TRAVERSEE DES ALPES 

LE CHEMIN EUROPEEN GR5/E2 

(de la mer du Nord à la Méditerranée) 

Vanoise/Maurienne : de Bonneval à Modane

Nous voici à Bonneval-sur-Arc d'où nous allons parcourir le GR 5 sur le flanc du parc de la Vanoise et avec comme fil conducteur la vallée de l'Arc mieux connue comme étant la "Maurienne". Nous allons repasser près du "refuge d'entre deux eaux" où sommes passés en allant à Pralognan. On n'aura pas fait le parcours "Val Claret-Bonneval" (au milieu des remontées de Val d'Isère !) mais au final on en a fait plus et la continuité géographique est respectée. Cette page nous ramène donc à Modane !

Sommaire

Nous cheminerons en balcon toute la journée (bien au-dessus de la vallée et avec vue sur les glaciers). Nous pénétrons dans des creux où il y a parfois de l’eau qui coule. Les pentes sont douces, les marmottes les arpentent dans tous les sens, et à chaque pas les sauterelles s’enfuient. Egalement beaucoup de papillons car il n’y a pas de cultures donc pas de désherbant !

DIAPORAMA 

Nous sommes sur le "Tour des glaciers de la Vanoise" et il y a beaucoup de monde. Nous dormons dans un grand dortoir et, après avoir posé nos sacs, nous montons vers le lac de l’Arpont situé au pied du glacier du même nom (même fatigué, c'est trop tentant !). Tout à notre montée dans ce beau paysage, nous n’avons pas remarqué que des nuages noirs arrivaient. C'est près du but qu’il éclate, alors qu’il ne reste plus qu’un névé à traverser pour approcher deux chamois. Nous décidons d’entamer la descente aussitôt, et bien nous en a pris car, quand nous sommes à l’abri, les quelques gouttes éparses qui tombaient se transforment en un déluge pour plusieurs heures. Nous notons la prouesse des gardiens qui réussissent à faire manger 80 personnes en deux services dans un espace extrêmement réduit. Dans le refuge il y a des randonneurs mais aussi des alpinistes qui vont se lever tôt.

Au réveil nous sommes très fatigués. Il y avait la fête au village et la nuit n'aura pas été paisible. Nous admirons l’architecture du village puis nous tirons par "le bas", mais sur chemins tout de même, jusqu’à Bessans et nous prenons un petit-déjeuner sur la place de la mairie avant de monter au refuge de Vallonbrun.
Ci-contre, une jolie maison d'alpage ancienne en bon état. Beaucoup com-mencent à s’effondrer (photo ci-dessous) d'autres le sont totalement.
La floraison de l'alpage est intense.

Nous serons au refuge de Vallonbrun à 13h00. Le refuge est dans un champ de fleurs et des chevaux en liberté font des cavalcades.
Une sieste de 2h00 nous remet en pleine forme. Dans les jours qui suivront, notre coutume consistant à aller découvrir un site après l'arrivée au refuge, va se voir progressivement remplacée par une sieste ! Traverser l’intégralité des Alpes, à coup de 1 200 mètres de dénivelé minimum par jour,  çà fini par fatiguer !

Et, des fleurs, des fleurs …

Et nous voici  au refuge de "la Porte du Plan du Lac".
Le nuage annonciateur de l'orage de fin d'après-midi se forme (il n'éclate pas forcément).
Et, … la chatte de la maison semble à l'aise !

Le lendemain, nous commençons par une descente d'environ 300 mètres pour franchir le torrent du "Doron de Termignon". Nous remontons ensuite d'autant, en lacets, pour poursuivre en balcon entre 2 300 et 2 400 mètres.
Le chemin est fleuri et s'insinue entre lacs (tétards à profusion) et rochers. Les papillons sont nombreux et la linaigrette est omniprésente dans des zones humides générées par la fonte des glaciers qui trônent au-dessus de nous. Nous avons de nombreuses photos les montrant et comme il est difficile de choisir nous vous en fai-sons un  Diaporama.
Nous atteignons enfin le refuge de l’Arpont.

Aujourd’hui nous parcourons un magnifique chemin en balcon, toujours entre 2 300 et 2500 mètres, où les montées et les descentes s’alternent, entre rochers et prairies peuplées de marmottes.

Nous arrivons de bonne heure au refuge et ... nous n'irons pas traîner !
La lecture du traditionnel livre recueillant les observations des clients nous révèle cette perle : "mes ampoules et moi avons beaucoup aimé ce refuge" !
En contrebas, nous voyons le lac de retenue de « plan d'amont" que nous allons contourner demain.

Dès le départ nous descendons pour passer le torrent et  remontons sur le versant opposé après avoir admiré une mère chamois et son petit.
Ci-dessous, extrait de la photo de droite , un bouquetin nous tourne os-tensiblement le dos ! Nous ne l'avions probablement pas vu lors de notre passage.

Notre attention est attirée par un grand troupeau de moutons qui monte vers un col. Nous regardons un long moment le travail des chiens qui, obéissant à la voix du berger, font déplacer le troupeau.

Nous refaisons la descente sur Modane et cherchons notre hôtel, où un colis avec les topos et cartes pour la suite doit nous attendre. C’est un peu compliqué pour le trouver et c'est nous qui le débusquons dans un tas de courrier qui traîne près du bar ! Nous réexpédions à la poste ceux dont nous n’avons plus besoin.
La nuit sera bruyante au bord de la N6. Nous avons une nette préférence pour les refuges perdus en altitude !