LE CHEMIN DU NORD 

(El Camino del Norte) 

Tracés des différentes étapes constituant cette page 

Dernier jour, pour moi, de mon parcours sur le Camino del Norte entre Sobrado et Arzua puisque j'ai décidé de ne pas poursuivre jusqu'à Saint-Jacques de Compostelle.  

Au matin, il tombe véritablement des cordes et une partie des pèlerins présents au bistrot ont commandé des taxis pour faire l'étape. Pas question pour moi, mais j'emprunterai la route d'un bout à l'autre alors qu'avec un temps plus clément j'aurais probablement fait les détours par la campagne. 

Je m'étais documenté sur mon parcours de retour à Tarbes. Dans le courant de l'après-midi j'ai un bus qui me mène à Lugo. En attendant celui-ci dans un bistrot situé sur le parcours du chemin tout en dégustant une assiette de "pulpo", je vois passer les cohortes de pèlerins du Camino Francès (des groupes de 5 à 6 tous les 50 mètres et en continu). Cela me conforterait, si c'était à faire, de ne pas poursuivre plus loin. 

Une nuit à Lugo après avoir refait le tour de la muraille (voir le "Camino Primitivo") et le lendemain, un train pour aller dormir à Palencia. Pourquoi ne pas rentrer direct à Tarbes ? Tout simplement parce que "le" train (il n'y en a qu'un !) qui vient de Santiago arrive trop tard à Hendaye pour qu'il soit possible de rentrer à Tarbes. Alors puisqu'il y a "nuit d'hôtel" autant la prendre dans une ville espagnole que je ne connais pas (Palencia). 

Palencia à Hendaye par un train venant de Madrid et Hendaye-Tarbes pour en finir (on ne rentre pas à Tarbes en moins de deux jours si l'on arrive de Galice. C'est une ville qui se mérite !). 

Avant dernier jour de mon périple et dernier où je suis en mesure de vous présenter des documents. 

Comme à l'accoutumée, ce sera de gauche à droite et de haut en bas : 

- dans une lande déserte et engluée dans le brouillard de belles clôture en pierre (2 photos). 

- le soleil fait une brève tentative d'apparition. 

- encore un beau muret 

- et pour finir le monastère cistercien de Santa-Maria-de-Sobrado 

Cette étape présentée comme particulièrement difficile (41,4 km pour le guide "El Païs") se digèrera fort bien avec quelques "aménagements" la ramenant autour de 38 km. 

Le lendemain, on navigue toujours dans le brouillard. Il n'est cependant pas trop épais et me permet ces quelques photos. Délimitation de prairie à l'aide de pierres plates ; une vache avec une robe pas ordinaire et un vieil horéo galicien. 

En ce premier jour d'octobre, mon chemin me mène à Vilalba avec une météo ne favorisant vraiment pas la prise de photos ! Une éclaircie de fin d'après-midi me permet de vous présenter "la torre de Los Andrade" seul reste d'un château du 15ème siècle actuellement occupée par un parador. 

Marcher en Espagne sans voir le viaduc d'une autoroute (même s'il est assez loin comme ici) relève de la performance. Il est élégant et ne gâche en rien le côté paisible et reposant de ce parcours sur chemins et petites routes sans circulation. 

Avez-vous déjà vu un chien dormant sur un toit ? Moi non ! Et bien dans ce hameau, ... il y a ! 

Ensuite, "après dissipation des brumes matinales" (suivant la formule consa-crée !), je vais parcourir de magnifiques paysages par un grand beau temps (ce sera le seul jour sur ce tronçon). Tout au plaisir de la marche, je ne ferai que très peu de photos. 

Le ciel est encore un peu nuageux lorsque nous découvrons la cathédrale Santa-Maria de Mondonedo. Le lien ci-dessous vous donnera à voir quelques autres images de cette charmante petite ville. 

Lourenza, est un "lieu d'arrêt obligatoire" si j'en crois mon guide "El Païs". De toute façon, après 29 km de parcours ... Le monastère bénédictin de San Salvador, construction baroque, et son église accolée, même à mi-parcours d'une étape, mériteraient bien sûr que l'on s'y attarde un peu.  

Rien de bien probant, sur le net, en français. 

Un lever de soleil "poussif" qui ne se concrétisera pas et de beaux chemins au milieu des eucalyptus. 

Dernier tronçon. je quitte le bord de mer définitivement et je rentre dans une Galice faite, de landes et de pâtures délimitées par d'énormes dalles de pierre. 

La météo devient aussi galicienne ! Du brouillard qui n'est pas idéal pour saisir le paysage, mais donne un côté magique à l'environnement peu traduisible par des photos. 

Vous l'avez compris, vous n'allez pas être inondés de photos ! 

Ribadeo à Arzua