ARGENTINE 

Notre billet de bus pour Salta est déjà pris. C'est demain à 20 h 55 que nous partirons de Corrientès (à seulement 4 à 5 heures de bus !). Nous prenons un bus correct ("El Aguilar Dorado" -  l'aigle doré). Le terminal est à 4km de la ville que nous comptons visiter un peu. Le bus local n'accepte que les pièces et en Argentine, en 2014, IL N'Y A PRATIQUEMENT PAS DE PIECES EN CIRCULATION* !!! Une dame nous sauve la mise en nous prenant nos billets avec sa carte et nous la remboursons en billets. Visite superficielle de la ville tant il fait chaud. Nous trouverons refuge dans un restaurant climatisé face à la gare routière. 

Durant ces deux jours, à Posadas et Corrientès, il a fait une chaleur humide abominable (plus de 40°). On rase les murs, on rentre dans les boutiques climatisées et je me "soigne" à la "Quilmès" (bière argentine légère et heureusement car il m'en faut deux litres/jour pour que j'aille mieux). 

Enfin à notre place, au frais, dans le "FléchaBus" qui, en 15 heures de route va nous amener à Salta où de nouvelles aventures (encore non programmées à l'époque !) nous attendent. 15 heures c'est long. Pour mes chevilles qui enflent car je n'ai pas mis mes bas de contention, et pour Nicole qui ne trouvera le sommeil qu'à 4 heures du matin. Enfin bon, les chiottes sont propres et les sièges sont inclinables à 160°. 

* En Argentine, la valeur du peso par rapport à l'Euro est passée en trois ans de 4 Pesos pour un Euro à 20 pour un 1! Le problème de la monnaie métallique, plus que rare, a ainsi disparu. Seuls les billets, complètement déglingués, servent maintenant. 

Enfin, un troisième site, introuvable sur internet, que j'ap-pelle San Miniatio sans me souvenir d'où je tiens ce nom ! 

Ici, les fouilles sont en cours (les pierres sont encore numérotées sur un édifice remis debout). Le guide est particulièrement intéressant et il répondra à quantité de nos questions. 

La seconde visite va nous conduire à "San Ignacio Mini" où beaucoup plus de pierres sont debout. Il y a un peu plus de visiteurs mais fort des explications de la précédente visite, nous avons bien profité du site. 

Les missions jésuites que nous visiterons le jour suivant, sont au nombre d'une trentaine entre le Brésil, le Paraguay et l'Argentine, elles auront été une forme d'expérience sociale novatrice pour l'époque.  Les jésuites avaient sauvé les "Guaranis" de l'esclavage et, sans les traiter en égaux, leur donnaient la sécurité. Hormis l'aspect religieux, on peut comparer cette expérience à celles réalisées dans la seconde moitié du 19ème siècle en France, par les industriels Menier, Godin, ... . Notre projet était de visiter prioritairement celles du Paraguay, les mieux conservées, mais les formalités complexes du passage de la frontière et l'obligation de changer des "guaranis" (5 000 guaranis = 1 euro !) pour un montant minimum important sans possibilité de les rechanger à la sortie du pays a fait que nous nous sommes contentés des missions argentines. 

Nous trouvons une agence qui va nous amener voir trois missions argentines pas trop éloignées de Posadas. Nous partirons très tôt (chaleur oblige) et y passerons toute la matinée. Nous ne sommes que deux dans la voiture climatisée car, il n'y avait pas d'autres clients.  

Le lien ci-dessous vous mène à un blog qui va vous faire découvrir en détail San Ignacio Mini et Santa Anna. L'auteur vous donne quantité de renseignements historiques intéressants. Il raconte également les difficultés qu'il a eues pour accéder à Santa Anna et les difficultés générées par la chaleur humide "insoutenable" (selon ses termes). La voiture climatisée, ... c'était un bon choix !  

Je vous présente néanmoins quelques photos de Nicole (mon appareil étant en panne) des deux sites précités. Je vous parle également d'un troisième site dont je n'ai pas retrouvé la trace sur internet. 

Première visite à "Santa Anna" où les ruines ne sont pas spectaculaires mais où il règne un calme impressionnant (nous sommes les deux seuls visiteurs). Une guide nous aura préalablement expliqué l'organisation de la mission et nous retrouverons la même dans les autres. 

Départ, pas trop matinal, de Puerto Iguazu vers Posadas dans un bus de la société "Rio Uruguay". Une abomination : des toilettes immondes, des arrêts en bord route à chaque instant pour prendre des clients. Au final un temps de parcours largement supérieur aux cinq heures prévues. Un terminal à 5 km du centre-ville et l'attente du bus urbain pour gagner le centre-ville sous un "cagnard d'enfer" (nous tenons à utiliser, dans la mesure du possible, les mêmes moyens de transport que les locaux). Peu soucieux de parcourir la ville en tous sens, nous nous installons au "City Hôtel" un gigantesque bâtiment en plein centre-ville que l'on croirait sorti d'un film des années trente. Tout est déglingué de l'ascenseur aux robinets mais tout se passe dans la bonne humeur. Quand nous signalons qu'il tombe de l'eau du plafond de notre chambre, nous en avons immédiatement une autre sans que cela apporte la moindre surprise au personnel. La climatisation fait le bruit d'un quadrimoteur et il faut des boules quiès pour dormir ! 

Ci-dessous, depuis les étages supérieurs de notre hôtel, la vue, que nous avons sur la Plaza de Armas (et au niveau de celle-ci sur la photo de droite). On distingue au loin le large et puissant rio Parana. Notre chambre est protégée par un grillage à mailles fines des "sales bêtes" qui prolifèrent dans ces régions tropicales. 

Les "Missions Jésuites" 

Nous avons maintenant quitté le Brésil et notre hôtel Ibis (trois étoiles avec "clim") pour une modeste auberge de jeunesse (sans "clim" !) à Puerto Iguazu en Argentine. Le passage de la frontière est ultra-rapide et la chaleur toujours aussi intense. Nous laisserons passer le gros de la chaleur sans bouger de notre chambre. Le soir, nous découvrons un centre-ville très animé. Nous dégusterons une pièce de viande, comme savent le faire les Argentins, en compagnie d'un couple de Brésilens qui ont la bonne idée de parler français ! 

Nous faisons un départ matinal pour le côté Argentin des chutes. C'est toujours un vieux bus mais il n'est pas bondé. 

Ici, nous circulons plutôt au-dessus des chutes mais, c'est le même émerveillement devant tant de puissance et de beauté. 

Encore quelques photos et deux magnifiques survols de l'ensemble des chutes avec les liens ci-dessous (ils durent 4 et 9 minutes et vous avez par ailleurs une grande quantité d'autres possibilités sur "You Tube"). 

Il y a foule et les "selfieurs" sont à la manoeuvre. 

Nous sommes dans la forêt équatoriale et des espèces inconnues sous nos latitudes sont nombreuses. Beaucoup de celles-ci préfè-rent  le calme et il faut s'écarter un peu des passerelles envahies par la foule des visiteurs pour voir les voir. 

Le "Coati" lui est plutôt familier et il profite même des poubelles.  

Le lien ci-dessous vous donne à voir, en plus du "Coati", d'autres espèces (papillons, oi-seaux ...) que nous n'avons pas pu forcément apercevoir. 

Ci-dessous ceux que nous avons vus. 

Approchons-nous un peu plus de ce véritable "mur d'eau". En agrandissant la photo ci-contre vous pouvez voir du côté Argentin les visiteurs circulant sur les passerelles. Nous y allons bientôt. 

En attendant, ci-dessous, un diaporama de quelques-unes de nos photos de la cataracte prises du côté Brésilien. Difficile de trier, alors, peut-être des doublons. 

Aller aux chutes côté brésilien ça se mérite ! Première étape, prendre le bus urbain N°120. Il est bien entendu bondé et c’est une "vieille caisse" qui monte les côtes en première ! Passage par l’aéroport et arrivée au parc où une queue de plusieurs centaines de mètres se déploie en accordéon. On nous propose, vu notre âge, de ne pas faire la queue ! Je suis contre les privilèges alors je refuse ! Après une demi-heure d'attente, alors que nous sommes encore loin d’être arrivés aux caisses, nouvelle proposition. Bon, puisqu’ils insistent ! Nouvelle queue (plus petite cette fois) pour prendre un autre bus qui va nous mener sur le site proprement dit. 

Le chauffeur du taxi qui nous mène à l'aéroport de Lima discute bien avec nous et je me "lâche" en castillan. Il nous explique les arcanes des divisions administratives du Pérou et il nous apprend que son père a 80 ans (plutôt normal) et que son grand-père de 112 ans va bien ! Le vol de 4 heures jusqu'à "Foz do Iguazu" au Brésil se déroule sans histoire et nous voila 3 000 km plus loin dans une "touffeur" équatoriale moindre toutefois qu'à Puerto Maldonado (visité précédemment en Amazonie Péruvienne). Nous avons décidé de donner dans le "local", alors nous avons réservé dans un hôtel Ibis !!! On a l'impression d'être en Europe tant la population ne donne pas du tout dans le folklore (pas de chapeaux bizarres, pas de jupes avec 6 épaisseurs de tissu mais plutôt des tenues de plage !). La majorité des touristes semblent être des brésiliens. On se trouve une "cantine" où les pizzas sont délicieuses et nous essayons de jongler avec les monnaies qui ont cours ici (dollars, euros, reales brésiliens, pesos argentins et guaranis paraguayens !). 

Là va commencer l’émerveillement devant le spectacle grandiose que sont ces chutes qui se développent sur près de 3 km. Il y a énormément de monde, mais peu importe. On ne peut s’empêcher de faire quantité de photos de peur d’oublier quelque chose.  

Nous avons près de 180 photos, il y a de quoi faire ! Le plus dur va être de choisir ! 

Le lien Wikipédia ci-dessous, par ailleurs, vous donne à voir d'autres photos que vous pouvez agrandir et tous les éléments pour comprendre l'ampleur de ce site exceptionnel. 

Les chutes d'Iguazu 

C'est de Lima, où nous avions terminé notre périple Péruvien, que nous allons gagner, par voie aérienne, les chutes d'Iguazu (au Brésil dans un premier temps puis en Argentine). Nous sommes à la conjonction de trois pays : Brésil, Argentine et Paraguay. 

Après une riche journée à "Foz do Iguazu" passée à visiter les chutes du côté Brésilien nous poursuivrons, le lendemain, par son équivalent Argentin tout aussi spectaculaire. 

Les jours qui suivront nous feront traverser les provinces de "Misiones" et de "Corrientes" et séjourner dans les villes capitales de ces deux provinces : Posadas et ... Corrientes. 

La chaleur accablante ne nous empêchera pas de découvrir les sites des "Missions Jésuites". 

Nicole et moi avons tenu un "Blog" durant ce parcours. Le texte rédigé pour la circonstance sera parfois repris ici et aussi souvent que possible amélioré. Les photos seront plus nombreuses, il y aura des diaporamas et de nombreux liens (la plupart du temps "Wikipédia") vous permettant d'approfondir ce qui vous paraîtra le plus intéressant. 

Iguazu et "Les Missions" 

Présentation 

Et nous voici à Salta "la Linda" (la belle). 

Cette ville est un carrefour pour beaucoup de nos parcours Sud-Américain. Nous ne man-querons pas de vous la présenter très lar-gement. 

DIAPORAMA