SANTIAGO - MUXIA
(via Fisterre)
DIAPORAMA
Où que l'on soit dans le village de Fisterre, qui est implanté sur une sorte de presqu'île, on est quasiment toujours au bord de la mer. La très courte étape d'aujourd'hui et l'aller-retour au cap ne nous a vraiment pas épuisés et, après le dîner, contrairement à nos habitudes (au lit à 21h !) nous sommes allés "traîner" sur la plage où un magnifique coucher de soleil se déroule. A nous deux nous avons fait 36 photos ! En voici quelques-unes dans ce diaporama.
L'arrivée au "Cabo Fisterre" n'est pas sans provoquer une certaine émotion. Je laisse la parole à Nicole : "Nous faisons un aller et retour au cap où la mer n’en finit pas, par vagues successives, de s’écraser sur les rochers avec des gerbes de gouttelettes d’eau". Ce lieu a une certaine symbolique. Des millions de pèlerins sont venus voir ce qui était pour eux une "fin du monde". C'est peut-être plus émouvant que la cathédrale de Saint-Jacques (du moins pour qui n'est pas croyant).
Nous avons une grande quantité de photos faîtes en ce lieu. En 2009, les diapos de Robert ont "mal tourné" et les numériques de Nicole, encore débutante dans cette technique, sont affublées de la date et de l'heure de la prise de vue !
Nous allons donc vous présenter quelques vignettes à cliquer commentées de gauche à droite et de haut en bas.
- Nos deux marcheurs ne peuvent faire moins que de photographier le point "0,00" du chemin.
- Le bâtiment qui couronne le cap, les flots déchaînés tels que décrit par Nicole et nos deux "héros" !
- La chaussure de marche symbolique, l'abandon symbolique des vieux habits (nous, on a payé suffisamment cher nos habits techniques pour ne pas les laisser !) et le panneau interdisant de faire ce qui y est fait !
Nous arrivons à Fisterre à 11h00 et nous décidons d'aller poser nos affaires à l'hôtel avant d'aller sur le site du cap.
Aucune difficulté pour trouver l'établissement. Il est balisé au sol dès l'entrée du village.
Sur notre parcours une croix très caractéristique de la Galice et la belle église Santa Maria Das Areas.
DIAPORAMA
Nous faisons un réveil naturel, car étape est courte. Nous montons dans les terres par un beau chemin bordé de murets et nous découvrons très rapidement la vue sur la presqu'île de Fisterre. Soit par des vues plongeantes, soit en bord de plage, nous ne quitterons plus le bord de mer. Village de "Sardineiro", baie de "Langosteira", les noms sont évocateurs !
Longue "flânerie" en terrasse d'un café en bord de plage : ce sont les vacances !
Des quantités de photos, alors en plus des deux ci-dessous ... un diaporama.
Et nous débouchons sur la rade de Cee-Corcubion, deux petites villes balnéaires conjointes. Une rude descente pierreuse nous mène ... au bistrot. Nous ne trouvons pas l’hôtel où nous comptions aller (nous avions vu sa "pub" sur le chemin) et nous prenons une petite chambre dans une pension correcte. Le patron nous "enlève" pour nous emmener déjeuner chez un de ses copains. Nous voulions du poisson, nous sommes au bord de la mer, et il n’y en a pas ! En soirée alors que la température extérieure est plus clémente, nous trouvons l'hôtel-restaurant que nous cherchions. Nous y dînons d'un menu pèlerin en compagnie d'un Canadien.
La "capilla da Nosa Senora das Neves" (chapelle Notre Dame des Neiges - ici les indications sont en galicien), assez quelconque, a attiré l'attention de Nicole qui se souvient de l'avoir vu en 2004.
Il faut dire que notre parcours de 2004 s'était fait en sens inverse, d'où des difficultés d'orientation, et que nos 70 jours de marche en continu avec des étapes autour de 40 kilomètres la dernière semaine ne nous avaient pas mis dans des dispositions adéquates pour bien se pénétrer des sites rencontrés.
Cette année, en continuité de notre Camino Primitivo, nous sommes largement plus en forme et plus réceptifs aux beautés du paysage.
Nous sommes en route avant 7h30 alors que le jour se lève seulement. 4 à 5 kilomètres plus loin, nous trouvons le lieu salvateur ... le bistrot où nous pourrons prendre notre premier café.
Quelque temps après, à un rond-point routier, nous trouvons la borne qui indique la séparation du chemin en deux branches. L'une va directement à Muxia et l'autre à Fisterre. Curieusement, la distance pour Muxia a été retirée et la flèche jaune effacée (mal) ?
Nous prenons la direction de Fisterre puisque nous comptons aussi aller à Muxia mais en longeant la côte.
Le refuge que nous visions à 20 kilomètres est complet. Alors on pousse jusqu'à Olveiroa qui est à 32 kilomètres. Beaucoup nous ont précédés et il y a une "queue de sacs", pratique qui indique l'ordre d'arrivée en attendant l'ouverture d'un nouveau local. Nous constatons que de nombreux lits ne sont garnis que d'un sac. Des petits malins sont venus en voiture les déposer (pratique chrétienne du partage !).
Nuit agitée : invasion de puces, ronfleurs, travaux à la perceuse dans le bistrot voisin au-delà de minuit. Robert part avec son matelas dormir dans l'écurie voisine !
C’est décidé, nous allons faire du "social" en laissant les places en albergue à ceux qui ne peuvent pas s’offrir l’hôtel !
Le ciel bleu fait son apparition et nous cheminons dans une belle campagne où la terre semble riche. Les bas-côtés de la piste sont des endroits propices au repos.
Des vaches bien sûr et des "horreos" en quantité (pas autant tout de même que les vaches !).
Le lien ci-dessous vous mène vers une page où nous avons mis un diaporama de ceux-ci.
Départ tôt le matin alors qu'il y a encore un peu de brouillard. Les chemins dans la végétation sont jonchés des feuilles bien caractéristiques des eucalyptus et sont parfaitement tracés.
Normalement, c'est tout droit mais, le propriétaire d'un bar, pas tout à fait sur le chemin, a tenu à signaler son établissement !
DIAPORAMA
Ponte Maceira est un modeste hameau traversé par le rio Tambre qui nous offre ici une belle et large cascade. On le franchit par un pont médiéval datant du 13ème siècle. Le site est vraiment enchanteur tant l'habitat est typique et soigné. Un "mitraillage" en règle a eu lieu et cela vous vaut le diaporama qui suit.
Cette courte étape de 20 kilomètres nous met à 13h30 à l'albergue de Negreira. Elle est déjà complète. Alors ce sera l'hôtel, à l'entrée de la ville où nous voyons passer les pèlerins. Il y a beaucoup de monde !
Un départ matinal nous permet de jouir d'une vue de la cathédrale de Santiago encore dans les brumes.
Nous pénétrons dans une belle forêt (assez souvent à dominante eucalyptus) et nous pouvons constater que nous ne sommes pas les seuls à parcourir ce chemin.
Au passage, un joli pont, sûrement ancien, surplombe un ruisseau actuellement à sec (en Galice, pas sûr que cela dure !).
Santiago à Fisterre