(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

 
 

                           LISBONNE                                                             PORTO                                                                SANTIAGO 

LISBONNE-PORTO-SANTIAGO 

(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa") 

Tracés des différentes étapes constituant cette page 

(Choisissez la cartographie IGN-Es. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran") 

Les derniers kilomètres du parcours, vont être un véritable "gymkhana" sur de petites routes au milieu des échangeurs autoroutiers qui entourent Saint-Jacques de Compostelle. 

Le lien ci-dessous vous dirige sur la dernière page de notre "Chemin primitif" (réalisé en 2011). Vous allez y découvrir "Santiago" par beau temps, le "Botafumero", les toits de la cathédrale et mon hébergement au "Seminario Menor" (en chambre individuelle cette année). 

DIAPORAMA 

Encore de beaux chemins qui évitent au maximum la grande route et nous donne à voir encore une vigne en espaliers et un peu d'architectures locales.  

Et, après ces photos, un diaporama vous montrant la manière employée pour protester contre l'implantation probable d'une usine chimique. 

"Non à la merde de Toysal", "dehors la merde de Toysal". C'est clair, pas besoin de traduction ! 

Comme si cela était nécessaire aujourd'hui, une usine chimique à Pontecesures peu avant Padron le terme de notre étape, crache sa fumée ! 

Padron (anciennement "Ire Flavia") est très lié à la légende Jacquaire. Le lien vous en dit plus que je ne saurais le faire. Un autre lien vous parle de Camilo Jose Cela, natif du lieu et prix nobel de littérature. 

Le chemin, malgré la météo, reste agréable car, on n'y perçoit pas trop le brouillard. Il est parfois pavé et, une fois, il nous fera longer l'autoroute. 

Aujourd'hui, c'est "brouillard à couper au couteau", "purée de pois", ... 

Cependant le parcours reste à l'écart de la N550 qui nous mène à Santiago (on y sera demain). Compte tenu de l'épais brouillard qui englobe le paysage le parcours est plutôt sinistre. On fait avec et ... il ne pleut pas. C'est déjà ça ! 

Deux églises de villages, notre chemin décoré à la "népalaise" et la statue d'un pèlerin. 

C'est l'église Santa-Maria qui m'accueille à l'entrée de Caldas de Reis. En ville, au milieu d'immeubles neufs, le pont "Romain" (peut-être seulement du Moyen Age ?). 

Une chambre d'hôtel vraiment minable mais probablement pas chère du tout ! 

Et le soir, une promenade au bord du rio qui arrose la ville. Au-dessus, l'autoroute dont on n'entend pas le bruit. 

On nous indique, que nous rencontrons la "Via Romana XIX". Pas de trace évidente sur le site mais un lien en castillan qui vous en dit un peu plus. 

Le nombre de "pèlerins" va augmentant (voir le groupe en bord de route). Par contre la taille des sacs va diminuant. La dame ci-dessous, très "smart" par ailleurs, retrouvera à l'étape ses affaires dans un sac dont elle n'aura pas eu besoin de limiter le poids et la taille. 

DIAPORAMA 

Me voici maintenant entré totalement dans les terres. La mer, c'est fini ! Mais tout comme lors de l'étape précédente, je vais profiter d'un agréable parcours quasi totalement à l'écart des routes et de la circulation. 

Je vois présente pour commencer un diaporama vous donnant à voir des calvaires, de beaux chemins dans la végétation et des vignes en espaliers. 

Pontevedra, ville de plus de 80 000 habitants, ne manque pas de charme. Mes photos de petites rues à arcades, de l'église gothique Saint-François et du pont moderne sont celles que je juge présentables. Beaucoup d'autres sur le lien. 

En face de l'albergue, Il y a un hôtel-restaurant tout neuf avec des chambres à 35 euros. "Vamos", une belle petite chambre et les repas de midi et du soir  de bonne qualité. Tant pis pour les "restos à touristes" du centre-ville. 

Au milieu de mon parcours, je vais traverser le rio Verdugo sur ce beau pont ancien. Je découvre de l'autre côté de celui-ci, un panneau qui indique qu'une grande bataille s'est déroulée ici, à Pontesampaio. Les troupes de Napoléon conduite par le futur Maréchal Ney ont été vaincues par une coalition de galicien bien décidée à ne pas subir une occupation française. 

Le lien ci-dessous vous en dit encore plus. 

DIAPORAMA 

Un dernier regard sur la fin de la baie de Vigo encore un peu dans la brume et nous rentrons dans les terres pour une étape parmi les plus belles de mon parcours entre Lisbonne et Santiago. 

De magnifiques chemins dallés, des vignes (région des Rias Baixas qui produit l'Albariño "merveille des merveilles" des vins de Galice), des calvaires et ... puisque vous insistez, un diaporama de tout cela. 

La baie est parsemée de plate-forme de pisciculture (crabes, langoustes, coquilles Saint-Jacques ?). 

J'arrive ensuite à Redondela, jolie petite ville de 30 000 habitants que Mademoiselle Wikipédia n'honore que d'un court texte sans aucune photo. J'en ai fait quelques unes au fil des rues étroites et pittoresques. La dernière vous montre l'albergue de Peregrinos logée dans un bâtiment historique. Je lui ai préféré une petite albergue privée guère plus chère et qui ... ouvrait plus tôt. 

Suivant les indications que m'avait données l'office de tourisme, je m'extrais du centre-ville et rejoins la N-552 qui assure la liaison entre Vigo et Redondela. A proximité d'un immense centre commercial, comme prévu, je découvre la première  "flecha amarilla" qui m'invite à partir à droite vers des hauteurs boisées. Ce sera la première et ... la dernière ! Subsistent seulement ensuite de vieilles marques plus ou moins effacées de chemins locaux. Alors ... retour sur la nationale. 

La circulation est assez intense mais je dispose d'un bas-côté suffisant. J'aperçois le port de Vigo et sa baie plutôt plaisante sous un soleil alternant avec la brume. 

Je file une belle histoire d'amour avec l'autoroute AP-9 que je côtoie par la gauche, la droite, passant dessous, dessus pour finalement la laisser me quitter, traversant la baie, pour rejoindre Santiago par d'autres voies que les miennes. Mais, nous nous reverrons ! 

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Vigo à Santiago