BOLIVIE 

DIAPORAMA 

Notre retour de Humahuaca à la frontière se fera comme à l'aller avec un taxi collectif. A Villazon, Je me laisse "alpaguer" par un soi-disant revendeur de la société "Balut" qui me vend 525 pesos argentins deux billets coûtant 120 pesos ! Ce n'est pas mon jour et je supporte mal le passage d'une monnaie à l'autre ! On cherchera par ailleurs désespérément à tirer des pesos sans succès. Et "cerise sur le gâteau", deux kilomètres après La Quiaca" (dans notre bus payé à prix d'or), un barrage de la gendarmerie, nous impose de descendre du bus, fouille nos sacs et oblige tout le monde (y compris à des femmes chargées d'enfants) à une longue attente au soleil.  

Nous repartons tout de suite de la ville d'Uyuni. C'était convenu avec l'auberge, le chauffeur devait nous ramener depuis Uyuni jusqu'à Tupiza. Il téléphonera pour se faire confirmer car il aurait certainement préféré prendre des passagers payants ! Nous avons d'ailleurs eu pour compagnons de voyage un couple de jeunes français dont le monsieur était plutôt mal au niveau gastrique. 

La route de "ripio" passe par des sites extraordinaires et nécessite une conduite très "pro". Notre chauffeur en est un ! La paix sera signée entre Robert et le chauffeur qui au final est très méritant. Nuit à Tupiza. 

Ci-dessous un aperçu des paysages rencontrés. 

Et le "Cementero de tren" (le cimetière de train) qui va déclencher mon enthousiasme.  

Il y a plusieurs "addicts" des trains qui regardent ce site alors ... pour eux, et peut-être d'autres, un diaporama et ce "lien" vous permettant de voir quantité d'autres photos du "cementero" et de la ville d'Uyuni. 

Le chauffeur nous apprend que nous disposons d'une heure pour faire des photos ? Quelles photos ? Une heure c'est vraiment beaucoup car le paysage n'est pas du tout varié ! Il apparaît que c'est pour faire des vues avec trucages et quantité de gymnastiques sortes de variantes des "bras en croix". En voici quelques-unes. Notre "chica" est particulièrement déchaînée et notre anglais ébauche même quelques rictus pouvant passer pour des sourires. Nous (les vieux !) on regarde ! Je n'apprécie pas mais subis l'attente quant à Nicole elle découvre les trucages photo sur ce magnifique salar notamment grâce à notre "chica". Celle-ci, belle et souple, se contorsionne comme une danseuse dans ce si beau cadre (dixit Nicole). 

Notre cuisinière observe avec bienveillance toute cette agitation. A noter, que lorsque nous sommes seuls, elle adopte une tenue disons "non locale" mais que dès qu'elle peut être vue par d'autres personnes elle s'habille "local". 

Nous sommes maintenant sur "l'île d'Incahuasi" parsemée de gigantesques cactus. Nous ne sommes pas les seuls mais le stationnement est parfaitement organisé ! Ici se déchaîne le "Moi et ... le paysage" et les musiques gueulardes des 15 ou 20 4X4 présents. Bon voilà ! Spectacle grandiose mais une pression touristique orientée "mode" (c'est moi qui s'exprime). 

Nous allons arriver  tardivement à notre "hôtel de sel" (très répandus dans la région, ce sont des établissements entièrement construits avec des blocs de sel y compris les tables et les sièges). Cela ne manque pas d'originalité. 

Notre hôte nous fera beaucoup rire lorsque doctement elle nous expliquera comment obtenir de l'eau tiède à partir de deux robinets délivrant respectivement de l'eau trop chaude et de l'eau froide ! 

Faire le salar d'Uyuni suppose de se lever à 5h00 du matin pour assister au lever du soleil et ... participer (ou pas) à un cérémonial photographique apparemment presque obligatoire ! 

Et le soleil se lève sur  "le Salar d'Uyuni" (il fallait s'y attendre !). 

J'aime bien traîner d'un côté à l'autre des frontières quant aux trains ... 

Celui-ci, à voie métrique, relie La Paz (Bolivie) à Antofogasta (Chili) en 28h10 et une fois par semaine le vendredi (desserte cadencée sud-américaine !). 

Quelques photos de ce vaste marché "au milieu de nulle part" qui rassemble une foule considérable. Des autobus y amènent du monde. 

Le lien de la feria que nous vous proposons vous permettra de voir quantité d'autres photos. 

Et le mystère concernant la volonté du chauffeur de prendre un autre chemin s'éclaircit. Nous quittons le parcours prévu au programme et nous nous rendons à la "Feria del Trueque de Ollagüe y Avaroa". Il s'agit là d'une vaste foire de troc (trueque) qui se tient une fois par mois sur la frontière boliviano-Chilienne (Ollagüe est au Chili et Avaroa en Bolivie). On y vend ou échange de tout (matelas, électroménager, ...). 

Tout le convoi de 4X4 est là ! Les cuisinières font rapidement les repas et rejoignent les chauffeurs surexcités qui sont immédiatement partis à la recherche de la bonne affaire parmi les stands. Certains vendeurs commencent à plier bagage car il n'est pas loin de 14h00. 

Passer par en bas aurait permis d'arriver plus tôt et peut-être de faire de meilleures affaires. Notre chauffeur ne voudra jamais l'admettre. 

Ceci étant dit, la découverte de cette feria internationale aura été très sympathique. Des recherches sur internet permettent de savoir que ce genre de manifestation organisée par la population locale Aymara sont courantes. 

Le belvédère du "volcan  Ollague", d'où l'on aperçoit les fumerolles signalant son activité volcanique est en principe notre dernier point à visiter de la journée. On aimerait bien y traîner un peu, parcourir les roches aux formes bizarres et voir de plus près ces plantes qui, paraît-il, mettent des siècles pour  atteindre cette taille. 

Mais notre chauffeur est à "nos basques" et nous presse de repartir. On le fait tout de même un peu attendre mais, il faut y aller ! 

Nous sommes sur la "ruta de las joyas" (route des joyaux, des bijoux disent certains !). Ce va être cinq lagunes successives et pour final le volcan Ollague encore en activité. 

Cinq lagunes toutes plus belles les unes que les autres, des flamants "à gogo", des  vigognes, des plantes bizarres et ... un chauffeur pressé ! 

Laissons parler nos photos (que nous vous recommandons de cliquer pour les voir en grand) et  en plus, un diaporama. 

Et maintenant, le "désert Dali". Notre chauffeur est pressé (voir plus loin). Il nous signale le lieu mais comme il ne s'arrête pas, il n'y a pas de photo. On en emprunte donc une chez Wikimédia. Le lien vous dit tout. 

Les environs immédiats du site sont garnis de nombreuses ro-ches aux formes sculptées par le vent. 

Et voici "l'arbol de Piedra", phé-nomène naturel dû à l'érosion é-olienne. 

Voici notre logement chez l'habitant. La viande de lamas sèche au soleil. 

Ci-contre la vue globale du village où chaque cour recèle deux ou trois 4X4. Nous sommes tellement loin de tout, que l'on ne peut que se féliciter de cette organisation qui nous délivre un toit, un lit et ... des couvertures (très important !). 

Si cela profite directement aux habitants, c'est encore plus de raisons de se réjouir. 

Le "Salar d'Uyuni c'est seulement pour demain. Aujourd'hui, le programme c'est "l'arbol de piedra" (l'arbre de pierre), cinq lagunes consécutives et le belvédère du volcan Ollague. Notre guide cherchait à nous convaincre depuis deux jours que le parcours alternatif (normalement utilisé en cas de mauvais temps ou de problèmes de santé des participants) était meilleur que le parcours normal quoique situé plus bas. Je livre un "rude combat" pour défendre le passage par le haut. On n'aura pas à s'en plaindre. L'arbre de pierre est une formation rocheuse remarquable et les cinq lagunes (situées sur la route des joyaux) sont des merveilles. On comprendra les motivations du chauffeur plus tard et on vous expliquera. 

Le salar d'Uyuni