(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa")
LISBONNE PORTO SANTIAGO
LISBONNE-PORTO-SANTIAGO
(Le "rail des sables" et le "Camino de la Costa")
Tracés des différentes étapes constituant cette page
(Choisissez la cartographie OTM. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran")
Un funiculaire nous mène au site religieux de Notre Dame de Nazaré (au moment de la prise de vue, il y avait du soleil).
Et, plus tard, la ville, vue d'en haut est toujours noyée dans la brume.
A mon retour, en 2018, afin de poursuivre mon chemin, il pleuvra !
"Purée de pois" totale et intégrale lorsque j'arrive à Nazaré terme de mon parcours 2017.
Une des particularités de cette petite ville, c'est la vingtaine de petites rues, parallèles entre elles, étroites et inaccessibles aux voitures. Elles partent du bord de mer et s'enfoncent dans la ville.
Je retrouve, après mon repas, le couple qui me voyant lire le menu m'avait vivement conseillé ce restaurant. Le Monsieur est français d'origine portugaise (il vient voir sa mère) et sa femme est originaire d'un pays de l'est.
Une discussion s'engage sur le "vino verde" produit dans cette région. On m'invite, je remets ça et le patron aussi. "Semi-musette" mais c'est toujours avec beaucoup de dignité que je gagne mon hôtel.
Très bon hébergement où l'on me conseille un petit restaurant local sans touristes et où le garçon est d'une gentillesse et d'une efficacité extraordinaire.
Je décide de me faire un bon repas de produit de la mer dans un restaurant de bord de plage.
Le marteau pour le cas ou l'on commande du crabe et mon délicieux plat de "Bacalao" (morue).
La grande plage de Sao Martinho do Porto est sillonnée de quantité de passerelle pour éviter aux baigneurs de se fatiguer en marchant dans le sable !
Sur la seconde photo, on voit qu'à 14h00, Sao Martinho est encore englué dans cette brume marine qui m'aura suivi très souvent durant ce parcours.
J'emprunte au départ le "haut de falaise" par d'incertains chemins puis, lorsque cela commence "à craindre", la large "bande d'arrêt d'urgence" de la petite route tranquille. Lorsque celle-ci longe le bord du vide, non content de mettre une sérieuse protection, on prévient (vous traduirez, je pense).
Prendre l'escalier ou continuer à gauche sur la rive : l'escalier. Erreur fatale (pas tant que ça !). Ce chemin dans le maquis, puis dans les vignes, me conduira hors du chemin mais devant un restaurant. C'est l'heure du repas et mon pique-nique servira demain. J'essaie d'expliquer au patron que seul le plat principal me suffit mais, peine perdue, c'est le menu du jour complet que l'on me servira. Je m'en remettrais fort bien et finirais par retrouver ma piste aménagée qui me conduira jusqu'à mon hôtel à Foz de Arehlo.
Joli petit village, restaurant correct et bonne nuit. Que demander de plus !
DIAPORAMA
Le lac est aménagé avec une bonne piste sur une bonne partie de son pourtour. Ce n'est pas vraiment le grand beau mais cette atmosphère sépulcrale à son charme (principe de base, être toujours satisfait !).
Un diaporama ci-dessous, vous montre quelques aspects de ce tour de lac jusqu'au moment où le soleil décide de se montrer.
Et me voici au petit hameau balnéaire de Lagoa au bord du "Lagoa de Obidos" qui dépend de la commune de ... Obidos. J'y dors ce soir et ce que je vous voyez en face c'est Foz de Arehlo où je serai demain, après avoir contourné un important plan d'eau.
Bon accueil, dans un premier temps par un monsieur qui parle parfaitement le français. Le propriétaire viendra ensuite et m'installera dans un petit appartement très coquet et confortable.
Repas sommaire dans un restaurant qui ne l'est pas moins mais ... pas grave ! Excellente nuit.
On distingue (encore mieux si vous agrandissez !) quelques surfeurs attendant "la vague" près de l'eau.
Les quelques pêcheurs restant dans le village ont tout de même conservé un petit coin pour eux. Sortiront-ils aujourd'hui ?
Et le beau spectacle que m'auront donné ces participants à un cours de surf sur le sable. Beaucoup de grâce dans les mouvements. Encore un truc pas pour moi !
Et, ci-dessous un lien vidéo qui vous fera survoler ce joli petit village que j'ai aimé même dans la brume. Vous allez le voir en été et avec l'affluence qui va avec. Le hors saison a du bon.
Départ de Peniche dans une brume marine épaisse et tenace. Je ne vois pratiquement pas la réputée grande plage de Peniche.
J'arrive à Baléal, petite presqu'île rattachée à la terre par une langue de sable. Une grande agitation règne dans le secteur car ici règne le surf. La mer aussi est agitée et les photos ci-dessous en témoignent.
A droite la petite rue centrale où les jolies maisons de pêcheurs sont, pour la plupart, devenues des résidences secondaires ou des locations.
A l'entrée de Peniche le monument célébrant le 25 avril. Une date importante pour les Portugais puisqu'elle célèbre la fin de la dictature Salazariste (Salazar était déjà mort à cette date mais il avait donné les clefs à un personnage de même acabit). Nous pourrions comparer cet évènement, en France, au 14 juillet 1789 et plus proche de nous, au 8 mai 1945.
En dessous, les maisons de pêcheurs de la vieille ville et un curieux goulot rocheux qui fait pénétrer la mer au pied des maisons.
Mon installation dans une location "Airbnb" sera un peu contrariée par le fait que la rue où je me rends à une numérotation étrange. Chaque trottoir a sa numérotation propre et à son "1" mais le '1" du trottoir d'en face est à l'autre extrémité de la rue ! Je n'étais pas du bon côté (une chance sur deux). Le propriétaire, contacté au téléphone (et pas en Australie) me permettra de le rejoindre. Encore un appartement entier pour même pas le prix d'une chambre d'hôtel. Le propriétaire est éminemment sympathique.
La ville ne m'a pas semblé présenter un intérêt particulier hormis l'excellent restaurant de poissons où j'ai pris mon repas.
De retour en lieu sûr.
Un champ de citrouille. Des volatiles (marins semble-t-il, mais ne me demandez pas leurs noms !) qui profitent du bouleversement du terrain généré par le tracteur pour se goinfrer des insectes revenus en surface.
Le souhait d'une commune : "merci de votre visite, revenez vite". Bon, ... on verra, mais je ne vous promets rien !
Et à la toute fin d'une troisième plage (vous êtes dispensés des deux autres) nous arrivons au port commercial de Péniche, grosse agglomération implantée sur une presqu'île.
Dès la sortie d'Areia Branca j'arrive au "barranco de Paimogo". L'étape, sur le site de Luis o Freixo est signalée comme "comoda" à l'exception du barranco de Paimogo qu'il n'est pas conseillé de faire seul (lien en page de présentation).
"Barranco" peut se traduire par "ravin". Je m'en approche au plus près, sans cependant en voir le fond. Le sentier n'est pas net et très abrupt. C'est à l'ombre et sinistre (la photo en rend compte). Alors, n'écoutant que mon courage qui est aux abonnés absents, je fais demi-tour !
Quelques centaines de mètres après avoir rebroussé chemin, je vois ce poteau dont les indications ont été retirées. On est en droit de penser que les autorités ont préféré ne pas envoyer des randonneurs dans un lieu présentant du danger.
Areia Branca à Nazare