PATAGONIE 

El Chalten au Lago del Desierto 

Voici donc la courte page évoquée dans la présentation de la "Province de Santa-Cruz". 

Il s'agit du tronçon final de ma traversée Chileno-argentine (voir "Villa O'Higgins-El Chalten") que, vu la météo et l'absence d'arrêts du bus de retour de son excursion journalière, je n'avais pu documenter. 

Ici donc nous allons de El Chalten à l'extrêmité sud du "Lago del Desierto". Nous sommes dans un petit bus d'excursion qui fait cette sortie tous les jours en saison et transporte à l'occasion les "véritables aventuriers". C'est à l'aller que se font les visites et se donnent les explications. Notamment la version "argentine" de l'équipée malheureuse du "Teniente Merino". 

A quelques kilomètres de El Chalten, il y a une petite cascade très proche de la route, que l'on peut atteindre à pied, en s'écartant, à l'occasion de la route non revêtue où les rares véhicules soulèvent des nuages de poussière. J'ai fait ce parcours plusieurs fois et en prélude je vais vous en livrer quelques photos. La photo de titre en fait partie. 

Viendra ensuite le parcours en bus. 

 Présentation 

A la sortie d'El Chalten, on nous prévient que la route est sinueuse. Comme dit plus haut  nous ne l'emprunterons pas entièrement. Peu avant de la quitter nous verrons cet étalement de la rivière plutôt torrentueuse vers le "lago". 

Les trois dernières photos se passent de commentaires. Si tout de même : paisible et beau. 

La fameuse cascade un peu à l'écart de la route où un parking accueille les véhicules de ceux qui ne veulent pas marcher ou ne sont pas informés de la possibilité de rendre le parcours agréable. 

Bon, on arrive tout juste des chutes d'Iguazu, alors que dire : c'est sympa et cela dégourdi les jambes. 

Et nous voici partis, dans un petit bus bringuebalant, sur une petite route non revêtue qui deviendra plutôt "craignos" sur la fin du parcours. La rivière s'encaisse dans la végétation et la route éboulée sinue au flanc d'une pente proche de la verticale. Les parties éboulées sont franchies au pas. Mais le "patron-chauffeur' du bus connaît son affaire et nous n'irons pas rouler dans les flots tumultueux. 

Avant d'être dans les arbres nous avons bénéficié de cette belle vue du Fitz Roy embrumé. 

Nos deux animatrices du parcours se font photographier et mettent une excellente ambiance dans le bus. Celui-ci n'est pas complet et cela permet à nos deux "Miss" d'occuper chacune une banquette double. Merci de ne voir aucune "grossophobie" dans mon propos mais il s'agit là d'un grave problème concernant l'Amérique du sud où le taux de la population atteint d'obésité dépasse très probablement les Etats-Unis. Dans les transports en bus avec places attribuées et dans l'avion en classe touriste le problème est parfois réel pour celui qui ne dispose plus que d'une demi-place. 

Et enfin ce panneau qui nous révèle que Buenos-Aires, ... ce n'est pas la porte d'à côté ! 

Voici donc la courte page évoquée dans la présentation de la "Province de Santa-Cruz". 

Il s'agit du tronçon final de ma traversée Chileno-argentine (voir "Villa O'Higgins-El Chalten") que, vu la météo et l'absence d'arrêts du bus de retour de son excursion journalière, je n'avais pu documenter. 

Ici donc nous allons de El Chalten à l'extrémité sud du "Lago del Desierto". Nous sommes dans un petit bus d'excursion qui fait cette sortie tous les jours en saison et transporte à l'occasion les "véritables aventuriers". C'est à l'aller que se font les visites et se donnent les explications. Notamment la version "argentine" de l'équipée malheureuse du "Teniente Merino". 

A quelques kilomètres de El Chalten, il y a une petite cascade très proche de la route, que l'on peut atteindre à pied, en s'écartant, à l'occasion de la route non revêtue où les rares véhicules soulèvent des nuages de poussière. J'ai fait ce parcours plusieurs fois et en prélude je vais vous en livrer quelques photos. La photo de titre en fait partie. 

Viendra ensuite le parcours en bus. 

Nous voici sur les lieux où eu lieu l'affrontement entre les forces militaires chiliennes et argentines. Nous avons sur ce panneau la version argentine d'une troupe chilienne occupant illégalement le territoire argentin. Les argentins avaient raison. Ils s'inspiraient de la ligne de partage des eaux que les Chiliens avaient eux-mêmes acceptée en d'autres temps. 

Le lieutenant Merino est mort bêtement ! Le jour précédant l'affrontement, les autorités de Santiago avaient envoyé un message donnant l'ordre de retrait. Le message n'est pas arrivé à temps ou un officier "va t'en guerre" local à "oublié" de le transmettre ! 

Ce jeune officier est mort pour rien. Dans les années 2000, le Chili, à mots couverts, a reconnu qu'ils avaient eu tort. Le temps a passé, chaque village chilien célèbre ce jeune lieutenant (une loi rend cette célébration obligatoire !). 

Notre "Patron-chauffeur-guide touristique" nous exposera bien évidemment la version locale en y mettant beaucoup de retenue et se désolant que cet incident ait provoqué la mort d'un jeune militaire chilien. 

De quoi je me mêle moi, touriste français ! A propos, c'est quand, que l'on récupère le Val d"Aran qui, si l'on suit la ligne de partage des  eaux dans les Pyrénées,  nous revient de droit ! 

Nous sommes maintenant à l'extrémité sud du "Lago del Desierto". La route s'y termine et nous disposons de temps pour admirer et explorer les environs immédiats du lieu. Il y a une très belle vue sur un chaînon montagneux très enneigé. 

Nous allons voir sur l'autre rive du torrent. C'est ici que le lac devient rivière. 

Une promenade en direction du nord du lac échoue très rapidement. Le sentier n'est plus apparent car, les "véritables aventuriers", prennent le plus souvent le bateau comme moi je l'ai fait. On évite ainsi  un bivouac à la tête nord du lac. 

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