant, les remontées successives, associées à une chaleur accablante, auront rendu cette étape particulièrement difficile physiquement. Malgré une distance raisonnable (21 kilomètres) et après avoir renoncé à la troisième remontée sur le plateau, je ne serai de retour à mon hôtel qu'à 17h00 ! 

 

 

 

Aujourd'hui, c'est grève à la SNCF. Les trains disponibles étaient affichés en gare hier soir. Deux trains seulement dans la matinée pour me rendre à Muret et rejoindre, ensuite, les abords de Toulouse à pied. 

Le premier, ne me laisse pas assez de temps pour prendre mon petit-déjeuner à l'hôtel. Le second, à 8h00, me convient parfaitement. Je décide, compte tenu de la situation perturbée, de ne pas prendre de billet. Erreur fatale car, une brigade de six contrôleurs me tombe dessus. Ces agents ne sont pas en grève (ils bénéficieront tout de même des quelques pour cent d'augmentation obtenus par leurs collègues conducteurs !) et l'effectif complet "fait son beurre" sur les deux seuls trains existants. Pas de scandale car l'amende peut aller jusqu'à cinquante euros. Je fais l'imbécile en disant que je croyais que c'était gratuit les jours de grève et j'écope d'une seule "régularisation" à 7,50 euros. C'est la première fois de ma vie que j'ai une amende pour défaut de titre de transport ! 

 

Ci-dessous, mes deux seules photos du jour ! Car, ce sera toute la journée, uniquement, ... pavillons, pavillons, ... 

Ils se ressemblent tellement que repartant d'une brève pause, je reviens sur mes pas sans m'en rendre compte ! Je ne m'en aperçois qu'au bout de, probablement, deux/trois kilomètres. 

 

 

 

A la gare de Portet Saint-Simon, que je connais déjà, j'emprunte le bus qui fait la jonction avec la station de métro "Empalot". Quand, ce n'est pas le jour ! Un incendie s'est déclaré sur la ligne B et, pas de métro à "Empalot". Alors, ... à pied vers mon hôtel. 

Une occasion de découvrir, au passage, "Le Grand Rond" un vaste espace arboré où je n'étais jamais allé. 

Rendu à Portet Saint-Simon, probablement perturbé par les différents aléas de la journée, j'oublie d'éteindre mon GPS. Je ne le ferai qu'à mon arrivée à l'hôtel donc, le tracé GPX que je vous présente comprend mon parcours pédestre entre Muret et Portet Saint-Simon, Mon parcours en bus entre Portet Saint-Simon et la station de métro "Empalot et pour finir ma marche depuis "Empalot" à mon hôtel. 

A défaut de belles photos, vous voici parfaitement renseignés sur tous mes mouvements ! 

 

 

 

 

 

 

 

L'incontournable tournesol en gros plan et les non moins incontournables rouleaux de fourrage qui feront le bonheur des ruminants (qui participent à la destruction de la couche d'ozone !). 

A l'ombre, et adossé à un frêle arbuste, je contemple ce champ moissonné et l'inévitable champ de tournesol qui lui est accolé. 

Une dernière photo de la Garonne avant de bifurquer vers la gare et prendre le train du retour. 

 

 

J'ai choisi cette avant dernière étape de 11 kilomètres (entre Longages et Carbone)  pour en finir avec ce tronçon qui m'aura mené de Toulouse à Cazères (atteint hier). 

Je porte mon gros sac puisque je rentre. 

Beau début avec ce chemin pentu et herbeux qui me fait déboucher sur le bord d'un champ planté de tournesol. 

 

 

De Toulouse à Cazères 

Rieux-Volvestre a de vieilles maisons très anciennes et le pont de Lajous qui ne l'est pas moins. 

A la sortie du village je trouve le reste d'une pile de l'ancien pont du chemin de fer qui a circulé entre Carbonne et la Mas d'Azil seulement  de 1907 à 1936. 

Les "Raillophiles", dont je suis, vénèrent les moindres souvenirs de cet ancien mode de transport. 

 

 

 

Un achat d'une boisson gazeuse, dans une petite épicerie, à la sortie de Rieux-Volvestre et une montée, pas trop raide, vers un surplomb de la Garonne avec toujours des chemins agricoles plutôt plaisants. Les montées vers le plateau qui surplombe la Garonne sont parfois très raides même si le dénivelé ne dépasse pas le plus souvent la centaine de mètres. 

 

 

Et, c'est l'horreur ! 

La fin de l'étape se déroule au bord d'un quasiment rectiligne canal d'irrigation d'environ 7 kilomètres de long et sans la moindre ombre. 

 

 

Aujourd'hui, je fais la dernière étape du projet en sautant l'avant-dernière qui ne fait que 11 kilomètres et sera idéale demain, mon gros sac sur le dos, pour retourner au train qui va me ramener chez moi ! 

Donc, de Carbonne à Cazères en empruntant, au début, la D627 équipée sur quelques kilomètres d'un bas-côté cyclable. 

Le village de Rieux-Volvestre, par contre, nécessite un petit détour. 

En premier lieu, l'ancienne et imposante cathédrale de la Nativité de Marie devenue église paroissiale. 

Les deux liens ci-dessous vous expliquent "tout bien".