(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

 
 

                           LISBONNE                                                             PORTO                                                                SANTIAGO 

LISBONNE-PORTO-SANTIAGO 

(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

Tracés des différentes étapes constituant cette page 

(Choisissez la cartographie OTM. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran") 

Je termine mon étape en empruntant ces confortables passerelles de bois qui me permettent de circuler dans la végétation à deux pas du rivage. San Pedro de Moel est une agréable petite station où je suis hébergé dans un petit hôtel. Les deux jeunes gérantes sont particulièrement sympathiques. Excellent repas en bord de mer. 

Une immense usine pétrochimique décore l'entrée de Leirosa. La station, en bord de mer, est à deux kilomètres et les vents dominants la tiennent probablement à l'abri de la pollution. 

Mon hébergement "Airbnb" est un hôtel, confortable de six chambres. Je me trouve un restaurant tenu par un  couple de portugais ayant longtemps travaillé en France et en Suisse. Seul client, je mange à leur table pour 6,10 euros (y compris une carafe de vinho verde). Bonne ambiance et nombreux échanges. 

Je pense avoir obtenu un prix de faveur mais, le midi, alors que je longeais une route à grande circulation j'avais eu un repas complet, vin inclus, pour 9,50 euros. Un dimanche !  

Je me dirige vers Leirosa but de mon étape du jour. La pluie n'a probablement pas cessé de la nuit et continue ce matin. 

J'ai noté sur mon cahier de brouillon : "pluie, pluie et pluie". Je ne tente aucune variante. 

Mon appareil photo est à l'abri dans mon sac et y restera toute la journée donc, les trois photos ci-dessous sont issues de ma tablette (de piètre qualité et quasiment pas améliorable par logiciel). 

La première qui se veut optimiste montre le timide redémarrage de la végétation dans un secteur où tout a brûlé. 

La seconde vous montre le lieu à l'abri de la pluie où je peux, à mi-matinée, grignoter quelques provisions. Une gigantesque usine isolée dans les bois et en service ce dimanche a probablement généré, en d'autres temps, une quantité de petites maisons destinées au personnel. Elles sont maintenant ruinées ou fermées à l'aide de murs en parpaings. Celle-ci est restée accessible alors ... plutôt que manger sous la pluie ... 

Rendu à Pedrogao, je galère un maximum pour accéder à ma réservation "Airbnb". La propriétaire n'est pas là et sans l'aide de Fatima habitante de l'immeuble qui réussi à entrer en communication avec Sandra, la propriétaire, je me voyais mal parti. "Airbnb" c'est souvent cela, les loueurs sont ailleurs et sans la connaissance des codes pour récupérer les clefs, on est mal. 

L'appartement est de toute beauté mais dans un quartier périphérique que l'on pourrait qualifier de "craignos" si l'on part du principe que les pauvres sont dangereux ! 

Avant le repas, à la terrasse d'un bar en bord de plage, je m'applique à réaliser la photo d'une situation idyllique. La vue de l'océan avec en premier plan deux demis de bière posés sur une table voisine. 

Peu après la pluie commence à tomber !  

Un final sans bitume sur un chemin où des plaques d'herbes permettent de ne pas se "planter". 

Et trois courageuses naïades sur la plage de Pedrogao. 

Il semble qu'en début juin, la baignade ne soit pas très pratiquée dans l'atlantique. De tout mon périple entre Lisbonne et Santiago ce seront les seules personnes que j'aurai vu se mettre franchement à l'eau. 

En juillet-août, l'eau se réchauffe probablement un peu si l'on en croit la vidéo de la plage de Baleal que je vous ai donné à voir précédemment. 

Au final, je profite assez longtemps de la piste cyclable de cette petite route sans aucune circulation car, au vu des chemins sableux qui se dirigent vers la mer ou lui sont parallèle, il ne fait pas de doute que la progression doit y être difficile. 

Une course automobile se déroule sur la route côtière et le bord de mer comporte encore quelques falaises rendant son accès difficile. Je tente de m'infiltrer sur le parcours en promettant de rester strictement sur la piste cyclable. Le gradé qui veille à l'entrée du parcours ne veut rien entendre et me renvoie vers la mer. 

J'obtempère et,  m'infiltrant par les taillis, je retrouve la piste cyclable, hors de la vue des autorités après un virage de la route. Je rencontre quelques bénévoles qui assurent la sécurité mais ils me croient quand je leur dis dans mon "portugnol" approximatif que le chef m'a autorisé ! 

Sur la photo, au dernier contrôle, voyez en agrandissant l'air effaré des autorités. 

DIAPORAMA 

En route vers Pedrogao terme de ma seconde étape. 

On commence, sous la forme d'un diaporama, par un festival de vagues se fracassant sur les rochers (certaines d'hier et d'autres de ce jour. 

DIAPORAMA 

Et, ce va être durant plusieurs jours la vision des forêts de conifères ravagées par les incendies survenus ces dernières années. Nous en avions eu écho par la presse, la radio et la télé mais le spectacle sur place est vraiment affligeant. 

Le diaporama ci-dessous va vous en montrer les effets mais comme rien n'est jamais totalement négatif vous pourrez admirer l'intense floraison, profitant de l'accès au soleil, qui s'est développé. 

Je reste sur la hauteur des falaises qui subsisteront encore assez largement jusqu'au terme de mon étape à San Pedro de Moel.  

Je fais mon pique-nique sur la terrasse d'un restaurant encore fermé à 13h. Il ouvrira lorsque je pars. 

 J'ai changé d'hôtel. Pour le même prix que l'an dernier, je suis dans un hôtel vieillot à la chambre plus qu'étroite et avec un "Bacalao" au restaurant mal dessalé et truffé d'arêtes. Bon, je suis de mauvaise humeur. Il pleut sans discontinuer ! 

Le lendemain, Je monte sur les hauteurs de Nazare sous la pluie et équipé de ma cape. Les intempéries n'avaient probablement pas cessé depuis la veille. Je contourne les sites religieux déjà vu l'an dernier et décide de quitter la petite route que préconise le site pour aller voir de plus près le massif de conifères installé entre ladite route et la mer. Et, ... la pluie cesse et des coins de ciel bleu apparaissent. 

Une piste gravillonnée dessert des éoliennes et les arbres qui ont, semble-t-il, subit un incendie délivrent cependant de la résine. 

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Nazare à Leirosa