SANTIAGO - ROME 

(Parcours en Italie) 



Piémont : Turin à Santhià

Nous allons consacrer une journée entière à la visite de Turin. Nous y logeons maintenant depuis deux nuits car nous avons utilisé le train pour rejoindre les points de départ des deux tronçons précédent la ville. Ainsi nous marchons "léger" et n'avons pas à nous préoccuper  de la réservation d'un hôtel en des lieux où ils ne sont pas forcément abondants.
Cette page, nous mènera ensuite au point où nous rejoindrons la branche de la "Francigéna" qui descend sur Rome.



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L'édifice initial du "Palazzo Madama" date du 1er siè-cle avant Jésus christ et la façade actuelle n'a été construit qu'entre 1718 et 1721. L'édifice médiéval subsiste à l'arrière de cette belle façade et pour en savoir plus sur les différents propriétaires et les transformations qu'ils ont conduites, ... le mieux, comme à l'accoutumée, est de vous reporter au lien.
La "Plazza Castello", la deuxième plus grande place de Turin s'étend sur 40 000 mètres carrés. Elle héberge le "Palazzo Madama" que nous venons de voir, ainsi que le palais royal.
Le marché Palazzo, principalement alimentaire, est le plus vaste d'Europe. Un marché typique et très animé.

DIAPORAMA 

DIAPORAMA 

La Mole Antonelliana est une structure en maçonnerie en forme de dôme de 167,5 mè-tres de haut. C'est l'un des plus hauts édifi-ces en maçonnerie d'Europe. Il est devenu le monument qui symbolise la ville, à l'instar de la tour Eiffel pour Paris. Situé au cœur de la ville, il est le siège du musée national du ci-néma. Un vrai bonheur !
Voyez le lien et le diaporama.

Les rues du centre-ville sont très souvent bordées d'arcades du plus bel effet. Il existe aussi de nom-breux passages permettant de passer d'une rue à l'autre.

Ce musée, dont l'installation dans ces locaux ne remonte qu'à juillet 2 000, est une véritable aubine pour les cinéphiles. Cinq niveaux dédiés au cinéma (une petite préférence pour le cinéma italien !). De nombreuses affiches difficiles à photographier du fait de la lumière plus que tamisée, une vue depuis le sommet, de l'humour aussi avec une salle remplie de cuvettes de WC. S'il n'y avait pas tant d'autres choses à voir à Turin, on pourrait facilement y passer la journée.

Nous avons, hier, traversé Turin dans tous les sens et nous estimons donc avoir le droit de rejoindre la limite urbaine de la ville en bus. Ensuite, dans un premier temps, sur une piste cyclable, nous longeons le Po. Elle se termine alors que nous rencontrons le pont qui conduit à San Mauro Torinese.

Nous voilà dans la campagne, et à l'écart des routes.
Une magnifique fleur de tournesol et le fléau local des chenilles qui se nourrissent des feuilles. Les ar-bres ne semblent pas en mourir ?

Toujours sur la Via Francigéna, qui ici, au choix, permet d'aller vers Canterbury (flèche blanche) ou Rome (flèche jaune), la bifurcation se faisant à Vercelli. L'année dernière en 2012, lors de notre parcours entre Canterbury et Rome, nous étions persuadés que la Via Francigéna et le Chemin de Sigéric était la même chose. Nous nous trompions. La Via Francigéna a deux branches.
Sur les deux photos suivantes, nous sommes toujours en dehors du bitume mais avec durant quelque temps une bretelle d'autoroute aux courbes élégantes quasiment au-dessus de nous. Viennent ensuite les premières cultures rizicoles. Nous n'avons pas fini d'en voir !

DIAPORAMA 

Et nous poursuivons notre chemin toujours sur de confortables pistes empierrées. Le Po et les nombreux oiseaux qui le fréquentent agrémente le paysage tandis que la culture du riz (ici encore en eau) devient omniprésente.

Nous voici à Chivasso. Arrivés à notre hôtel, nous nous apercevons que nous n'avons pas récupéré nos cartes d'identité à notre pré-cédent hôtel à Turin. Il nous faut absolument aller les rechercher tant pour notre héber-gement de ce soir que pour les sui-vants. On peut cependant laisser nos sacs et repartir, en train, à notre précédent hôtel. C'est ici à Chivasso que deux lignes avec de nombreux trains se conjuguent vers Turin. L'aller-retour pour aller récupérer nos papiers à Turin  nous prendra toutefois un certain temps. Nous avons chaudement félicité pour sa gestion le réceptionniste de l'hôtel de Turin !
Avant de rejoindre l'hôtel de Chivasso nous avions pris la photo de sa cathédrale. Sage précaution car ce sera la seule du fait de notre retour tardif de Turin.
Le lien très sommaire concernant la ville ne montre que le portail de la cathédrale mais nous donne cependant une information de première importance : c'est dans cette ville qu'est née Carla Bruni !

Aujourd'hui, nous quittons le tracé de la branche de la Via Francigéna qui va du col du Mongenèvre à Vercelli. Nous allons rejoindre la branche principale à Santhia. C'est plus court que d'aller à Vercelli et nous serons sur le parcours de la branche principale qui va de Canterbury à Rome. Ce parcours a déjà été réalisé entre 2010 et 2012 et nous faisons ainsi l'économie d'une étape dans un paysage pas spécialement enthousiasmant (même si, comme déjà dit, le long cours, c'est la continuité quel que soit l'intérêt du lieu).
Départ très tôt sur le chemin de halage d'un canal avec sur l'autre rive la zone industrielle de Chivasso. Le paysage, nimbé de la brume matinale, est plutôt esthétique (question de point de vue !).

L'élégante petite église de Castel-rosso et les chenilles dévoreuses de feuilles qui n'empêchent pas la végétation de partir à l'attaque des signaux du chemin de fer.

Nous sommes sur la petite route, qui va nous amener à Santhia. Je profite de l'ombre bienfaitrice de ce probable unique arbre de cette taille à des kilomètres à la ronde.
La "page suivante" va être un peu particu-lière. Elle va vous envoyer vers le site relatant le parcours effectué en 2012 entre Canterbury et Rome. Afin de ne pas vous obliger à faire des recherches pénibles pour trouver le point de jonction sur ce long parcours d'autour de 2 000 km, je vous en-voie sur la page décrivant notre parcours au moment ou nous sommes très proches de  Santhia. Vous aurez en plus un repérage très visible au moment ou vous pourrez pour-suivre votre "Marche sur Rome.

Et nous, maintenant que nous en avons fini puisque nous avons rejoint le parcours de 2012 qui va jusqu'à Rome ?
On prend le train à Santhia pour nous rendre à Pavie où nous attend le "Chemin Européen E1" que nous avions repéré l'an dernier et projeté de faire. Entre le projet et l'exécution, il n'y aura eu qu'un an !
On vous racontera. Peut-être ?

Sans balisage, puisque nous avons quitté le parcours officiel, nous progressons à l'aide de ma tablette et de la cartographie italienne embarquée plutôt sommaire. Le chemin choisi peut être boueux et devenir un sentier encombré de végétation (il faut assumer l'abandon du confortable balisage).
Au fil de ce chemin improvisé, un important canal d'irrigation, un plus petit dans le maïs avec une petite chapelle fleurie, une vue du Po et la voie ferrée que nous n'allons pas tarder à emprunter.