(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

 
 

                           LISBONNE                                                             PORTO                                                                SANTIAGO 

LISBONNE-PORTO-SANTIAGO 

(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

Tracés des différentes étapes constituant cette page 

(Choisissez la cartographie OTM. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran") 

Mon parcours final vers Caminha ne me ramène pas très loin de la côte. 

La montagne conique que l'on voit à l'horizon est ... en Espagne. Demain, il me faudra traverser le rio Miño qui marque la frontière entre les deux pays. 

En albergue, dans un sous-sol plutôt sombre où je dors bien (les autres, pas sûr, si j'ai ronflé !). 

De belles collines garnies d'arbres se profilent à ma droite. Allons-y voir et retrouvons par la même occasion notre Camino de la Costa de jaune balisé. 

Pas de déception, des chemins étroits, des dallés, une belle végétation et ... 

A la traversée d'un cours d'eau (le rio Ancora), c'est la découverte du couvent de Sao Joao de Cabanas. Sur Wikipédia on n'en parle pas. 

Un lien Google.com vous donne à voir une grande quantité de photos du bâtiment et de ses environs. 

Encore un beau chemin ancestral dallé avant d'arriver à Viana do Castelo le terme de notre étape. 

C'est une belle et grande ville de près de 90 000 habitants. De belles rues anciennes étroites (et peu propices à la photo). Une belle petite église ornée d'azulejos, la mairie dans un ancien bâtiment. 

Et ... un demi (50 centilitres bien sûr !) à la terrasse du bistrot sur cette même place, occupé à regarder circuler les gens. 

En route pour ma dernière étape au Portugal. 

Le chemin officiel, le Camino de la Costa balisé de flèches jaunes (amarillas) nous fait encore aujourd'hui un parcours à l'intérieur des terres. J'en parcourrais les trois derniers quarts et ce sera un bon choix. 

Pour commencer, cependant, je longe la côte et découvre de nombreux moulins à vent, sans leurs ailes et les inévitables fortifications (celle-ci avec un bel encadrement de porte). 

Les environs de Castelo do Neova sont bien pourvus en balises. Se perdre ? Il faudrait vraiment le faire exprès ! 

Nous profitons d'un beau sentier étroit qui surplombe le rio Neiva au milieu d'une végétation luxuriante. Les "vrais sentiers" sont denrées rares dans la péninsule ibérique. Nous franchirons le rio sur cette passerelle faite de grandes dalles. Le site est véritablement plaisant. 

Départ pour une étape de 21 kilomètres depuis l'albergue de la Croix Rouge. Nous sommes à l'intérieur des terres et je vais y rester toute la journée en suivant le chemin officiel et ses "fléchas amarillas". Longer la mer apparaît comme difficile. La consultation du document (traduction en français d'un document rédigé par Luis "O' Freixo) dont je vous donne le lien dans la présentation générale n'inspire pas la confiance. Le parcours est souvent dans les dunes de sable (merci, j'ai déjà testé) et parfois, n'est possible qu'à marée basse (comme déjà dit la lecture d'une table des marées rédigée en Portugais ne m'inspire pas vraiment !). 

Je débute par ces chapelles rencontrées dans des petits villages dont je serais bien en peine de dire le nom. 

Après quelques centaines de mètres sur ce beau chemin confortable, me voici à Fao. 20 mètres, c'est la distance qui me sépare du restaurant et 7 000 mètres le terme de mon étape à Marinhas. Santiago ... guère plus de 200 kilomètres ! Au restaurant, qui sert un "menu pèlerin" pas cher et correct, j'ai une discussion intéressante avec une allemande (qui parle français). De quoi on a parlé ? Allez savoir ! Moi je vous répète ce que j'ai noté dans mon cahier ! 

Je traverse le rio Cavado et après sept kilomètres en bord de mer qui n'ont donné lieu à aucune photo, j'arrive à nouveau dans une "albergue de peregrinos" gérée par la Croix rouge. Un restaurant à proximité, le soir, fera mon affaire. 

DIAPORAMA 

Le soleil a la bonté de nous éclairer un peu l'ensemble de cette petite agglomération. Un bord de mer non équipé mais un village, probablement "normal", avec des "gens normaux" qui travaillent, pas forcément dans le tourisme. Peu esthétique mais reposant au final ! 

Je me vois contraint de gagner l'intérieur des terres car la circulation au bord de l'eau n'existe plus. Je rentre dans une vaste zone horticole et je vous en livre quelques vues dans le diaporama ci-dessous. 

La confortable passerelle de bois est toujours présente mais, même s'il y a du "bleu" à l'horizon, le temps reste couvert. 

Couvert et triste comme ce chien, probablement abandonné, qui somnole sur le sable à deux pas de la passerelle. Il s'écarte quand je veux lui manifester ma sympathie par quelques caresses (un chien qui ne vous gueule pas dessus, c'est précieux !). 

Je traverse le village de Aguçadoura où la rue qui longe la mer est déserte. Pas vraiment de plage mais tout de même, ce vieux moulin à vent sans sa voilure. 

En route pour une étape significative de 24 kilomètres. Povoa de Varzim et ses immeubles se dégagent de la brume. Celle-ci se maintient sur la mer tandis que les vagues se fracassent sur les rochers qui parsèment la plage. 

Les grandes plages désertes, rectilignes et de sable uniquement, c'est bien fini. 

Povoa de Varzim à Caminha