HOLLANDE - BELGIQUE 

LE CHEMIN EUROPEEN GR5/E2 

(de la mer du Nord à la Méditerranée) 

Et ce couple qui semble nous dire ; "à bientôt". Ils seront là à notre retour, n'en doutons pas ! 

Dernier jour de notre premier tronçon qui nous conduit à Hasselt. Nicole n'a pas pris de note ! Honte à elle ! 

Une dizaine de photos peu significatives. Celle-ci, à droite ? Probablement une abbaye ! 

Donc très belle fin de parcours et un hôtel trois étoiles bien situé nous accueille. Nous sommes à proximité d’étangs pour la pêche. Ce dimanche après-midi, au soleil, nous permet de rencontrer beaucoup des belges dans leurs loisirs dominicaux (si vous en doutiez encore, ... les belges sont comme nous !). 

Et, ...  le soleil arrive alors que nous pique-niquons ... 

Campagne avec élevages de chevaux, forêts, villages avec maisons décorées de manières ... diverses se succèdent, moins éclatants dans la grisaille humide de ce matin mais, quand on sait regarder, il y a toujours des centres d'intérêts tel cet arbre majestueux. 

Réveil naturel et petit déjeuner dans la petite cuisine de notre hébergement, pas vraiment aux normes (on fait sauter les plombs avec le grille pain) mais pleine de charme. 

Départ sous un ciel très gris, il fait froid et manifestement ce n’est pas encore l’été !  

Le démarrage est un peu difficile ce matin, Nous n'arrivons pas à avancer à notre allure habituelle… ça traine et une table est un bon prétexte pour "glander" même si "ça caille". 

UN PEU DE CULTURE 

 
 

C'est quoi un "béguinage" ? Vous tenez une réponse à ce phénomène religieux avec le lien sur les "béguinage flamands". Il apparaît que c'est seulement en Flandre que subsistent encore des constructions, souvent bien conservées, de cette institution (elles ont disparue en Flandre devenue française).  

Le béguinage de Diest (second lien) ne figure pas dans la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO. On s'en fout ... on a bien aimé quand même ! Arrivés à la nuit tombante et repartis tôt le lendemain, nous n'avons photographié que la porte d'entrée (photo ci-dessus).  

Notre hôte a développé pour nous ses connaissances sur les béguinages que vous ne trouverez dans aucun site. Il semble que souvent les "Béguines" étaient des "filles de famille" soucieuses d'échapper à un mariage arrangés. Elles avaient des maisons individuelles richement meublées et ne dépendaient d'aucune autorité religieuse si ce n'était le prêtre qui venait leur dire la messe. Selon notre interlocutrice, elles "s'éclataient bien entre nanas". 

En arrivant à Diest, nous allons à l’office de tourisme, car l’hôtel où nous comptions aller est complet. Nous irons donc dans un B&B sis dans le "béguinage" de Diest. La patronne parle français et tient par ailleurs un "gasthof" (sorte d'auberge) où nous dinerons. Elle aime le contact, et nous restons longtemps à parler avec elle d’histoire de la Belgique, du béguinage et ... de politique française ! 

Ensuite le chemin parcourt une plaisante campagne, parfois sur digue, parfois au bord de l'eau avec de nombreux oiseaux. Nous voyons des moutons curieux (les citadins s'étonnent de tout !) et nous constatons que le balisage "fait main" est particulièrement éloquent. 

Les autels sont en marbre noir et les stalles des moines sont modernes et en bois clair dans la nef, mais anciennes et très sculptées dans le chœur (voir ci-contre). Beaucoup de personnages. L’orgue est sobre et rutilant.  

Nicole rédactrice de ce texte a beaucoup aimé et aimerait refaire le site en visite guidée !  

Un moine fait visiter à des enfants, il entonne un psaume qui emplit toute l’abbaye. 

Nous pénétrons sans problème dans la cour puis dans l’église. Elle est très haute, lumineuse car les vitraux sont clairs et laissent la lumière bien pénétrer. Les murs sont blancs et le sol est noir et blanc. C’est un mélange harmonieux de gothique et de baroque. 

Abbaye d'Averdobe 

Réveil en fanfare par les enfants, mais grand beau temps. Ayant fait la boucle hier soir, nous coupons directement dans la ville en admirant, les deux châteaux bien éclairés. Le chemin serpente d’abord au bord de l’eau (continuité de notre boucle d'hier), puis traverse des bois et quelques villages. Nous sommes toujours sur chemin, la température, avec un soleil rayonnant est enfin clémente. 

Nous suivons ensuite le canal dans ses courbes, et par la nationale entrons en ville, commerces, fringues luxueuses et office de tourisme où nous récupérons de la doc pour le lendemain à Diest. Bien sûr une bière (une «Tongerlo» pour Robert et une «moins forte» pour Nicole). L’AJ est ouverte mais ne fait pas restauration. Elle est confortable et bon marché et nous irons diner "en ville". Nous sommes avec une famille avec des enfants en bas âge. 

Au fil du chemin 

Notre hôtesse nous monte dans la chambre un magnifique petit déjeuner et nous fera "au revoir" depuis sa fenêtre lors de notre départ. 

Hier, nous avions quitté à pied, le GR pour trouver à nous loger à Hérentals. Nous prenons donc le train sans états d'âme pour y revenir (train de banlieue confortable avec des banquettes rembourrées et ... de la place pour les jambes !). Il fait froid. Le soleil nous réchauffe épisodiquement mais, à midi, le vent se lève, charge le ciel et il fait encore plus froid. 

Et nous voici arrivé à l'imposante "abbaye de Tongerlo". 

Nous faisons une boucle qui va nous permettre de "décoller" plus vite demain matin. Nous cheminons par de belles allées souples en forêt. Une grande ligne droite se termine par une montée de 5 à 10 mètres. C’est la première depuis les digues hollandaises ! 

La Belgique : de Hérentals à Hasselt