PEROU 

Nous reviendrons à Lima à la fin de notre séjour péruvien. Nos compagnons de voyage rentrent et nous, on va prendre l'avion pour les chutes d'Iguazu au Brésil. On profite en-core un peu du bord de mer et l'on y rencon-tre trois jeunes étudiantes péruviennes qui font une enquête touristique. Le contact est très bon et, souvent, il n'y a pas de case pour nos réponses ! Notamment, concernant les déplacements dans Lima car il n'est pas pré-vu que les touristes empruntent les trans-ports en commun ! 

Barrancos est une mignonne petite ville avec un centre "Bobo", une belle église, des fleurs partout et de gigantesques villas. Le retour vers notre hôtel se fait par le "haut" après une traversée inopinée d'une autoroute à deux fois trois voies. Je "me mange" une espèce de palmier avec des feuilles comme des sabres garnis d'une épaisse couche noirâtre de gaz d'échappements. Je me déchire la peau, ma chemise et "salope" pour de vrai ma polaire. Aucune agence n'oserait programmer à l'identique l'une de nos sorties improvisées ! 

Le parc urbain "Kennedy" à Miraflorès est maintenant plus connu sous le nom de "parc aux chats". Sur un espace relative-ment restreint, ils sont plus de 100 à y vivre. Propres, pas sauva-ges du tout, ils sont l'attraction locale. Ils doivent cependant cré-er des problèmes car une campa-gne d'adoption est lancée. 

L'après-midi, ce va être le site pré-inca et Inca de "Pacha-carmac" situé en périphérie. Le temps est d'un "glauque" indescriptible (froid, brouillard) et le guide, tant en anglais, qu'en Castellano est d'une nullité affligeante. Le site est immense et mériterait d'être parcouru à pied durant toute une journée et, si possible, par beau temps ! 

Troisième jour, fini de rigoler ! Maintenant, c'est culture ! 

Le matin nous allons voir le site pré-Inca de "Huaca Pucallana" qui est en plein centre-ville. Au départ le guide se mettra à parler comme une mitraillette. Vite recadré par un "habla despacio" (parlez lentement) la visite se déroulera au mieux et sera fort intéressante. Ce site pré-Inca était habité par les ... "Lima". (à droite et ci-dessous) 

Avant le repas, un "Pisco Sur", la spécialité péruvienne s'impose (honteusement copié par les Chiliens). Nous le prenons à l'endroit le plus réputé de Lima (L'hôtel Bolivar appelé aussi "la cathédrale du Pisco Sour" !). Il est très bon mais "costaud" ! 

Il nous faut du solide rapidement et le restau-rant d'en face fera l'affaire ! 

Rencontres avec des reliquats de la colonisation et avec la population d'origine peu présente en ville. 

Nous assisterons également d'assez loin, et sans pouvoir faire de photos significatives, à la relève de la garde au palais du gouvernement. Une fanfare joue, entre autres "El condor pasa", nombreux déplacements de soldats, richement vétus, au pas de l'oie accompagnés des braillements indispensables. La mise en scène est réglée "au petit poil" et pourtant gravement allergique à l'armée depuis plus d'un demi-siècle j'apprécierai le spectacle ! 

Nous avons gardé la bonne habitude qui consiste, le premier jour, à faire un tour de ville avec un "Tour opérator". Nos repères sont pris et aujourd'hui, nous "volons de nos propres ailes". 

Ci-dessous, la cathédrale de style colonial, et la "Plaza de Armas" (place d'armes) sans laquelle une ville sud-américaine n'en serait pas une ! 

La météo en ce mois de septembre (cela correspond à la fin de l'hiver ici) est plutôt froide. Le brouillard règne sur la ville et plus particulièrement en bord de mer. C'est normal sur cette côte du Pacifique où le ciel bleu, c'est seulement de décembre à mars ! La tempéra-ture de l'eau est à 2 degrés (on nous l'a dit, mais on n'a pas testé !) 

Nous arrivons à Lima trois jours plus tôt que prévu. La possibilité que notre vol prévu le 17 septembre soit supprimé (mou-vement de grève des pilotes Air France) et que de ce fait nous ne puissions être au départ du groupe avec qui nous visitons le Pérou, nous aura fait avancer notre départ de trois jours. 

Vol confortable de 12 heures, en classe "Premium Economy" qui laisse plus de place en largeur et en longueur. Nous bénéfi-cierons de la lumière du jour pratiquement jusqu'au bout. Les 7 heures de décalage horaire dans ce sens ne sont pas trop péni-bles.  

Ces trois jours qui nous sont donnés (c'est une façon de parler car les frais sont pour nous !) vont nous permettre de bien découvrir cette cité tentaculaire de 9 millions d'habitants (le Pérou a 31 millions d'habitants !). Lima est en réalité le regroupe-ment de 43 communes indépendantes qui occupent une surface considérable totalement urbanisée par, principalement, des im-meubles de petite taille. Par exemple, la distance qui sépare le quartier touristique de "Miraflores" où nous sommes et le centre-ville historique est de 6 à 7 kilomètres. Mademoiselle "Wikipédia" généralement bien informée nous dit qu'il y a une ligne de mé-tro et qu'il y en aura bientôt cinq. Nous, on ne l'a pas vu mais nous avons découvert une ligne de bus en site propre qui était en phase d'essai et provisoirement gratuite ! Nous l'avons emprunté plusieurs fois pour nous rendre en centre-ville. Un nombre im-portant d'agents municipaux en uniformes (beaucoup de femmes) faisait régner l'ordre en empêchant les voitures particulières d'empiéter sur le site propre et en réglementant la montée dans les véhicules (bien, bien remplis !). A notre grande honte, on a souvent voulu nous céder des places assises. 

La ville de Lima 

Hier, lors de notre parcours pour aller voir le site de "Pachacarmac" nous avons traversé les quartiers péri-phériques miséreux de Lima et vu ce qui constitue pro-bablement la majeure partie de cette ville. Nous avons également parcouru la municipalité huppée de Barrancos, ce qui nous a donné l'idée d'y faire une promenade à pied. Donc, nous partons en direction de Barrancos en longeant le bord de mer. On commence par la traversée d'un chantier en activité (comme en Espagne, cela ne pose aucun problème !). Une fois en bas, Il y a un trottoir, de petites plages, quelques bistrots fermés à cette heure, de nombreux oiseaux de mer et les buildings de la ville qui nous surplombent du haut de la raide falaise. 

Nous sommes en zone de "tsunami" et de nombreux panneaux nous indiquent les voies d'évacuation. La ville proprement dite ne risque rien sur sa falaise.  

PEROU