CONQUES - TOULOUSE 

Ce chemin prend son départ devant le portail de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques et se termine à la basilique Saint-Sernin de Toulouse. Nous sommes bien sur un chemin de liaison puisqu'à Conques nous sommes sur la chemin du Puy (GR 65) et qu'à Toulouse nous rejoignons le Chemin d'Arles (GR 653). 

Il se veut "jacquaire" et la plupart des sites consultés le présentent comme tel. Pour nous, "Jacquaire" ou pas, cela nous importe peu même si un véritable chemin de Saint-Jacques recèle très souvent de nombreux trésors architecturaux. Ici, les paysages et l'architecture, avec ou sans le label "Compostelle", nous ont tout de même absolument ravis. 

De nombreux sites de grande valeur tout au long de ce périple d'une dizaine de jours qui va vous être détaillé au mieux malgré une météo parfois défavorable. 

 

 

 

Conques, dont vous voyez une vue générale au tout début de la page, est un haut lieu du Chemin de Compostelle. J'y suis passé par trois fois. 

A gauche, une photo "argentique" de 1999. 

Le lien ci-dessous vous permet de rejoindre le texte très documenté et accompagné de photos, que j'avais produit et diffusé à l'époque. (le "Jour N°33" en entier et le début du "Jour N°34"). 

 

Lors de notre passage en 2004, nous avons fait que très peu de photos. 

Ce qui suit ce sont maintenant les photos que j'ai prises lors de notre troisième et dernier passage en 2014. 

Deux photos de l'extérieur du bâtiment et deux autres de l'intérieur. 

Un diaporama vous en donne à voir quelques autres qui vont d'une belle construction à l'entrée du village jusqu'au pont sur le Dourdou qui en marque la fin. Entre, le village, l'hébergement et quelques autres photos de l'intérieur de la basilique. 

Les deux liens Wikipédia ci-dessous vous livrent beaucoup d'autres photos et quantité d'explications. 

 

DIAPORAMA 

Des vaches ordinaires en quantité mais aussi des "Bufflones" pour probablement faire de la Mozarrella. Cette production nous vient d'Italie et se répand depuis quelques années. 

Un bar fermé depuis longtemps et notre croisement avec "La Méridienne verte". Les liens ci-dessous vont vous fournir plus de détails. 

Nous entamons la première étape de notre périple par un beau chemin et avec une excellente météo. 

Nous cheminerons jusqu'à Cransac qui, en d'autres temps, avait des mines de charbon. Leur fermeture fera réapparaître des sources thermales maintenant exploitées (voir le lien). 

C'est peu après notre départ que nous atteignons Aubin. Tout comme à Cransac, nous sommes ici dans le bassin minier de Decazeville. 

Ici, le souvenir de la mine est perpétué par cette statue qui trône dans le village. 

"Désormais ta main nue interpelle le temps de son geste qui parle". Cette phrase figure à la fin du texte d'une des trois pla-ques associées à la statue (première vue du diaporama). C'est assez émouvant. 

Il y a un musée de la mine mais, il est encore trop tôt pour le visiter. 

L'église est classée et comme à l'accou-tumée le lien va vous en dire plus sur ce village marqué par son passé minier. 

 

DIAPORAMA 

Peyrusse-le-Roc est, après Conques, le premier village avec quantité d'éléments architecturaux intéressants. Le lien "wikipédia" vous en délivre une grande quantité. La plupart, noté en "bleu", font l'objet d'une page complé-mentaire. Vous irez voir, ... si vous voulez ! 

En ce qui me concerne, pour limiter la longueur de la page, je n'ai retenu qu'une des portes d'entrée à la voûte élé-gante, les deux tours sur leur piton rocheux (cliquez pour agrandir) avec un escalier d'accès impressionnant mais fort bien sécurisé et pour finir, un peu à l'écart, le pont roman du Parayre.  

Nous progressons ensuite dans une belle campagne un peu valonnée. Le ciel commence à sérieusement se voiler et, mal-heureusement, ce sera souvent le cas les prochains jours. 

Un veau équipé d'un dispositif qui va l'empêcher de têter sa mère (on devine facilement pourquoi !). Il (ou elle) pourra prospérer ensuite en consommant de l'herbe (dans le meilleur des cas) et devenir une quantité de steaks savoureux après avoir, au préalable, activement participé à la destruction de la couche d'ozone. 

Et  l'on repart dans une belle campagne, un clocher au loin et le retour d'une météo correcte. 

Un petit troupeau de chèvres, le chien et la bergère qui va avec et un bel ouvrage de pierres sèches qu'une asso-ciation a réalisé (ou restauré ?). 

Ainsi va une journée de randonnée pédestre ordinaire ! 

Un peu plus tard dans la matinée, nous voici à "Ville-neuve" qui n'a pas jugé bon d'accoler un quelconque "de ..." sur la carte IGN.  Cependant, sur le "net", c'est Ville-neuve d'Aveyron. 

C'est un "gros bourg" de 2 000 habitants très plaisant à parcourir. Le lien va vous diriger sur la page Wikipédia où de nombreuses photos et de copieuses explications vous attendent et, comme à l'accoutumée, vous n'échapperez pas à notre production photographique qui ne manque pas de vous présenter à sa toute fin, une partie de la devanture de ce que je persiste à appeler : "Le marchand de cou-leurs" ! 

DIAPORAMA 

Ce franchissement d'un petit cours d'eau n'a rien de "Roman". Mais, il a son charme. 

Et c'est l'arrivée à Villefranche de Rouergue, sous-préfecture, qui compte plus de 12 000 habitants et donne aussi à voir quantité de belles choses. Mais, ... une seule photo de la place principale. Honte à nous ! 

Lors d'un premier passage, nous nous étions hébergés très au sud de la ville et, fatigués, nous n'étions pas retournés en ville. 

Lors du second, hébergé en famille, nous n'avons fait que très peu de photos, la plupart de mauvaise qualité. 

Alors, c'est Wikipédia qui va nous suppléer avec un nombre impressionnant de photos toutes de bonne qualité. 

18h00. Nous nous sommes réfugiés à notre hôtel de Najac et nous profitons d'une brève accalmie de la pluie pour photographier le récent mail planté et la forteresse au loin. Dans la journée, seulement deux photos sans intérêt et pluie, pluie ... 

Demain, d'autres photos. 

Nous n'irons pas à la forteresse mais nous allons faire une série de photos dans le village. Le brouillard a remplacé la pluie et esthétiquement ce n'est pas si mal. 

C'est un diaporama qui vous présente cet ensemble nimbé de brume. 

DIAPORAMA 

Le pont Saint-Blaise enjambe la rivière Aveyron. Il a été construit entre 1259 et 1274 et restauré en 1404. Il est inscrit au titre des monuments historiques. 

Alors que nous nous éloignons de Najac, ce n'est pas encore le grand beau mais nous pouvons avoir une vue globale du village et de sa citadelle. 

Après notre traversée du pont Sainte-Blaise (voir ci-dessus) nous nous élevons de 200 mètres au travers d'une végétation arbustive couverte de mousse et plutôt sinistre. Nous finirons par retrouver le bord de l'Aveyron et nous ne le quitterons pas avant Saint-Martin-Laguépie où, selon la carte IGN, un "château ruiné" surplombe un aménagement de la rivière (voir le lien menant à des explications dé-taillées sur ce village et son château). 

 

Au revoir l'Aveyron que nous ne retrouverons qu'à la toute fin de notre étape. 

Le bleu est revenu dans le ciel et met en valeur une belle campagne modestement vallonnée. 

La gente équestre, toujours curieuse de ce qui se passe dans son environnement, vient nous dire bonjour. 

Et, suprême audace, je décide de franchir, d'un pas qui se veut aérien, un petit cours d'eau, en snobant le pont rou-tier tout proche. 

 

Nous voici à Cordes-sur-Ciel, une bastide perchée membre de l'association "Les plus beaux villages de France". 

C'est effectivement beau, propre et plein de commerces destinés aux touristes de passage. On a cependant vu pire (Carcassonne, Saint-Guilhem, .. où il ne reste plus que quelques dizaines d'habitants). Ici, il y en a encore 800 et une petite entreprise d'informatique qui loue ... une chambre. C'est très sommaire. Un livre de poche cale la table de nuit bancale et le chat de la maison assure l'accueil ! Cela nous agrée parfaitement. 

Nous avons fait un diaporama avec nos quelques photos prises alors que la lumière baissait et vous en avez quelques autres dans le lien. 

DIAPORAMA 

J'ai pris cette photo le 22 mars 2014 à 11h43. 

Nous cheminions entre Cordes et Cahuzac où, il est vraisemblable que nous avons dîné et dormi. 

C'est à n'en pas douter l'arrière d'une église plutôt mo-che. On n'est pas allé voir devant si c'était mieux. Il devait tomber des cordes. 

De belles maisons dans le centre-ville (nous sommes logés dans l'une d'entre-elles). L'abbaye Saint-Michel et l'intérieur de l'église du même nom qui lui est accolé. Et, enfin, le "seuil" sur le Tarn. 

Gaillac est une ville importante de près de 19 000 habi-tants. Contrairement à de nombreuses petites villes fran-çaises sa population ne cesse de croître. Son sol est dédié à la viticulture depuis plus de 2 000 ans. 

Le lien va vous conduire au travers de l'histoire et des mo-numents de cette jolie petite ville. Cependant, vous n'é-chapperez pas à quelques-unes de nos photos même si le lien vous en donne une grande quantité. 

Ci-dessous, l'intérieur de la maison où nous avons été hé-bergé, à un prix très correct, grâce aux renseignements fournis par l'Office de Tourisme. 

 

A deux pas de Gaillac, il serait illusoire d'espérer échapper aux rangs de vigne. Le village de Rabastens est beaucoup moins important que son illustre voisine et hormis quelques maisons anciennes, il n'attirerait pas plus l'attention que cela si ce n'était ... 

 

Aujourd'hui, pluie démentielle et persistante. Nous ne sommes pas du genre à abandonner au moindre prétexte et nous décidons de faire, quoiqu'il advienne, l'étape qui doit nous conduire jusqu'à Montastruc-la-Conseillère. 

Rendu au dit Montastruc, alors que la pluie n'a pas cessé, nous décidons de ne pas poursuivre plus loin. La météo ne prévoyant aucune amélioration les prochains jours nous prenons le chemin du retour. 

Bloqués ensuite à Tarbes par une météo toute aussi exécrable, nous déciderons de franchir les Pyrénées et d'aller passer quelques jours en Aragon. Nous y jouirons d'un grand beau temps et, un jour peut-être, vous pourrez voir les photos de ce périple réalisé en voiture. 

Rendu au dit Montastruc, alors qu'il pleut sans discontinuer, nous décidons de ne pas poursuivre  

 ... l'église "Notre-Dame du Bourg" qui, en plus de sa facture locale possède, ce qui est plutôt rare un intérieur entièrement peint. 

La Vidéo va vous permettre d'explorer cette magnifique peinture qui couvre entièrement l'intérieur de l'église. 

Ce n'est que l'année suivante, au mois de septembre, que je retournerai, seul, faire cette dernière étape. Je vais pouvoir admirer la magnifique mairie de Montastruc, être assuré de bien être sur un Chemin de Compostelle et parcourir ce beau chemin creux avant de pénétrer le tissu urbain de Toulouse qui n'a pas fait frémir mon objectif.