CHILI 

San Pedro de Atacama 

Notre soirée  sous la tente se déroulera dans une excellente  ambiance. Notre groupe est composé du guide, de son jeune adjoint probablement en stage et de trois clients. Nicole, moi et une jeune suisse qui est en repérage pour son agence de voyages. Celle-ci a amené une bouteille de champagne car c'est son anniversaire. Le 4 novembre c'est aussi celui de ma fille aînée et lorsque je me permets de lui demande de quelle année, elle m'apprend que c'est aussi celle de ma fille. J'ai trouvé "la jumelle" de ma fille aux confins du Chili ! 

Le lendemain, nous partons escalader "les cathédrales". Des couloirs d'éboulis permettent de le faire facilement mais pas sans efforts car nous sommes à plus de 4 000 mètres d'altitude. Nous découvrons ainsi l'envers des tours de ces cathédrales que la nature a sculptées pour nous. 

Nous avons fait des dizaines de photos. Beaucoup de doublons, de peur de manquer quelque chose d'essentiel. 

Ci-dessous un diaporama d'une sélection de photos prises durant la journée et à la tombée de la nuit. 

Approcher au plus près les flamants roses va être l'objectif de Nicole. Ce n'est pas trop facile car ils sont beaucoup moins habitués à la présence humaine comme ceux que nous avons vus les jours précédents. 

Ci-dessous, le résultat (zoom à une centaine de mètres). 

Nous  voici installés à notre campement avec pour point de vue les  roches appelées "Les cathédrales" et le magni-fique "Salar de Tara" 

Nous voici à la frontière de la Bolivie. Nous y pénétrons allègrement. Notre guide, à la remarque que nous lui faisons que ce n'est pas bien de violer une frontière, nous fait part de son profond mépris pour les Boliviens : "des paysans" ! 

Par ailleurs, il est sympa. Encore heureux ! 

C'est au site nommé "Los monjes de la Pacana" (les moines) que nous quittons la route définitivement pour partir en tout terrain. 

Nous sommes au bord d'une belle petite lagune qui est environnée de rochers dont les formes sont probablement à l'origine du nom donné au lieu. 

Beaucoup de photos, alors, ... diaporama ! 

Départ en empruntant la route internationale qui, par le "paso de Jama", rejoint l'Argentine. 

A nous les grands espaces et les beaux champs de péni-tents qui bordent la route. 

Nos deux derniers jours, nous allons les passer au bord du Salar de Tara (l'un des sept secteurs de la "Reserva nacional Los Flamencos"). Il est situé à proximité  de la frontière bolivienne que nous avons côtoyée et même franchie. 

Deux jours en campant (confortablement) à proximité de ce salar peuplé de flamants roses et environné de grandes roches dénommées "les cathédrales". 

Notre accompagnateur est le guide qui m'a accompagné au Saïrecabur. 

Pour votre information, le lien ci-dessous vous documente sur les autres secteurs de la réserve et vous délivre quelques belles photos agrandissables. 

Et, c'est avec cette vue que je vais attendre le retour de mes compagnons d'ascension (on les voit poursuivre leur montée). Complètement hors de souffle et incapable de mettre un pied devant l'autre, j'ai préféré en rester là, à quelques dizaines de mètres du sommet. Peut être influ-encé par ce que m'avait dit Claire, mon médecin traitant et amie du Club Alpin : "fais pas le c.n avec ton hyperten-sion" (peut être avec un terme plus élégant !). 

Tous les trois  nous nous retrouverons le soir au restau-rant avec Nicole qui a occupé sa journée en faisant des boutiques d'artisan et en est très satisfaite. 

Mes compagnons d'ascension ne manqueront pas de me dire que, pour mon âge, c'est pas mal. Bon, ce n'était pas dit méchamment ! 

Nous rejoignons, par une mauvaise piste, une station météorologique automatique située autour de 5 500  mè-tres d'altitude. Encore 200 à 300 mètres d'une piste encom-brée de névés (pousser le 4X4 nous donne une idée de ce qui nous attend au niveau physique). Et nous voici arrivé au point le plus extrême possible en 4X4. Une ancienne mine de soufre nous surplombe et nous avons du mal à imaginer des hommes  travaillant à cette altitude. 

Le lien ci-dessous vous donne quelques autres renseigne-ments et trois photos (la 3ème concerne une installation située sur un autre sommet à quelques kilomètres et qui n'a aucun rapport avec la station météorologique évoquée plus haut). 

En progressant sur la crête qui mène au sommet et qui se situe sur la frontière Chili/Bolivie nous apercevons une partie de la "Laguna Verde" approchée de près lors d'un autre voyage en 2014 (voir "les lagunes du Sud Lipez" dans la partie du site consacrée à la Bolivie). 

Ci-dessous, un diaporama va vous montrer quelques-unes des photos que j'ai faites durant la montée. 

Le "Grand Jour" est arrivé. "Je" vais tenter de faire un "6 000" (le récit est à la "première personne" puisque je suis le seul  concerné). Petit retour en arrière. 

En 1997, lors de mon premier voyage au Népal, je fais l'ascension du Kalapatar, un belvédère permettant de bien voir l'Everest. Wikipédia le situe à 5 643 mètres d'autres documents le disent à 5 700. En tout état de cause pas à 6 000 ! J'atteins ce but pas sans mal mais en prenant mon temps (en enchaînant, dix pas de la longueur de ma chaussure et dix profondes respirations à l'arrêt). D'autres personnes du groupe m'ont précédé, d'autres arriveront après moi et quelques-uns n'y arriveront pas. Première expérience donc de la haute altitude (l'espèce de colline qu'est le Mont-Blanc ne comptant pas !). 

Lorsque la décision est prise en 2005 de faire un voyage au Chili, j'envisage d'y tenter l'ascension d'un "6 000". En compagnie de Nicole,  je vais à l'hôpital Avicenne à Bobigny, qui dispose d'un service spécialisé en la matière, pour connaître nos aptitudes à l'altitude. Le diagnostic pour Nicole est sans appel : "pas performante". Pour moi, pas d'objections. Nicole sera remboursée de sa visite par la sécu mais ... pas moi ! 

Le Chili dispose de nombreux sommets de plus de 6 000 mètres. L'agence susceptible de me fournir un guide me propose le "Saïrecabur" qui selon mon futur guide dépasse les 6 000 mètres. Il est donné sur les documents en ma possession pour  5 971 mètres mais mon futur accompagnateur balaie l'objection en  disant : "les cartes sont fausses, j'ai vérifié avec mon altimètre". An niveau "marketing", il est plus porteur de proposer un "6 000" plutôt qu'un "5 971" ! Je me laisse convaincre et on verra au final que, en ce qui me concerne, cela n'avait aucune d'importance ! 

Départ donc le 2 novembre 2005, avec deux autres participants (un "jeune vieux" dans les  55/60 ans et un "vrai jeune" de 25/30 ans). 

A trois kilomètres de San Pedro se dressent les ruines de la forteresse "Atacamène" appelée le "Pukara de Quitor". Erigée au XII éme siècle, elle "bénéficia" de la venue de Francisco de Aguirre qui y massacra 300 Indiens. 

Un belvédère vous permettra de contempler l'oasis qu'est San Pedro avec les Andes en toile de fond et, peut-être, au loin,  le site de la "Vallée de la lune" visité précédemment. 

Le lien vous mène à un site où vous pourrez voir quantité d'autres photos. Le premier paragraphe du texte donne une appréciation critique sur le village de San Pedro que nous partageons totalement. 

Aujourd'hui, 1er novembre,  nous ne faisons pas appel à une agence pour nous promener. On va se débrouiller seuls. 

Un petit tour dans le village et dans sa périphérie où les propriétés sont délimitées par des murs en adobe. 

Et, pour terminer la journée (nous sommes partis à très tôt), une belle petite église toute seule dans la montagne. 

De beaux cactus sur une pente rocheuse. 

Un peu d'eau et de verdure sur fond de "6 000" Andins. 

Les geysers d'El Tatio font partie des sites incontourna-bles que l'on peut visiter depuis San Pedro. Cela signifie un départ à 4h00 du matin car le "spectacle" (magique, il faut en convenir), c'est au lever du jour. 

Le lien ci-dessous va vous en dire un peu plus et un diapo-rama va vous montrer nos photos (à la fin, la piscine et la station géothermique abandonnée dont parle Wikipédia). 

Et pour terminer cette riche journée, une petite halte au point de croisement du "Chemin Inca" et du "tropique du Capricorne" et ... un beau point d'eau dans une anfractuosité du désert d'Atacama. 

Les lagunes Miscanti et Miniques sont à plus de 4 200 mètres d'altitude. L'atmosphère est d'une clarté excep-tionnelle et nous voyons ces dépôts de neige d'altitude que l'on appelle des "pénitents". Ce type de formation se rencontre au-dessus de 4 000 mètres d'altitude. Vous en saurez beaucoup plus sur la façon dont ils se forment grâce au lien ci-dessous. 

Nous nous rendons ensuite à la réserve de flamants rose. 

Nous y sommes accueillis par un membre de la commu-nauté indigène qui en assure la gestion. Nous apprenons ainsi que le droit d'entrée perçu sert à payer les transports scolaires des enfants du secteur. 

Les flamants roses sont peu nombreux mais on peut les approcher de près et à notre grande surprise nous cons-tatons que les pattes de ces volatiles, lors de leurs dépla-cements, se plient ... vers l'avant (photo ci-dessous et flamant de droite). Après tout, pourquoi pas ! 

L'église de Socaire présente le charme qu'ont toutes ces églises andines (toits de chaume et pierres volcaniques). 

Le minuscule village peuplé d'éleveurs ne présente pas d'intérêt particulier. 

Remis de notre coucher de soleil "foireux", nous partons ce jour vers le village de Socaire une réserve de flamants rose et les lagunes d'altitude de Miscanti et Miniques. Pas rancuniers, nous avons gardé la même agence. La guide est une jeune femme tout à fait agréable et le chauffeur est son mari.  

Toutes les agences de San Pedro (et il n'en manque pas !) ont convaincu leurs clients de venir voir, à la tombée du jour, sur une des dunes de la "Valle de la luna", le "coucher de soleil du siècle". 

Cela donne cette cohorte de touristes alléchés qui ne verront qu'une banale disparition du disque solaire derrière une dune. Nous avons retenu, pour notre part, le moment où, le soleil, bas sur l'horizon, donne de belles couleurs chaudes au paysage. 

La Vallée de la Lune (Valle de la Luna) est à quelques kilomètres de San Pedro et l'agence que nous avions retenue nous y promènera une bonne partie de l'après-midi. Son aspect "lunaire" fait tout son charme (canyons, crêtes, dunes). Nous y avons fait quantité de photos et le lien vous en donne à voir d'autres. 

SAN PEDRO DE ATACAMA 

Après un premier hébergement, d'une seule nuit, peu satisfaisant à tous points de vue (prix, confort, bruit) nous nous sommes installés dans une petite structure construite entièrement en "adobe" qui nous a convenu parfaitement pour toute la durée de notre séjour.  

Le village en lui-même, hormis l'église et sa décoration intérieure, ne présente pas grand-chose de particulier si ce n'est la profusion d'hébergements, de restaurants et de boutiques de souvenirs. 

Nous allons vous faire découvrir, chronologiquement, tout ce que nous avons vu et fait durant cette semaine. 

IQUIQUE 

Iquique est un grand port commercial au bord du pacifique et compte près de 200 000 habitants. Coincée entre l'océan et le désert d'Atacama qui est aux portes de la ville elle a su conserver et restaurer un beau centre-ville. Sur la place principale, un beau musée décoré d'azulejos nous montre dans son entrée les statues de Don Quijote et Sancho Pança. 

Le diaporama qui suit va vous montrer de belles maisons d'époque parfaitement entretenues. Vous n'échapperez ce-pendant pas aux paquets de fils électriques qui traversent les rues. 

Comme indiqué dans la présentation de la partie nord du Chili, notre descente vers Santiago du Chili et Valparaiso va se faire en empruntant des bus. Il n'y en  avait probablement pas de direct pour San Pedro mais, de toute façon, il n'était pas question de ne pas faire une halte à Iquique, ville côtière sur notre chemin entre Arica et San Pedro.  Nous allons vous la présenter brièvement et vous donner à voir un diaporama du magnifique centre-ville historique bien conservé et aménagé. La courte distance entre Arica et Iquique nous aura laissé le temps de parcourir la ville dans l'après-midi et la soirée et de poursuivre vers San Pedro dès le lendemain. 

San Pedro de Atacama est un lieu magique de l'Atacama où il convient d'y séjourner, pas tant pour le village proprement dit qui, quoique joli, est débordant de touristes mais pour les possibilités d'excursions dans la région qu'il offre. Nous y sommes restés  une semaine complète et avons, avec l'aide d'une agence (difficile de faire autrement) littéralement "écumé" le secteur. Et j'ai "tenté" de faire un "6 000" ! 

DIAPORAMA 

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