LE CHEMIN DE PIEMONT 

(De la Méditerranée à l'Atlantique ) 

(GR 78) 

La cause probable de cet aléa de santé est mon parcours "turbo" entre  Lézignan-Corbières et Capendu et le fait que je ne portais pas mes chaussettes de contention (que je dois normalement porter en permanence vu mes problèmes circulatoires). 

A Mirepoix, il y a un accueil dans les familles coordonné par la dame qui gère la librairie. Je m'étais inscrit et à l'heure convenue, en fin d'après-midi, Marie-Thérèse, mon hébergeante me retrouve devant la librairie. 

Je m'enquiers auprès d'elle des possibilés de retour sur Toulouse (passage obligé pour regagner Tarbes) pour seulement le lendemain matin. Je pense utile de lui montrer ma jambe enflée pour justifier de mon retour. 

Marie-Thérèse est médecin à la retraite et au vu de ma jambe, elle me conduit immédiatement au médecin de garde qui me fait une piqûre pour éviter le risque de phlébite. Pas question d'attendre le lendemain pour rentrer à Tarbes. Marie-Thérèse après m'avoir fait manger me conduit à la gare de Pamiers, à une quarantaine de kilomètres, et me fait promettre d'aller, dès mon arrivée, aux urgences de l'hôpital de Tarbes. C'est ce que je ferai après être passé chez moi prendre une douche. 

L'épisode hôpital vaut la peine d'être raconté. Je me présente vers 23 h 00 aux urgences et à peine le récit de mes aléas terminé, je me retrouve sur un chariot et ne retrouverai le droit de me mettre sur mes jambes que seulement le lendemain vers 14 h 00. Je subis une quantité impressionnante d'examens et je suis passé "à la question" par la jeune interne de permanence aux urgences. Très bonne ambiance aux urgences  ! 

Le jour suivant, en fin de matinée, je passe l'examen qui permet de conclure que je n'ai pas de phlébite. 

Un grand merci à Marie-Thérèse qui a fait ce qu'il convenait de faire vu l'aspect de ma jambe. 

Et maintenant je mets mes chaussettes de contention quand je marche de manière soutenue ! 

Faute d’en souffrir, je ne m’étais pas aperçu que ma cheville gauche était considérablement enflée. C’est à Montréal, les doigts de pieds "en éventail" lors d’une petite sieste, que je constate la différence entre mes deux chevilles. 

Mais, c’est seulement lors de l'étape qui me mène de Fanjeaux à Mirepoix, le surlendemain, que je décide de m’inquiéter ! 

En conséquence, décidé à rentrer chez moi pour consulter, je prends la route pour atteindre Mirepoix au plus vite et programmer mon retour pour le lendemain. 

Fanjeaux ne manque pas de charme et de centres d’intérêt (stèles discoïdales, église). 

Je suis hébergé chez les "Soeurs Dominicaines de la Sainte-Famille". Elles ne sont plus que deux et sont parties à un rassemblement de leur ordre dans une ville du sud-est. La voiture de la personne qui les accompagnait est tombée en panne ...  Alors, une dame de la paroisse suppléera à leur absence et me livrera un repas du soir et un petit-déjeuner dignes d’éloges. 

L’immense monastère est froid, humide et assez sinistre. Au petit-déjeuner, j’aurai une conversation intéressante avec mon accueillante au sujet des Cathares et de l’oeuvre de Michel Roquebert que j’ai lue (en étalant sur un an car, il y a 5 tomes de 6/700 pages chacun retraçant l’intégralité de l’histoire du catharisme). 

Fanjeaux, perché à 360 mètres d’altitude, domine la campagne environ-nante. C’est l’un des "haut-lieu" du catharisme et l’on peut y voir la maison de Saint-Dominique créateur de l'ordre des Dominicains. 

Peu après le départ de Montréal, dans un hameau, l’espoir de boire un café s’envole. Le bar n’est vraiment plus en service ! 

DIAPORAMA 

Et c'est Montréal et sa collégiale Saint-Vincent. J'arrive "Pile-Poil" au moment où commence un concours de "Bandas". "Si vous n'aimez pas ça, n'en dégoûtez pas les autres" dirais-je si j'étais en colère. Ce n'est pas le cas et j'avoue sans honte que j'aime bien ce type de musique festive. Des liens "à gogo" ! Présentation de la petite ville de Montréal, que sont les "Bandas" et une illustration sonore de ce type de musique. 

Et, bien évidemment un diaporama de mes photos ! 

Bien sûr le "DIAPORAMA" de mes photos "perso" et en plus un exemple sonore ! 

A Arzens, il y a un accueil "jacquaire" mais j'ai déjà réservé plus loin à Montréal. 

Par contre le restaurant, avec "menu du jour", emporte mon adhésion. Bon repas pour pas cher. 

Alairac, le village que je rencontre quelque temps après est une "Circulade".  

Petite visite fort intéressante mais, "en bas", pas de possibilité de rendre "la chose" significative. 

Vu la configuration des rues, j'ai quelques difficultés à retrouver mon chemin ! 

Mon "Camp  de Base N°2" est situé du bon côté de Carcassonne pour rejoindre le GR 78, maintenant balisé. 

Sortie de ville plaisante, en côtoyant un lac "collinaire" (sans nom sur la carte IGN). L'occasion de faire quelques clichés en jouant sur la lumière du matin ("douce", vous l'aurez devinée !). 

Ce tronçon prévu plus long à l'origine va se trouver interrompu à Mirepoix pour raisons de santé. 

Je rentre maintenant dans un paysage beaucoup plus vallonné et je chemine dans une région "chargée d'histoire". Montréal, Fanjeaux sont des hauts lieux  de la religion "Cathare" et du drame qui y est lié. Nous y reviendrons . 

Carcassonne à Mirepoix 

LE CHEMIN DE PIEMONT 

(De la Méditerranée à l'Atlantique ) 

(GR 78)